Chapitre 1: La clinique

[Ethan(MasterMurray)]

Nous n’aurons pas le choix de l’affronter!

Ethan a un regard dur.

Les armes vont nous aider et personnellement j’aime mieux savoir où il est que de me faire surprendre à un tournant.

Selon moi les stupides sont en bas. Sortons et il va venir sur nous et on le bombarde de tous ce qu’on as et gardons l’option de s’enfermer ici encore.

Nous pourrons lui mettre la bâche sur la tête ou même l’enfermer ici.

[lolo]

   La tension semble figée dans l'air lourd de la réserve alors que Nathan, Ethan, Rebecca et Kiley murmurent entre eux, leurs voix à peine audibles, comme si elles pouvaient à elles seules attirer le danger. Chacun parle à voix basse, cherchant une solution, évaluant les risques, pesant le poids de la décision à prendre. Leurs visages sont fermés, marqués par l’angoisse, la fatigue et la peur d’un nouveau piège.

   Mais peu à peu, les cris qui déchiraient les couloirs s’amenuisent. Les hurlements paniqués deviennent des plaintes étouffées… puis des gémissements lointains… jusqu’à disparaître complètement. Aucun râle, aucun souffle, aucun bruit de lutte ne reste dans l’air. Juste un silence lourd, pesant, presque artificiel, comme une chape de plomb posée sur leurs épaules.

[Ethan(MasterMurray)]

Bon allez on ce bouge! Interdit de mourir sans essayer de survivre.

On ouvre la porte et on avance prudemment, Nathan tu vient avec moi en avant?

[Rebecca Moya(Sgt String)]

- Attend Ethan ! Je préférai ta première idée. On ouvre la porte, on l'attire ici. Le temps qu'il avance vers nous, on lui tire dessus et s'il n'est pas mort, on referme. Qu'en pensez-vous ?

[Kiley May(COS)]

oui, je pense comme toi Rebecca.
tentons ton idée
Par contre, s'il y en a beaucoup on risque de se retrouver submerger et ne plus sortir.

[Nathan Gougeon(Darkwind)]

Il regarde les trois autres pour savoir quoi faire puisque la solution ne semble pas encore décider pour tous

Alors on sort ou on tente de l'attirer ...?

[lolo]

  Dans la  réserve, Nathan, Ethan, Rebecca et Kiley restent accroupis ou adossés aux étagères, le souffle court et les sens en alerte. Le calme qui règne à l’extérieur ne leur apporte aucun répit — au contraire, il est plus menaçant que les cris ou les coups de feu. C’est un silence lourd, sournois, comme si quelque chose guettait, tapi dans l’ombre, en attente du moindre mouvement.

   Ils échangent des regards rapides, leurs visages marqués par la fatigue, la tension, la crasse et la sueur. Les voix sont toujours basses, presque des murmures, comme s’ils craignaient que le simple fait de parler trop fort attire à nouveau la horde. Leurs paroles sont pesées, chaque idée décortiquée avec prudence. Ils débattent de la meilleure route à prendre, des ressources qu’ils peuvent emporter, du moment opportun pour quitter cette pièce qui leur semble aussi bien un refuge qu’un piège.

   Le silence, toujours… Un silence anormal, presque irréel, qui semble absorber jusqu’à leurs propres respirations. Loin d’apaiser, il accentue leur stress, amplifie la gravité de chaque décision. Ils savent qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur. Ils savent que ce calme ne durera pas. Alors, ils murmurent, s’organisent, se préparent — comme des naufragés face à une mer noire et immobile, juste avant qu’elle ne déchaîne sa tempête.