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mai 09, 2025, 14:36:30
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AuteurSujet:  Chapitre 1: La clinique  (Lu 136656 fois)

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Hors ligne lolo

  • Moine Zensunni
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Re : Chapitre 1: La clinique
« Réponse #300 le: avril 05, 2025, 11:45:06 »
   Kiley et Rebecca fouillent fébrilement les alentours de la double porte, leurs yeux balayant les murs décrépis et le sol jonché de débris, à la recherche de quoi que ce soit pour bloquer le passage. Mais tout ce qui les entoure semble inutile, trop léger ou trop endommagé pour faire obstacle. Le temps joue contre elles. Les râles déchirés des morts-vivants se rapprochent, emplissant le couloir d’un écho menaçant, rythmés par le fracas désordonné de leurs membres frappant les murs, les portes, le sol.

   Sans perdre une seconde de plus, les deux femmes rejoignent Nathan et Ethan qui se sont déjà engagés dans le long couloir en contrebas. Ils avancent tous les quatre à vive allure, le cœur battant à tout rompre, les sens en alerte. Ce nouveau couloir est un jumeau sinistre du précédent : les portes entrebâillées laissent entrevoir des chambres dévastées, des matelas éventrés, des traces sombres sur les murs, et parfois des membres inertes qui dépassent des cadres de porte comme des avertissements silencieux.

   À l'extrémité du couloir, celui-ci tourne brusquement sur la droite. Ils bifurquent sans ralentir, portés par la terreur croissante qui monte dans leur gorge comme une marée noire. Après une dizaine de mètres à peine, ils s’arrêtent net, les yeux écarquillés.

     Devant eux s’étale une large flaque d’eau stagnante, d’un gris sale, qui luit faiblement sous les rares reflets provenant des ouvertures fendues des portes alentour. L’eau ruisselle lentement du plafond fissuré, goutte à goutte, comme une horloge funeste martelant l’urgence de la situation. Mais ce n’est pas l’eau en elle-même qui fige leurs pas. Ce sont les câbles, plusieurs, noirs et torsadés, qui pendent du plafond éventré et plongent dans la flaque. Leurs extrémités sont à vif, rongées, effilochées comme des crocs mécaniques. Ils baignent dans le liquide trouble, immobiles… silencieux… pour l’instant.

   Derrière eux, les cris déformés, les grognements et les coups s’intensifient. Les pas désordonnés résonnent plus fort. Ils savent qu’ils n’ont que quelques secondes. Le moindre faux pas pourrait leur coûter la vie. Et devant, cette flaque semble les narguer, comme une mer de mort prête à les happer dans un silence électrique.

@Sgt String @MasterMurray  faites moi un nouveau jet de volonté  ;)
 

 

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