Message #499030

[Green Tentacle]

A terre:
Au fur et a mesure que Louis cours vous croisez de plus en plus de civils qui cavalent dans l'autre sens, en complet désordre. Finalement vous vous retrouvez seul dans la foret. Il n'y a plus personne autour de vous, les maigres "habitations" sont désertés et certaines ont été saccagées violemment. Louis s'arrete et fait signe a ses deux suiveurs.

"C'est là que ça commence. Z'avez vu l'état des baraques. J'branche l'infra rouge et je vous tuyaute"

Il n'y a plus un bruit autour. Même la foret semble s’être arrêtée de respirer. Louis et Paul avance plus doucement maintenant, se fiant a leurs sens cybernétiques. Les arbres projettent des ombres inquiétantes et il est difficile de ne pas imaginer ce qui peut s'y cacher.
Un craquement sur la droite surprend tout le monde. Mais rien ne se passe. Le silence n'est troublé que par un sifflement bref suivit d'un son mat. Paul fait un pas en avant et regarde, incrédule, la lance végétale qui fait saillie de sa poitrine.
Quelque secondes plus tard une séries d'épines poussent brusquement sur la lance et le jeune homme s’effondre, le thorax a moitié ouvert.
Passé une seconde de silence, Louis, taché du sang de son camarade, braque son fusil sur l'origine probable de l'attaque et vide son chargeur en criant.
Le fusil crache flamme et plomb jusqu'au clic fatidique d'une chambre vide. Louis est alors fauché par une ombres vive surgit de sa gauche.
L'Edeinos qui l'a renversé ne lui laisse pas le temps de reprendre ses esprits et lui arrache la gorge avec ses crocs.

En l'air:
Anne hausse les épaules tout en faisant signe a l'un de ses hommes pour qu'il se mette a la porte avec le fusil laser.
Dans le casque, la voix du pilote se fait entendre:

"éh, regardez la en bas. Je crois qu'il y a du grabuge

De fait, au travers des arbres vous pouvez apercevoir les lueurs saccadées d'une fusillade
.
"Nous y voila... Fait nous descendre et couvrez nous le temps que l'on mette pied a terre

L'hélicoptère fait un virage serré et se met rapidement en vol stationnaire au dessus d'une zone moins boisée non loin des lueurs aperçues. Des cordes sont lancés et les Tris descendent lestement. Une fois a terre ils délimitent un périmètre tout en scannant les alentours jusqu'a ce qu'Anne les rejoigne.

"Ouvrez l'oeil et trouvez moi ces peaux vertes."

Le petit groupe se dirige vers l'origine des tirs.