Hùrin reste figé, les yeux rivés sur l’épée longue fichée dans le crâne blanchi d’un dragon, sa lame traversant l’os comme si la créature n’avait jamais été qu’un vulgaire animal. Le métal poli reflète la lumière vacillante de la torche, révélant des gravures fines représentant des scènes de combats contre des dragons. La garde est sculptée en forme d’ailes repliées, et le pommeau, orné d’une gemme rouge sombre, pulse d’une chaleur magique presque palpable. Une aura ancienne et puissante émane de l’arme — la magie d’une tueuse de dragons, concentrée et intimidante.
Absorbé par cette vision, Hùrin ne remarque pas le piège qui se déclenche et où Bragan chute. Il sursaute seulement en entendant le bruit, puis se penche vivement au bord.