Sous le choc devant les accusations gratuites du paysan, je lâche son épaule et reste immobile, les sourcils haussés d'incrédulité.
<pense:>Bretuald, mort ? Moi, un assassin ? Mais ...
A ce moment-là, je sens une secousse brutale. Une brute épaisse vient de me saisir par le col et me tire vers le haut me faisant presque décoller du sol. Ce qui, compte tenu de mon armure, représente un exploit physique tout à fait respectable. Surtout à une main. Ceci dit, ce n'est pas la première de mes pensées.
Qu'est-ce que ... ?
Puis, devant la face menaçante du barbare et le doute qui semble traverser son regard un instant, je rajoute :
Laissez-moi m'expliquer, je vous prie. Pouvons-nous parler avant de frapper ?
<pense:>Je pense que je pourrais tenter de me dégager, ou sortir mon poignard. Je garde cette possibilité à l'esprit si la brute entre en rage, mais je préfère tenter une solution pacifique à cette agression. Et je ne suis pas franchement en position de force.