Message #1175290

[moontaz]

Crysa

S'il n'était pas cruel il aurai du interdire ceci, fait la jeune femme en tirant doucement sur une baleine de  son corset. C'est infernal ! Comment peut-on vaquer à ses taches quotidiennes avec cela?.. Se rendant compte que visiblement les nobles n'ont que faire des taches à accomplir, elle soupire: et même comment s'occuper des enfants ainsi ?

Théodore

La plupart des femmes de la noblesse ne s'en occupe pas, il y a des nourrices et des gouvernantes pour ça.

Les yeux de Crysa s'agrandissent de surprise et la jeune femme pincent les lèvres dans un petite moue désabusée et désapprobatrice. Mais elle ne rajoute rien et tourne son regard vers les fenêtres essayant de percer la nuit tombée.

Cathleen

Majordome

Monsieur est parti avec la petite calèche Valion le cocher et Erza le valet de pied. Je pense qu'ils ne devraient pas tarder Ma Dame.

Comme pour lui donner raison, un bruit caractéristique se fait entendre, suivit peu après d'une cavalcade de pas alors qu'Opale déboule dans la pièce, habillée de neuf et tenant dans ses mains un trésor !

Opale

Maman! ...gade poupée !

La petite s'arrête net, ouvre de grands yeux et tourne son regard vers les autres figures féminines, l'air stupéfaite.

Anton

Tu vois, je t'avais dit que maman aussi aurait une nouvelle robe ce soir. Désolé si je vous ai causé quelques inquiétudes. J'avais oublié que même haute comme deux pommes, une demoiselle reste une femme en puissance. Et votre fille ne manque ni de caractère, ni de détermination. Elle a très vite compris ce qu'était une poupée, sauf qu'elle voulait une poupée : " comme maman" ! Et bien j'ai appris, ajoute-t-il avec un sourire amusé- qu'une poupée brune, cheveux bouclés et aux yeux foncés est chose très rare.

Opale, elle, a tendu son trésor pour le montrer à sa mère.

Théodore

Et bien puisse que nous sommes tous là, autant passer à table. Je meurs de faim et j'imagine que vous aussi !

Vous passez donc dans la pièce attenante. Le dîner bien que raffiné est loin des chichis protocolaire du Palais mais vous fait à tous un bien fou. Personne ne semble bouder son plaisir et les sujets de discussions sont légers et plaisants. Outre les exploits individuels d'Eric ayant maîtrisé un étalon fougueux, Kaïros ayant avalé d'une traite les deux livres qu'on lui a prêté, Opale attire l'attention par des phrases bien senties qui vous font sourire parfois et oblige sa mère à appliquer déjà une politique éducative empreinte de fermeté mais aussi de bienveillance.
C'est à la  fin du repas, au moment de servir le café, qu'Anton vous demande :

Anton

Je suis désolé de revenir à des préoccupations plus délicates et difficiles, mais notre conversation de cet après midi ne me permet pas de saisir tout ce qu'il vous est arrivé. Si vous vous en sentez capable, j'aimerai que nous repassions dans le salon pour terminer celle ci .