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mai 10, 2025, 05:01:09
Le forum Planète Rôliste existe depuis 2006, il a pour vocation de promouvoir les jeux de rôles (JdR) et permettre de jouer des parties même pour ceux qui n'ont plus de table à disposition (au sens propre comme au sens figuré), à l'écrit en "Play by Post", grâce aux très nombreux outils à disposition, ou en chat vocal/vidéo pour ceux qui le souhaitent. Les expatriés, les nomades, les timides, les boulimiques du JdR, les petits nouveaux, les peujs et les meujs, tous sont les bienvenus au sein de notre communauté.

AuteurSujet:   Monsieur le directeur  (Lu 83862 fois)

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Hors ligne Cathleen
(blackclaw)

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Re : Monsieur le directeur
« Réponse #250 le: avril 11, 2025, 23:41:33 »
Routine, monotonie, habitude des mots qui fut un temps m'auraient fait fuir à leur simple évocation.
Aujourd'hui, après toutes nos péripéties, il me font l'effet d'un doudou de mon enfance.
Cela ne durera pas bien sûr, je me connais trop bien et d'ici peu j'aurai certainement envie de tout envoyer bouler.

La patience n'est pas la plus grande de mes vertus et je ressens malgré tout une certaine frustration.
Ce n'est pas tant de n'avoir encore rien trouvé qui m'agace, que le sentiment de n'avoir pas avancé.
De ne pas voir diminuer la masse de documents à compulser.

Heureusement qu'il y a des dérivatifs. Kairos qui exaspère mon père, moi qui exaspère aussi mon père lorsque je lui fais remarquer que je me suis trouvée un digne successeur pour le faire tourner en bourrique.
Et surtout notre joyau entre tous, qui chaque jour s'ingénie à s'inventer une nouvelle marotte.
Sa trouvaille du jour me faire rire aux larmes, autant par ses mimiques que par Crysa ne sachant plus à quel sein se vouer.

— Tu devrais avoir plus de succès avec une écuelle et du lait, ne puis-je m'empêcher de lancer en pouffant.

Je manque de m'étrangler avec une gorgée de café quand la voix, sa voix parvient à mes oreilles.
Me contrôlant pour poser ma tasse, sans tousser comme une sotte, je ne tourne pas de suite la tête.
Quand enfin je le fais, je me retiens de me lever pour lui sauter au cou comme la jeune femme de bonne famille que je suis.
Mon sourire éclatant, parle pour moi.
"Where there is no imagination there is no horror." - Arthur Conan Doyle

 

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