Hùrin s’arrête net, le cœur calme mais les sens en alerte. Son regard se fixe sur les ombres au sol… qui bougent comme les leurs, mais avec un léger décalage. Il les observe un instant, silencieux, les yeux plissés.
Ces ombres… elles ne sont pas les nôtres.
Elles nous imitent, mais sans âme.
Il se retourne lentement vers le couloir sud d’où émane la lueur étrange. Sa voix résonne doucement dans le silence du lieu.
La lumière… elle ne chasse pas l’ombre ici.
Elle l’invite.
Puis, entendant la question de Bragan, il garde un instant le silence, réfléchissant, puis répond avec calme
Les ténèbres nous observent, mais la lumière nous appelle.
Je dis qu’on suit.
Si ce lieu veut nous perdre, il l’aura fait bien plus tôt.
S’il veut nous parler… alors écoutons.