Message #1159964

[Quilindra(Ilmakis)]

D'une voix triste, Quilindra répond à Eldakan.

Cette forêt est complètement corrompue par la teinte des Abysses, le Prince Démon Treerazer en a prit possession et en a fait son domaine. Malgré la vaillance de notre peuple, nous n'avons jamais réussit à reconquérir cette forêt et à la rendre à la Nature. Tant la faune que la flore porte la teinte indélébile du Mal et du Chaos sans compter les démons, mineurs ou majeurs qui la hante ... fort heureusement, d'après ce que j'ai pu lire, le domaine du Conseil semble protégé d'une manière ou d'une autre de la vue des démons. Un ancient pacte peut-être ou une magie oubliée ? Nous ne devrions donc pas avoir à faire aux démons qui hantent cette forêt, juste aux membres du Conseil. Comme je l'ai indiqué, c'est une cachette parfaite pour ceux désirant comploter contre la reine. Seul des fous oseraient passer par le chemin que nous venons d'emprunter et c'est le seul que des ennemis du Conseil peuvent utiliser pour accéder à leur forteresse.
A notre sortie, je ne suis cependant pas certaine que nous seront directement dans leur forteresse, il se peut que la porte soit gardée par des démons. De quel type, je n'en ai aucune idée, mais j'espère que depuis les décennies où plus aucun voyageur ou envahisseur n'est sortit, le lieu soit déserté ou que les gardiens qui y sont ne soit plus aussi vigilant ni aussi puissant qu'au fait de la garnison menée par l'ancienne Banshee.

Se tournant vers Númendil elle répond d'une voix mélancolique J'ai des capacités certes, et des connaissances qui nous auront permis d'arriver jusqu'ici. Toutefois, pour le combat final, je suis désormais certaine que c'est la Chance qui vous a guidé jusqu'à moi et que la bénédiction que m'offre ma déesse doit être passée à quelqu'un qui pourra finir la mission que je me suis donnée à la mort de mon compagnon, la fin du Conseil.
Je comprends votre point de vue et je vous suis grâce de votre confiance en moi. Je serai fière de porter en moi la grâce de ma Déesse pour vous accompagner jusqu'au bout de notre mission.
Je ne veux imposer à quiconque cette bénédiction, et je n'insisterai pas. C'est un don désintéressé qui s'adresse à ceux prêt à recevoir.
Peut-être en suis-je assez digne, mais je pense que chacun d'entre vous, l'est plus que moi au vu de vos actions.

Je l'offre maintenant, car au delà de cette porte, je ne sais pas si nous aurons d'autres occasion de prendre le temps d'en discuter.