Message #654245

[Fan(Faust)]

Telle la Pieuvre en crise d’épilepsie, j'essaie d'enlever mes cheveux de devant mes lunettes de pilotes devenues pour l'occasion des lunettes de plongée. J'ouvre les vannes et fais sortir l'eau rentrée dans les lunettes, et après avoir vu que je suis de l'autre côté, protégée des tirs, une réflexion me percute soudain comme si l'eau venait de me provoquer un instant de génie. <pense:>Rob !

Dans mon jeune esprit de Shaolin dont le courage du Tigre (et l'amour de la Colombe) subsiste, il est hors de question de l'abandonner ici, et je ne sais pas si il va revenir...<pense:>Il va revenir, FAN, il va revenir ! Il est fort, et débrouillard et... Mon visage rosit tandis que je m'accoude à l'avion et remonte tant bien que mal pour pénétrer à l'intérieur. Gêne qui laisse la place à une gêne encore plus grande quand je pense au démon coq et à son baiser. Je me sens sale, comme si j'avais trahit quelqu'un...

L'image de Rob s'insinue dans mon esprit, et la volonté du Feu de Shaolin compense mon état aussi détrempé qu'un linge. Tandis que je vais aller dire à LaFleur d'un pas décidé qu'on ne quittera pas l'endroit sans tout le monde (et surtout Rob), je passe devant ce que je me souviens être une "mitrailleuse". Je plisse les yeux. Je n'aime pas ces armes, mais c'est une situation d'urgence. Je m'assieds donc devant la mitrailleuse (celle qui est du bon côté pour tirer sur nos amis ) et essaie tant bien que mal de donner le change en appuyant sur la détente, comme je l'avais vu faire dans un film en regardant les méchants devant moi :
- «Vous vous commencez à m'baver sur les rouleaux de Fan, hein ! Prenez ça, mes cocos !», criais-je avec les lunettes trempée sur un front ruisselant dans ce medley de tirades de vieux films qui sort tout naturellement avant que l'enfer ne se déchaîne (ou pas).

Dans la face des Cocos ! Lance 1d20

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