Acte II Chapitre 1 : Mages et fantômes

[La chroniqueuse(Ewylana)]

3e Tridi de Ventôse 709
La pluie n'a guère cédé la place au vent dans les marches d'Huberbirtok, et c'est donc dans une petite salle de la capitainerie que vous vous retrouvez. Antoine, installé au bureau en bois qui fait face aux quelques chaises présentes, semble avoir ses habitudes ici. La bibliothèque poussiéreuse, croulant sous les traités de l'ordre, et le petit autel à Dikaïosun dans les coin opposé de la pièce sont tout ce qui trahis l’affiliation du lieu. Pour le reste, il pourrait s'agir du bureau du chef de la garde.

Venant des quatre coins d'Angélus, et même d'au delà, vous avez tous répondus présent à l'appel de votre compagnons. Après des semaines de voyage par un temps peu cléments, vous avez franchis la frontière nord est de l'empire, et gagné la marche d'Huberbirtok, une terre de bourgeois indolents, de barbares païens et de fées. Vous n'avez pas eu de difficulté à trouver Antoine, qui est responsable du district de Kerestutak. Il semble évident en arrivant que l'ordre n'a pas les mêmes moyens ici que au cœur de l'Angélus. Antoine et ses hommes partagent leurs locaux avec la garde, et si ce sont de braves gaillards, ils n'ont pas l'air d'être plus entrainés que la garde pour vaincre des menaces magiques (sauf Antoine bien sur).

En plus d'Antoine, deux étrangers vous attendent dans le bureau. Une elfe, probablement des cinq vallées au vu de sa peau légèrement violacée, qui porte une armure simple ornée du symbole de Dikaïosun, et semble être une archère, et un exubérant drow, vêtu d'une tenue de troubadour bleue et violette, et portant un chapeau à la plume disproportionnée. Il lui manque un bras, et vous distinguez à la base de son front une cicatrice. Ses cheveux blancs tombent presque jusqu'au sol, et semblent s'agiter en permanence, comme volant dans un vent invisible. Si le personnage peu sembler frivole, il arbore actuellement un air sérieux.

Le temps s'est écoulé depuis vos jeunes années au monastère, mais vous voilà a nouveau réunis ...

je vous laisse vous décrire si il y a des changements, et jouer un peu les retrouvailles
@Kaochi  si tu veux que je poste le brief a ta place dit le moi (et n'oublie pas de présenter tes assistants :p)

[Célestin Anar'vinyamar(sweck)]

En ce qui me concerne, je n'ai pas beaucoup changé. Les elfes ont le privilège de vieillir moins vite que les humains et j'étais déjà adulte lorsque nous nous sommes rencontrés. Mes vêtements et mon arme de hast par contre, sont de bien meilleure facture.

Je m'avance pour donner une accolade à chacun de mes anciens compagnons présents. A l'exception de Gabrielle, cela fait une éternité que je ne les ai pas revu. J'essaie d'avoir un mot chaleureux pour chacun.

Une fois arrivé à Antoine, je m'arrête quelques instants.

Alors comme cela, c'est toi le chef ici? Je vois que tu as bien progressé dans les rangs de l'ordre. je te souris.

Tu as besoin de nous? J'ai l'impression que l'on est nombreux à avoir répondu à ton appel!

[Gabrielle Royer de Malvinaël(Eymerich13)]

Cela fait maintenant trois ans que je n'ai vu les autres, à l'exception de Denys.
Beaucoup de choses se sont passées depuis notre dernière rencontre. Nous avons mûri, nous avons mis à profit notre formation et nos convictions pour défendre l'Angelus, contre les ténèbres et contre lui même. Chacun à notre manière... Pour ma part, je ne passe plus pour l'inquisitrice modèle d'Angelus, sévère et engoncée dans le culte de Dikaïosun. Plus mature, plus sûre de mes convictions religieuses "partagées", j'arbore en évidence les signes de ma foi en Elpida à coté du symbole traditionnel de Dikaïosun engravé dans le plastron de mon armure de cuir ou dessiné sur le dos de mon épaisse bure de laine.
Daïsun lui aussi a beaucoup évolué depuis ces dernières années. Il a pris en ampleur, a pris encore en taille, ses écailles dorées sont devenues plus épaisses & imposantes. Il m'a accompagné dans le ciel pendant tout le voyage nécessaire pour rejoindre Antoine : Aller d'Estavie vers l'Huberbirtok n'est pas une mince affaire. Nous avons voyagé pendant des jours et des jours pour venir jusqu'ici. Un chevalier de l'aile d'or, Igor de la Tour, nous a accompagné jusqu'aux limites des marches et nous avons poursuivi chemin à deux au delà.

Je ne m'étais pas attendue à recevoir ce message d'Antoine, qui plus est, en provenance d'Huberbirtok. Cette contrée, aux confins de l'empire, aux peuples cosmopolites, encore en proue à l'influence des druides & des fées. Je retrouve notre inquisiteur modèle, dans ce modeste poste de garde accompagné de deux adjoints à l'apparence bien éloignées des canons de l'Angelus. En entrant, je baisse ma capuche, révèle mon visage, plus mûr, au regard plus assuré et vais aussitôt faire une accolade confraternelle à mes anciens compagnons puis salue de façon plus "distante", mais avec respect, le drow et l'elfe qui secondent Antoine.
J'inspecte chacun de mes compagnons et étudie leur apparence, leur équipement. Ils ont changé. j'ai besoin de savoir comment.
Antoine, je te félicite d'avoir continué la traque jusqu'au bout. Je ne m'attendais pas à ce que notre rencontre ait lieu en Uberbirtok mais je suis bien ravie de vous voir, tous, ici. J'aurais préféré une occasion plus légère, mais, j'avoue apprécier de reprendre notre chasse contre Théodore & Hubert. Les ombres pourpres menacent toujours et le dragon de verre approche. Éliminer ces deux là nous laissera peut-être un peu de répit.

Spoiler

Jet de Perception / qu'est-ce qui a changé en eux ?
Lance 1d10+6

(2)+6: Total = 8

[La chroniqueuse(Ewylana)]

 @Kaochi @SupraToinou @zalfrost @Astérion on as repris ^^

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Je n'ai pratiquement pas changé, depuis notre dernière rencontre. Je porte toujours la même sorte d'armure lorsque je m'attends à du vilain. Je porte toujours les mêmes habits, lorsque je suis au calme. La bure, en général. Une tunique simple, lorsque je représente l'Inquisition comme aujourd'hui, avec ce qu'il faut pour m'adapter aux températures. Il peut faire froid, particulièrement l'hiver.
Une broche, symbole de ma charge d'inquisiteur, épinglée, est la seule extravagance que je m'autorise.

Je regarde chacun des présents. Je suis heureux qu'ils aient pu venir. Je suis ... soulagé.
Je garde le silence lorsque je remarque le symbole d'Elpida, bien trop visible, sur la poitrine de Gabrielle. Je n'approuve évidemment pas. Mais j'ai besoin de l'aide de chacun. J'ai besoin de son aide. J'espère seulement que sa foi vacillante ne mettra pas en péril la mission.

Je suis heureux de vous retrouver. Mes amis.

La situation est grave, en effet. J'ai mené mes recherches du nord au sud et retour jusqu'à trouver la piste de nos ennemis. Mais la situation est plus complexe que je ne l'aurais imaginé.

Mais tout de même, prenons quelques temps pour nos retrouvailles. Ça fait si longtemps. Que devenez-vous ?
De mon côté, j'ai remplacé l'un de mes mentors pour surveiller la région. La mission me convient bien.

Je vous présente Vënly, ma seconde en ces lieux, et Sylvio, un fin connaisseur de la région.

Je fais un geste en direction de l'un et de l'autre, avant de laisser la parole .. à d'autres. À Vënly, à Sylvio, à mes invités.

[Guilhem Chandrael Milistoir (Astérion)]

Le voyage a été plus long que prévu et je me suis laissé entraîné par mon optimisme. Je n'imaginais pas que Kerak...Kerstustat...Kerestutak était si loin de la frontière. J'ai commencé le voyage à pieds, laissant Jivvin aux filles, à la maison, mais j'ai vite opté pour le fleuve finalement. Sinon Tukel sait que je serais arrivé pendant l'été. C'est la fin de l'hiver, mais il fait quand même bien plus frisquet qu'à Baie Gelée. Le climat est plus continental ici.

L'Hubertbirtok, ça te changera ! Voilà ce que m'avait dit Nedryna quand elle m'avait appris que je devais rejoindre Antoine. Ça et : Antoine ? Antoine Courmier ? Il te demande toi ? Elle parlait toute seule ou presque. C'est Eugénie qui avait pouffé en commentant tout bas : Sûr que ce n'est pas très crédible. Vile remarque que j'avais balayé d'une main me rappelant avec chaleur, envie et nostalgie une (et une seule) conversation que j'avais eu peu ou prou à cœur ouvert avec Antoine. Et bien, il faut savoir répondre présent à ceux avec qui l'ont a partagé des aventures et des mésaventures. Il n'y a qu'à mon épouse que j'avais avoué que notre ami commun avait sans doute retrouvé la piste de Hubert, je n'avais pas voulu inquiéter les triplées. Mais crapahuter dans l'Angélus pour défaire un complot impérial était-ce vraiment moins dangereux ? Juste le temps de prévenir Félicien et d'essayer de transmettre un message à Denys, et j'étais sur la route.

[...]

Je ne suis pas arrivé le premier au rendez-vous, mais pas le dernier non plus. En entrant dans la capitainerie, je n'ai pas de suite retiré ma capuche. Ce n'est qu'après une interrogation sèche d'un garde (et après avoir nettoyé mes chaussures sur le gratte-botte en prenant mon temps) que je me suis découvert.

Il ne fait pas bien chaud chez vous, même quand le printemps frappe à la porte !

Les cheveux blonds tirant toujours autant sur le roux, les yeux toujours aussi orange en regard de ceux, plutôt dorés, des autres, je n'ai pas beaucoup changé. On remarque plus les quelques paillettes à la base de mon cou, mais ce doit sûrement être mon col de chemise. Les tâches de naissance ne s'étalent que peu n'est-ce pas ? J'ai le visage sans doute plus marqué de sérieux quand je ne souris pas mais j'ai perdu cet air mélancolique que j'avais parfois. Si je suis maintenant perdu dans mes pensées, elles sont plus bonnes que mauvaises.

J'ai toujours une cape vert sombre retenue par une broche de manufacture naine. Ce n'est pas la même pèlerine qu'avant pouvez-vous remarquer, si tant est que vous soyez penchés sur les vêtements. Celle-ci a l'air à la fois plus chaude, plus souple, mieux taillée, avec une ample capuche tout aussi ouvragée... Bref, elle est de meilleure qualité. Il en est de même pour les bottes, qui maintenant propres, ne font plus aucun bruit sur le plancher. Mes chausses et chemises sont de très bonne facture et il semblerait que je n'ai pas trop manqué d'argent ces dernières années (sans être affreusement riche évidemment).
Je porte autour du coup la larme d'Ysmir que m'avait offert Lunie, et n'en déplaise à certains, à mon poignet j'ai toujours l'écharde de féérie montée sur un bracelet de cuir (je n'ai donc pas abandonné la magie complètement aléatoire - voire dangereuse, qu'elle confère). L'amulette en forme d'araignée et mes dés sont bien au fond de ma bourse. J'ai un simple anneau d'argent (ou d'or blanc ?) en plus à l'annulaire, visiblement martelé sur laquelle on peut voir de petits cratères si on y prend garde.

J'accueille avec entrain les accolades de Célestin et Gabrielle (puis des autres) et m'avance pour serrer la main d'Antoine des deux miennes. Je réserve un salut avec moins d'effusion, mais un sourire tout aussi large, pour les deux inconnus, Vënly et Sylvio. J'écarquille els yeux devant Daïsun, mais lui gratouille le dessus de la tête s'il me laisse faire.

Voyant que Gabrielle n'hésite pas à parler ouvertement, je fais de même : En ce qui me concerne, on pourrait dire que j'ai participé aux derniers développements politico-religieux de l'Angélus, avec Félicien. Voilà pour la plus grande part de mes activités, sans mettre de côté l'Art évidemment, mon sacerdoce principal. Et l'espionnage maintenant. Et le jeu. Mais bon, est-ce si pertinent que ça de rentrer dans les détails ? Je me suis marié également finis-je, benoîtement.

[La chroniqueuse(Ewylana)]

Vënly

Vënly se contente d'un simple signe de tête, parlant timidement Ravie de vous rencontrer, Antoine m'a beaucoup parlé de vous.

Sylvio Morgenstern

Sylvio se montre plus expressif, saluant d'une révérence exagérée avec son chapeau, révélant pendant un bref instant son troisième œil, aveugle, perdu au milieu d'une cicatrice qui lui mange le front. Ravis de vous rencontrer nobles serviteurs d'Angélus. Je me nomme Sylvio Morgenstern et si je suis retiré depuis des années, j'aide toujours les angéliens lorsque je le peux. Il faut dire qu'ils sont parfois un peu perdu dans notre région... J'espère que vous n'avez pas peur des fées !  Il ponctue sa phrase d'un léger rire.

J'attends encore Zal et Supratoinou avant d'enchainer ...

[Félicien Taleasin Rotumal(zalfrost)]

La missive de Guilhem m'avait pris au dépourvu, mais en vérité je commençais à me lasser de ma vie d'expatrié. L'occasion de revenir en Angelus, ou en tout cas de s'en rapprocher, était la bienvenue. Pendant deux ans, j'avais vécu sous l'identité du chasseur de prime que j'avais endossée pour entrer au monastère, poursuivant petits criminels et bandits de grands chemins contre monnaie sonnante et trébuchante, travaillant souvent seul, parfois en collaboration avec des mercenaires ou les autorités locales si la proie s'avérait trop dangereuse pour être traquée seul.
Je suis arrivé hier dans le village, mais j'ai préféré me faire passer pour un simple voyageur ayant besoin de faire une pause, et attendre à l'auberge en surveillant du coin de l'œil la caserne de la garde... J'aperçois mes vieux camarades arriver un à un, et quand je distingue finalement la silhouette de Guilhem franchir la porte, plus richement vêtu que dans mes souvenirs, je me décide à me lever, à payer mon ardoise au comptoir, avant de traverser la rue. jette
Le soldat de faction hésite un instant devant ma tenue de baroudeur, mais il me suffit d'écarter ma cape pour montrer la broche d'inquisiteur épinglée à l'intérieur pour qu'il me laisse entrer.
Je jette un coup d'oeil aux personnes présentes, puis je baisse ma capuce pour dévoiler mon visage. Je n'ai pas tellement changé en trois ans, en dehors de ma coiffure. Mes cheveux autrefois blonds sont désormais brun sombre, et j'ai défait mes nombreuses tresses pour laisser faire la nature. C'est donc relativement ébouriffé que me découvrent mes camarades. Et si ma tenue semble dans un état tout aussi brouillon que ma coiffure, un œil observateur remarquera que ce n'est qu'une apparence volontairement trompeuse, mes armes et mon paquetage étant parfaitement accessibles et entretenus.

Bonjour à tous ! Heureux de vous revoir, même si c'est pour une occasion pareille. Mon arrivée tardive oblige Antoine à refaire les présentations une nouvelle fois, et après avoir salué ses deux amis, je laisse les conversations reprendre, profitant de ce moment pour observer mes camarades à la recherche de changement dans leur comportement, ainsi que Sylvio et Vënly pour me faire une idée de leur caractère. Finalement, je profite d'un instant de flottement pour demander: Nous sommes tous là, Antoine, ou nous attendons encore quelqu'un ?

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

[1]Je ne peux m'empêcher de hausser un sourcil, agréablement surpris par la nouvelle de Guilhem. Agréablement ... y penser me faire me sentir nostalgique. Après la nostalgie commencent les regrets.

Je me ressaisis, lui souris avec sincérité. Félicitations. Est-ce qu'on connait l'heureuse élue ? Ou heureux élu.

À la question qui suit de Félicien, je réponds simplement :
Nous sommes tous là. Et plutôt que les fées, j'espère que vous ne craignez pas les couloirs humides, les demeures en ruine et de monstrueux mort-vivants dans les souterrains.

1.	Je considère que Denys est là aussi.

[Célestin Anar'vinyamar(sweck)]

Je me joins à Antoine pour féliciter Guilhem.

Ca alors! si j'avais imaginé un seul instant que tu te caserais aussi jeune.

Félicitations.

Et j'attends moi aussi de connaitre le nom de la nouvelle mariée, même si je peux avoir une idée en tête. Mais beaucoup de choses peuvent se passer en 3 ans.


Je salue aussi les sergents d'Antoine une fois qu'ils se sont présentés.

[Gabrielle Royer de Malvinaël(Eymerich13)]

Je fais un sourire à Guilhem et murmure un <murmure:>"félicitation".
Mais Antoine parle enfin des raisons de notre venue et casse un peu l'ambiance.
Je ne peux pas dire que je me réjouis de la nouvelle. Les deux nécromanciens sont des adversaires coriaces et ne sont pas seuls, à minima entourés de leurs minions moisis.
Mais je me satisfais très bien de cette découverte. Je crois haïr les nécromanciens encore plus que les démons et ces deux là ont tué Monseigneur Pie. De toute façon, je n'ai pas prêté serment et venu de si loin pour reculer si près du but.
Ainsi, c'est donc vrai : tu as trouvé la piste de Théodore & Hubert. Bien.
Il ne nous reste plus qu'à les envoyer dans les limbes, à retrouver les démons avec lesquels ils pactisent.

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Je continue de doucher les enthousiasmes. Mieux vaut avoir la tête froide et humide.

Il y a deux complications.

La première, c'est que le lieu est hanté. Je veux dire par là que la forteresse où se terrent nos ennemis a triste réputation parmi les habitants de la région. Et cette réputation est justifiée, selon mes recherches.
La seconde, c'est que nous n'avons pas retrouvé la piste QUE de Hubert et Théodore. Nous avons trouvé les pistes convergentes d'un nombre d'autres nécromanciens. Et tous viennent vers ici.
Ou plus exactement, ils se dirigent vers Az Aggodalom Fellegvára. Qu'on pourrait traduire ... Sylvio, tu le dis mieux que moi, s'il te plaît ?

[Guilhem Chandrael Milistoir (Astérion)]

J'espère que vous n'avez pas peur des fées !

Voilà qui promet. J'ouvre la bouche pour répondre que, quelque part, ça m'arrange bien, mais je suis interrompu par l'arrivée de... et bien de Félicien ! Je le salue chaleureusement, bien plus proche de lui, que je ne l'étais il y a quatre ans.

Alors que je m'apprête à demander ou est Denys, ej me fais une fois de plus couper l'herbe sous le pied, mais je suis tellement étonné que je mets un petit temps avant de répondre aux interrogations des uns et des autres. C'est le visage avec les sourcils tellement hauts qu'ils en deviennent quasi absents sous ma tignasse que je réponds : Et bien c'est Nedryna, qui d'autre ? comme si c'était l'évidence même. Pourquoi ne le serait-ce pas ? Peut-être avais-je avant un coeur d'artichaut, mais peu me connaissaient à cette époque, pour ne pas dire aucun, Gabrielle peut-être... Mais depuis que je suis arrivé au village du monastère et à Baie-Gelée, mon cœur a été aussi changeant que la pierre. Le grand amour n'a pas d'âge soufflé-je, docte, à Célestin.

Et presque aussitôt je retrouve un peu trop de sérieux et de dureté avec Gabrielle et Antoine. En voilà deux qui n'ont pas trop changé. Denys ne serait pas de trop pour réchauffer l'atmosphère, effectivement.

Le chateau quelque chose, non ? Citadelle... je ne sais pas quoi ? proposé-je à Antoine après son contrôle surprise. C'est que je voyage ici depuis un petit temps (vu que le rendez-vous est en plein cœur de Huberbirtok). J'ai eu le temps de me faire un peu l'oreille[1].

Je continue, un poil sarcastique : Nous voilà encore partis pour d'héroïques aventures. Tuez des dragons, sauver des princesses et libérez de pauvres opprimés n'ets plus à la mode ? Il n'y a que les nécromants et les fantômes ? Je me demande si je ne préférais pas la politique... Je souris tout de même, faiblement, conscient qu'en ayant déjà mis le petit doigt dans cette affaire, il doit y avoir quelque chose de destinal, voire fatidique là-dedans. aussi je jette le pavé dans la mare : Et Denys alors ? Si c'est notre besogne, c'est la sienne aussi.

1.	puis bon j'ai chopé le truc des langues alors

[Denys Umero De Lerg(SupraToinou)]

La missive de Gabrielle ne m'avait pas surprise. Mes années passées dans les profondeurs, à lutter secrètement, m'avait appris a garder mon sang froid.
En revanche, elle m'interroge. Ils avaient retrouvées la piste d'Hubert, mais qu'en était il de celle de Théo ?
Bien qu'il ne fallait pas que je traîne, il me laissait du temps avant le rendez vous.
Ce qui me laissait la possibilité de laisser des ordres, de mettre en place un moyen de rester au courant des événements de Ysmirstadt, etc...
Une fois tout mis en place pour le bon fonctionnement de mes réseaux en mon absence, je m'occupe de mon paquetage d'expédition, que j'ai maintes fois préparés au cours de mes trois années loin de ce que je connaissais.
Et c'est serein que je quitte mon l'endroit qui était devenu mon foyer, remplaçant ainsi le monastère de l'ordre de la licorne.

J'avais beaucoup voyagé de nuit une fois arrivé à la surface.
La dernière fois que j'avais vu le soleil remontait à plusieurs années, et bien que les nuages masquaient son éclat, la luminosité de la surface me faisait mal aux yeux.
J'étais donc arrivé dans le district de Kerestutak la nuit précédant notre rendez-vous, et en temps que haut dignitaire des profondeurs, j'avait demandé à passer la nuit dans la caserne d'Antoine.

Le matin, je suis tiré de mon lit de fortune par un soldat, qui m'avertit de l'arrivée des autres au rendez-vous.
C'est avec difficulté que je me lève, car l'aube pointait le bout de son nez lorsque e m'étais couché, et le soleil n'était pas encore haut dans le ciel.
J'entre dans la salle avec un léger retard, sur les talons de Félicien.
Je referme doucement la porte derrière moi, ne voulant pas troubler la réunion qui se tenait.
Je souris discrètement en voyant les visages de mes anciens camarades.
Certains avaient changés, d'autres non. Je me demande alors à quoi je ressemblais lors de mon départ, et si le Denys que j'étais renvoyait la même impression que celui qu'ils avaient connus.
Je me tourne instinctivement vers le miroir situé dans un coin de la pièce. L'elfe noir qui me regardais -car indubitablement, les profondeurs jouait sur l'apparence de ceux qui la peuplait, et puis, je m'efforçais maintenant de montrer cette facette de mon héritage- avait de longs cheveux argentés, très long, et bien que correctement peigné, ils n'étaient pas souvent réellement coiffés, par manque de temps. Son teint avait viré au mauve, et reflétait l'argenté plus que le doré. Ses habits, ornés de motifs typiquement drow, étaient sombres, un peu élimés par le temps. Sur une chaînette d'argent accroché autour de son cou, étaient suspendu la petite flûte trouvé lors de l'épreuve qui lui avait permis de rejoindre l'ordre de la licorne, ainsi qu'une amulette de sélénite soigneusement astiqué, qui dénotait avec l'état défraîchi du reste de sa tenue. Du coin de l'œil, je vois Guilhem jeter à bref coup d'œil à ma ceinture, ou sont accrochés mon épée et mon petit bouclier. Je remarque alors l'absence de ma trompette, qui n'est même pas dans mes affaires mais quelque part à Ysmirstadt. Je ne me souvenais plus de la dernière fois ou j'avais soufflé dedans, privilégiant le son mélancolique et la simplicité de transport de ma flûte.
Au delà de mon apparence, mon attitude, mon regard avait changé. Loin de la naiveté qu'ils laissaient transparaître il y a des années, l'éclat qu'il renvoyait s'était durci. Je jaugeais les autres méthodiquement, essayant de déterminer la vie qui avait été la leur pendant trois ans, et lesquels pourrait tenter de fouiner dans mes activités des dernières années. L'ancien Denys ne s'en serait pas soucier, accueillant ses compagnons comme s'ils les avaient quitté le lendemain.
Je serre les mains qui me sont tendus les unes après les autres, de la même façon que celles de Venlÿ et de Sylvio, pouratnt inconnus. J'hésite devant les bras ouvert de Guilhem avant de lui rendre son accolade de façon brève et de saluer la prochaine personne qui se présentait à moi.
Mon visage ne transmet que peu d'émotion, mais je n'avais pas manqué de remarqué les félicitations qu'il recevait lors de mon entrée, ni le fait qu'il parlait de Nedryna. Et au fond de moi, peut être étais-je heureux pour eux.
Enchantées de tous vous retrouver.
Je vous entends parler de Théodore, vous confirmez donc mes craintes et qu'il est resté à la botte d'Hubert ;  Gabrielle ne mentionnait que ce dernier dans sa lettre.
Mais bon, il semble qu'un nécromancien de plus ou un de moins, cela ne changera pas la donne...
J'attends patiemment que Sylvio nous donne la traduction d'Az Aggodalom Fellegvára.
Cela ne servait à rien de poser des questions tant qu'ils n'avaient pas finis de tout nous expliquer.

[La chroniqueuse(Ewylana)]

Sylvio Morgenstern

Lorsque Denys entre a son tour Sylvio le salue dans la langue des drows Puisse la lune veillez sur toi mon frère[1] Il souris à la tentative de Guilhem Effectivement, on pourrait traduire son nom comme étant la citadelle de l'Angoisse. Vous vous en sortez bien, parler la langue locale vous attireras plus d'amitié, bien que tous comprennent la langue d'Angélus ici.

 Mais passons sur les effets d'introductions et entrons dans le vif du sujet. Les légendes sur Az Aggodalom Fellegvára sont nombreuses, et certains lui attribuent des âges ridiculement anciens. Mais nous ne sommes pas là pour parler d'histoire pour enfant. La citadelle est perchée au sommet d'une vallée, construite dans le but clair de prélever un droit de douane sur le passage. Nous avons des plans de l'époque de sa construction - il y a 400 ans, ils sont datés. Elle aurait été abandonnée suite à une défaite militaire mais les légendes on tôt fait d'embellir et de rajouter quelque drame familial la dessus. Son état c'est dégradé et la nature reprends vite ses droits par ici. Mais chose surprenante, pas de fées dans l'histoire. Les légendes parlent plutôt de fantômes. Quand Vënly et Antoine m'en ont parlé, j'ai laissé trainé mes oreilles et demandé conseil à une vielle amie. Les fées auraient effectivement occupé la forteresse avant de la déserter, il y a une centaine d'année. Celui qui les en as chassé serait un puissant nécromancien, mais je n'ai pu en apprendre plus.

 Voilà pour ma part, je ne suis pas militaire et encore moins inquisiteur, je me contente d'aider Antoine à rassembler des informations. Après tout, il est toujours plus facile de le faire quand on est ménestrel, et bien intégré dans le paysage local qui plus ait.

1.	C'est juste une salutation traditionnelle pas une révélation :p

Vënly

Pour ce qui est de nos adversaires, il vas être difficile d'estimer combien ils sont. Au moins une quinzaine de mages ont transité sur nos terres dans cette direction au cours de la dernière année. Cela ne présage rien de bon. Nous avons pu en capturer un mais il n'a rien pu nous dire de plus que ce que nous savions. Ces mages sont attirés par des rumeurs d'un rassemblement, autour d'un maître puissant qui les libèrerais du joug de l'Angélus. Ils ne savent pas ce qu'ils vont y trouver, mais après tout, ils sont en fuite et ont peu d'espoir.

J'ai déjà mené des missions de reconnaissance, espérer entrer dans la vallée sans être repérés par un éventuel gardien à la citadelle est illusoire. Les anciens savaient ce qu'ils faisaient. Par contre, deux options s'offrent à nous : passer par un col d'altitude et redescendre dans l'angle mort des tours, bien plus risqué, mais discret, ou espérer que les cartes que Sylvio a déniché soient justes. Elles indiquent un réseau de passage sous le château, dont un permet de traverser la montagne, pour fuir je suppose.

Je vous laisse choisir, je ne vous accompagnerez pas non plus, il faut bien que quelqu'un reste ici s'occuper des affaires d'Antoine.

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

La politique, Guilhem ?
La question m'a échappé. Peut-être aurait-elle été mieux posée plus tard, en privé. Ou peut-être n'aurions-nous pas eu le temps.

Tout comme l'apparence de Denys, qui m'a autant laissé dubitatif que son explication -Sylvio ne manque pas de soleil et n'a pourtant pas le teint blafard, et j'ai moi aussi combattu sous terre-, la petite information discrète de Guilhem me marque. Il semble leur être arrivé tant de choses. Pourquoi sont-ils aussi pressés ? Ou est-ce moi qui traîne ? Comme fermier et comme soldat, je n'ai pourtant jamais vu le besoin d'aller plus vite. La routine est une compagne agréable.

Peu importe. Ce n'est ni le sujet, ni le moment.

Je hoche la tête suite aux paroles de Venlÿs.
Et que quelqu'un sache que faire si nous ne devions pas revenir de cette expédition.

Tant que j'en suis à annoncer de mauvaises nouvelles, nous partirons demain matin. Maintenant que tout le monde est là, inutile de prendre plus de temps. Mais vous avez voyagé, nous avons des préparatifs à mener, alors ne nous pressons pas non plus.

[Célestin Anar'vinyamar(sweck)]

Nous pourrions faire deux groupes pour attaquer la forteresse. Un groupe qui passe par la montagne et un groupe par les tunnels. Cela maximiserait nos chances. Surtout si nous arrivons à bien nous coordonner.

Maya si je dois choisir le passage par la montagne me semble plus certain.

[Gabrielle Royer de Malvinaël(Eymerich13)]

La proposition de Célestin m'étonne. Je trouve son approche légère.
Nous savons maintenant que Théodore & Hubert sont avec un grand nécromant & au minimum une quinzaine d'autres réanimateurs de zombis & autres abominations. Bien sûr accompagnés de leurs serviteurs deux fois nés dont peut-être même des fantômes si les légendes locales sont justes.
Nos ennemis sont donc puissants & nombreux.

Nous devons d'abord nous mettre d'accord sur notre objectif. Pour ma part, je pense que notre mission n'est pas seulement d'éliminer ou capturer Hubert & Théodore, elle était aussi, voire surtout de neutraliser le leader nécromant et le reste de ses disciples.
 
Pour ce qui est du choix de la méthode, je préfère préciser que nous sommes en infériorité numérique et pas capables de les affronter en combat régulier, encore moins sur deux fronts; Théodore & Hubert ont démontré une grande maîtrise de la magie. Leur chef, si ce n'est Hubert, le sera encore plus. Nous ne pouvons pas à mon sens prendre le risque de nous diviser pour les affronter.
Je serais donc tentée par une approche discrète par les tunnels.
S'ils ne connaissent pas les tunnels et les passages plus ou moins secrets qui en débouchent, nous aurons un avantage pour les attaquer, par petits groupes et surtout par surprise. Une fois la première attaque portée, il faudra être mobiles  et aussi discrets que possible, pour continuer à les harceler en position d'avantage.

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Une montagne, il y en a. Des tunnels, pour l'instant nous n'en n'avons pas trouvé trace. Peut-être ont-ils disparu, ou ne sortent pas de la forteresse, ou n'ont jamais existé. Mais nous évitons de trop nous approcher de la muraille. Déjà pour ne pas nous faire repérer, mais surtout à cause de ses habitants du moment.
Je pense qu'on pourra mener une reconnaissance avant de nous engager trop profondément. Autrefois, on aurait pu envoyer Daïsun ...

Je préférerais que nous restions ensemble plutôt que de diviser notre maigre troupe plus que nécessaire. Un couloir de distance, d'accord, mais une demi-montagne ?

Ça me semble excessif.

Il y a aussi une possibilité qu'Hubert SOIT le grand nécromant. Nous n'avons pas de certitude sur ce point.

Autrement, je suis relativement d'accord avec Gabrielle. Son idée se rapproche de la mienne.

[Gabrielle Royer de Malvinaël(Eymerich13)]

La possibilité que j'avais déjà en tête qu'hubert soit le grand nécromant n'est pas démentie par Antoine. Cela me rassure presque...
Je préfère préciser ce que je peux faire avec Daïsun.
Alors qu'il était plus jeune et petit, je ne pouvais garder un contrôle et une communication avec Daïsun qu'à courte distance. Je peux désormais discuter mentalement avec lui jusqu'à une demi-lieu.
Daïsun ne craint pas d'être capturé. C'est un esprit céleste que je peux congédier au besoin et conjurer à nouveau. Mais je me refuse à l'envoyer dans une mission suicide. Si nous trouvons un moyen de le rendre invisible ou le dissimuler, il pourrait survoler la forteresse et nous informer sur ses occupants, s'ils se montrent en dehors des sous sols sombres & humides qu'affectionnent les morts vivants & nécromants.

[Guilhem Chandrael Milistoir (Astérion)]

Je réponds à la remarque d'Antoine concernant la politique en bottant en touche poliment : Je t'expliquerais ça plus tard autour d'un verre. Est-ce que je pense sincèrement ou est-ce que je botte réellement en touche ?

L'arrivée de Denys et, surtout son comportement, me laissent pantois. Sa froide embrassade me fait de la peine. Je suis triste de le voir tant changé. Je comprends pourquoi je n'ai pas eu de nouvelle. Il a l'air plus vieux, plus blasé, plus fatigué, plus responsable aussi. Mais je n'y peux rien, ça me fend le cœur. Je les trouve tous très détachés. Moi qui m'attendais à de chaleureuses retrouvailles, je suis servi. Le temps passe cependant et je n'y peux rien.

Je détourne rapidement les yeux pour écouter Sylvio, Venly et Antoine nous faire un résumé de la situation. Archaïque forteresse. Ruines. Fées. Fantômes. Nécromanciens. 15 ennemis. Complot. Grimpette ou tunnels. Dangers. Décès. Urgence.

Une mort certaine. Une faible chance de succès. Mais qu'attendons-nous ? murmuré-je dans ma barbe[1].

J'écoute les propositions des uns et des autres, n'envisageant pas un seul instant de mourir. J'ai promis à Nedryna de revenir de toute façon, ce n'est pas comme si j'avais le choix.

Je plussoie de rester ensembledis-je en regardant Félicien, comme pour chercher son avis. Nos quelques temps ensemble, et notre coopération, aussi bien proche que lointaine, ont laissé des traces. Félicien et moi sommes capables de faire de bons... éclaireurs. Je finis un peu en décalé, pour ne pas dire espions. En revanche, il ne va pas falloir que tout le monde se précipitent à nos basques. A moins qu'eux aussi, aient fait de significatifs progrès en terme de discrétion.

J'ai une moue pensive et avant de me prononcer sur la manière d'accéder à la citadelle je demande : Avez-vous estimer le temps que ça prendrait de passer par les montagnes ? Et avez-vous déjà tout l'équipement disponible ?

1.	que je n'ai pas, mais je suis un peu roux quand même, ça compte

[Félicien Taleasin Rotumal(zalfrost)]

Je reste silencieux un moment, écoutant les propositions des uns et des autres. Finalement, lorsque l'idée de passer par les souterrains semble acquise, je tempère l'avis général: Qu'est ce que tu attends de nous Antoine ? Les capturer ? Les éliminer ? Les surveiller et les espionner pour comprendre leurs plans ? Nous infiltrer ?
 
J'explique ma question en ajoutant: Si notre but est d'obtenir de l'information, passer par la montagne et trouver un point d'observation abrité me semble plus à propos. Nous pourrons voir si certains d'entre eux font des patrouilles, à quelle fréquence, et sur quels itinéraires... Ce sera un travail assez long, mais nous pourront à terme nous infiltrer et fouiller efficacement les lieux en prenant la place de l'un d'eux, ou quelque chose comme ça... Mon regard se porte sur Guilhem qui avait parlé de nos talents d'éclaireurs. Ce ne sont pas les seuls dont nous disposons...

Je regarde de nouveau Antoine: Par contre si notre but est une action éclair pour éliminer Hubert et Théodore, les tunnels sont tout autant valables, si ils débouchent directement au cœur de leur repère. On arrive, on frappe et on repart avant que le gros de leurs membres ne réagissent. On sera plus à l'aise dans les tunnels pour repousser des ennemis supérieurs en nombre.
Je pose donc la question... Que cherchons nous et... de quel temps disposons nous ?

Je ne le précise pas, mais j'ai conscience que la première approche nécessitera plusieurs jours d'observations en pleine nature, avant de pouvoir passer à l'action...

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Je n'ai pas été assez clair, je crois, au sujet des tunnels.

Il n'y a pas ... on ne connaît aucun tunnel.
Ils sont nombreux et nous avons déjà mené des reconnaissances de l'extérieur. Ce que je veux, c'est une opération rapide pour éliminer un maximum de nécromanciens avec un minimum de pertes de notre côté. Un raid, donc.

Nous avons préparé de l'eau bénite, j'ai quatre potions de soin que je distribuerais, Sylvio nous fournit deux parchemins d'épines pour boucher le passage en massacrant ceux qui s'y risqueraient.

Félicien, Guilhem, j'aimerais que vous soyez nos guides. Prenez un peu d'avance dans les tunnels, trouvez les trucs intéressants, menez-nous aux trucs intéressants, et on les affronte ensemble. Dans la mesure du possible.
Si vous pensez qu'il faudrait prendre le temps de faire le tour de la montagne à la recherche de tunnels, pas de problème, on fait ainsi.
Mais pour l'instant, on a pas trouvé de tunnels, on a pas de traces dans la mémoire locale de souterrains dans ce fort, rien ne laisse penser qu'il y ait des tunnels, et si je construisais un fort la première chose que je ferais c'est d'y installer une porte difficile à surveiller pour laisser venir l'ennemi à l'intérieur.

Dans ce cas, partons du principe qu'il n'y a pas de tunnels. Dans ce cas, la seule chose qu'on puisse faire, c'est passer au-dessus de la muraille en grimpant. Avec une échelle ou un grappin, j'avoue préférer l'échelle. Plus rapide, moins fatiguant à escalader.
J'en ai préparé une, il nous faudra la transporter.

Concernant le temps dont nous disposons, je comptais partir demain matin. On peut camper à quelque distance, le temps que vous fassiez un tour autour.

[Gabrielle Royer de Malvinaël(Eymerich13)]

Supprimer un maximum de nécromants lors d'un raid est un objectif réaliste. Mais il faudra assurer nos arrières et pouvoir fuir à couvert.

Pour fuir comme pour attaquer, les tunnels sont la meilleure option à condition d'en trouver une des sorties. Aussi, je pense qu'il faut prendre le temps de faire des reconnaissances poussées dans les abords de la forteresse.
Que disent vos cartes ? Peut-on avoir une chance de trouver une entrée de tunnels à partir du col ?
Ne disiez-vous pas qu'ils menaient vers les montagnes ou permettait de les traverser ?

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Je reponds à Gabrielle, un peu ennuyé. Ce n'est pas contre elle, mais je n'aime pas les tunnels et encore moins ceux dont on suppose l'existence. Ce dont je ne suis toujours pas convaincu, contrairement à Vënly.

Si, mais rien ne permet de dire qu'ils sont reliés à la forteresse. Et je n'aime pas les peut-être.

Pour l'instant, avec le plan, on a pas retrouvé le chemin censer passer sous la montagne. Est-il bien caché, sous un éboulis, un faux tunnel sur un faux plan ? Peut-être qu'il existe et peut-être qu'il a un accès aux autres souterrains sous Az Aggodalom Fellegvára. Ou peut-être s'agit-il de cartes vendues aux chasseurs de trésors naïfs, comme il y en avait avant que le château ne soit le repaire de nécromanciens qui sont un peu plus nombreux de jours en jours.

Pour moi, c'est une perte de temps. Mais Sylvio peut vous montrer les plans, si ça vous aide déjà à vous faire une idée. Ça montrera à quoi nous avons affaire à la surface, au minimum.