Je me crispe au contact du barbare, m'imaginant déjà me retourner d'un bond, sortir une dague, la glisser sous son aisselle, et sûrement le regretter pour longtemps... Jusqu'à comprendre sa phrase.
Je me suis détendu cette nuit, dis-je assez haut pour qu'il m'entende. Après avoir empêché dix péons de venir te pendre par les couilles, j'ai passé des moments assez agréables. C'est la soirée, qui a été rude. Pas la nuit. Je pose ma main sur le battant de la porte de la cuisine et pousse doucement.
Je vais vous raconter ça à tous mais là, s'il te plait, arrange les choses, qu'on puisse se balader ici sans craindre de se faire transpercer par les fourches de paysans en colère. J'aimerais bien souffler un peu...
Je mets un pied dans la cuisine, tout sourire.