Rebecca et Ethan commencent à ressentir une tension grandissante, une colère sourde qui se mêle à l’adrénaline encore brûlante dans leurs veines. Leurs gestes deviennent brusques, impatients, comme si la frustration de tout ce qu’ils viennent d’endurer cherchait à exploser. Rebecca serre la mâchoire, les muscles tendus, les sourcils froncés. Ses yeux lancent des éclairs alors qu’elle cherche autour d’elle le moindre objet à utiliser. Ethan, lui, trépigne d’impatience, le regard enfiévré, jetant des coups d’œil en arrière plus souvent que nécessaire, comme s’il s’attendait à voir surgir l’horreur à tout moment.
À l’inverse, Nathan reste étonnamment calme. Ses gestes sont méthodiques, précis, alors qu’il tourne lentement la clé dans sa main, examinant le couloir qui s’étire devant lui. Kiley aussi conserve une maîtrise froide de la situation, les mains efficaces, ramassant sans perdre une seconde chaises, chariots renversés et tout ce qui peut servir à former un obstacle.
Rebecca et Kiley commencent à empiler les débris près de l’escalier, entassant rapidement les objets trouvés : une chaise roulante cabossée, un brancard déformé, un meuble métallique. Elles poussent, traînent, soulèvent tout ce qu’elles peuvent avec des gestes secs, leur respiration courte, les nerfs à vif. Chaque bruit métallique résonne dans le couloir désert comme un coup de marteau, amplifiant leur inquiétude.
Nathan s’éloigne lentement, avançant prudemment le long du couloir. Ses pas sont silencieux, ses yeux scrutent les plaques sur les portes et les numéros effacés par le temps ou les griffures. Ethan, nerveux, suit à quelques pas derrière, jetant des regards inquiets vers les pièces dévastées sur leur passage. Chaque chambre est un tableau macabre : lits éventrés, murs tachés de sang, meubles renversés… Et parfois, au sol, les corps sans vie de patients. Certains ont été littéralement déchiquetés, leurs chairs ouvertes comme des plaies béantes, montrant des morsures profondes et multiples. Leurs yeux morts fixent le plafond dans une expression figée d’effroi.
Au bout du couloir, les deux hommes s’arrêtent devant une double porte coupe-feu, massive et close. Nathan s’approche, cherchant la serrure, tandis qu’Ethan regarde derrière lui, ses doigts crispés, prêt à s’enfuir ou à se battre, malgré la peur qui le dévore.
Pendant ce temps, en arrière, Rebecca et Kiley lèvent la tête brusquement. Le bruit de leurs efforts a attiré l’attention. Dans l’escalier, des silhouettes apparaissent à la lumière blafarde : les morts-vivants. Ils gravissent lentement les marches, leurs mouvements maladroits mais résolus, leurs bras tendus comme pour agripper tout ce qui se trouve à leur portée. Leur peau décomposée pend en lambeaux, leurs yeux blancs brillent dans l’obscurité, reflétant une faim insatiable.
Et plus loin, à l’arrière de la horde, la créature surgit à son tour dans leur champ de vision. Massive, difforme, son corps est une masse de chair à vif, ses muscles hypertrophiés suintant de fluides. Ses bras, parcourus d’excroissances osseuses tranchantes, raclent contre les murs dans un crissement sinistre. Sa respiration est lourde, profonde, semblable à un râle. La chose se tourne vers le vacarme que font les deux femmes, ses mouvements lents trahissant une violence prête à exploser.
Rebecca et Kiley échangent un regard chargé d’une compréhension immédiate : elles n’ont plus beaucoup de temps.
@MasterMurray @Sgt String vous êtes dans un état d'énervement. Je vous laisse choisir une caractéristique principale au choix et vous avez un dé en moins sur toutes les caractéristiques liées