La longue descente débute.
Tout d’abord sereine, je me sens de plus en plus oppressée à mesure que l’ouverture rapetisse, avant de disparaître complètement.
Je ne saurais dire à quelle profondeur nous sommes, n’ayant pas eu l’idée de compter le nombre de pas parcourus.
Profitant de la largeur du chemin, je reste aux côtés de Rebecka, me demandant, en regardant le sol métallique, comment a bien pu être réalisé un tel prodige.
Arrivée dans le hall, mes yeux s’écarquillent.
Tout d’abord, je me sens toute petite devant l’immensité du hall.
Pourquoi un tel gigantisme ? Etait-ce juste pour impressionner, rabaisser d’éventuels visiteurs, ou était-ce pour des raisons pratiques que je ne suis pas pressées de connaître ?
Ensuite, impressionnée par la quantité de choix qui s’offrent à nous, promesse de longues pérégrinations et assurance de très rapidement se perdre dans ce qui préfigure un labyrinthe.
Enfin, ébahie devant l’étrangeté, la magnificence de la végétation, quelque peu effrayante, qui s’offre à nous.