Le souffle court, il me faut quelques instants avant de pouvoir m'exprimer.
Courir, et rire en même temps, cela ne fait pas bon ménage.
Je n'en suis pas moins consciente qu'avant notre odyssée, jamais je n'aurais pu tenir la distance.
Evidemment je ne manque pas de me rengorgée en remarquant la lueur admirative de son regard.
— Que voulez-vous mon cher, risquer sa peu en permanence, poursuivi par une IA démente, n'a pas que des désavantages.
Contournant adroitement Anton, je m'adosse contre la porte.
Je fais mine de le sermonner, en n'étant, j'en suis sûre, pas convaincante pour un sou.
— Monsieur je ne vous félicite pas; il semblerait que vous vous soyez laisser aller durant mon absence.
Je fais mine de réfléchir.
— Pour la peine, je vous condamne à pourvoir à mon bon plaisir, jusqu'à ce que je rende les armes.
J'espère vous voir à la hauteur.
Puis n'y tenant plus, je l'attrape part le bras, l'attirant tout contre moi, retrouvant bien vite le contact de ses lèvres.