Acte II Chapitre 1 : Mages et fantômes

[Félicien Taleasin Rotumal(zalfrost)]

Je regarde Denys, puis Guilhem parler aux enfants avec les lèvres pincées. Non pas que je sois forcément en désaccord avec eux, mais j'ai peur des conséquences d'une erreur de jugement. Je reste donc silencieux à leur sujet, et fais un geste dans les couloirs que nous avions exploré avec Célestin et Guilhem en expliquant à voix basse avec l'aval de mes camarades éclaireurs: De mémoire il y a un dortoir par ici, c'est ça ? Et dans ce couloir là j'ai trouvé deux débarras et la trappe pour monter au niveau supérieur. Je propose de nous occuper des types endormis, avant de monter à l'étage... Je n'ai pas envie que nous soyons pris entre le marteau et l'enclume en cas d'alerte générale.[1]

1.	Même combat, je propose d'entrer avec le sort de silence de Gabrielle et de les assommer d'un bon coup de matraque puis de les stabiliser (j'ai le cantrip si besoin) et les ligoter... Au pire il doit y avoir des cordes dans les deux salles de débarras que j'ai trouvé.

[Gabrielle Royer de Malvinaël(Eymerich13)]

Personnellement, je suis complètement indifférente aux gestes compatissants de Guilhem & Denys, ces enfants demeurent dangereux, sans doute fanatisés. Qu'avoir été les victimes d'Angelus les ait poussé à rejoindre les nécromants est un fait. Qu'ils s'en repentiront, juste un espoir.
Tu as raison; Reprenons vite le nettoyage de l'étage. Je propose de procéder de la même façon, zone de silence et entrée soudaine mais discrète pour les estourbir, un à un. 
Je pointe mon regard vers Denys & Guilhem : N'oubliez pas le noir dessein de ces nécromants. N'hésitez pas à riposter, tous ne sont pas aussi pusillanimes que ces enfants.

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Oui. Reprenons, avec ou sans sort de silence. On les voit, on les neutralise.
C'est bien les diables s'il ...

Antoine s'interrompt, regarde vers les tunnels, où sont leurs prisonniers. Il reprend, l'air de rien.

Bref, on reprend comme prévu.

[Célestin Anar'vinyamar(sweck)]

Je suis prêt à enchaîner. Le temps tourne et nous en sommes toujours au même point.

[Félicien Taleasin Rotumal(zalfrost)]

J'adresse un signe de tête à mes camarades, puis je reprends la tête du groupe en direction de la porte où doivent dormir d'autres magiciens... Je ne sais pas j'espère qu'il s'agit d'autres enfants, ou de véritables menaces, perturbé en repensant soudain à ma demi-sœur et aux difficultés qu'elle va rencontrer tout au long de sa vie si l'empire ne change pas.

Une fois devant cependant, je force mon esprit à se calmer, je vérifie la serrure pour m'assurer de pouvoir ouvrir, je prends ma cane rapière dans une main, et ma dague dans l'autre, puis je fais signe à Gabrielle de commencer son sortilège, attendant son aval pour ouvrir.

[Guilhem Chandrael Milistoir (Astérion)]

Je suis, espérant ne pas retomber sur des enfants. Et je garde en tête que je cherche le cœur d'un arbre... J'ai fait une promesse.

[La chroniqueuse(Ewylana)]

Vous continuez d'avancer lentement mais méthodiquement, laissant à l'arrière Denys pour surveiller vos prisonniers. Les enfants semblent surpris de voir Théodore ainsi maîtrisé, mais celui ci se contente de secouer la tête d'un air las.
Heureusement pour vos conscience l'étage n'abrite pas d'autre enfants et vous massacrez donc les nécromanciens sans remords ni difficulté. Vous progressez de cette manière à travers le château mais ne voyez aucune trace d'Hubert ni du cœur de l'arbre.

[Félicien Taleasin Rotumal(zalfrost)]

Après avoir nettoyé l'étage, je propose: Je crois qu'il est temps de monter à l'étage? Gabrielle, tu peux vérifier qu'il n'y a pas de magie de protection sur cette trappe ?

[Gabrielle Royer de Malvinaël(Eymerich13)]

Avec quelques approches silencieuses, nous nous débarrassons progressivement de nos ennemis dans l'étage.
Voyant l'étage nettoyé, j'en arrive à la même conclusion que Félicien, il allait falloir monter à l'étage supérieur.
Je temporise cependant ses ardeurs : je suis bien d'accord, mais j'aimerais laisser encore une chance à Théodore de tout nous dire. 
Je fixe le nécromant et lui murmure: Comme tu le vois, nous n'avons pas besoin de toi pour avancer dans la citadelle. Si tu as quelque chose à nous dire qui pourrait en jouer en ta faveur, c'est maintenant.
Je rabaisse le bâillon de Théodore d'une main, de l'autre, je maintiens une dague contre sa poitrine, prêt à le  saigner s'il crie.

[Guilhem Chandrael Milistoir (Astérion)]

Je préférerais monter de suite, moins on reste, mieux c'est. Et j'ai encore cet artefact, ce cœur à trouver. Et puis s'il avait voulu nous dire quelque chose, il nous l'aurait déjà dit.

On a fait tout le tour de l'étage déjà, je me remémore combien de moyen de monter on a trouvé. Je me demande même s'il ne serait pas intéressant de passer par l'extérieur : je jette un coup d'oeil par une ouverture.[1]

1.	Parce que je ne me rappelle plsu des escaliers... Puis je suis monte-en-l'air alors bon, les fenêtres, pourquoi pas.

[La chroniqueuse(Ewylana)]

Théodore

Si vous cherchez Hubert vous ne le trouverez pas ici. Vous pourrez capturer tout les nécromanciens que vous le souhaitez, il n'y a que moi qui puisse vous aider à le retrouver, il ne partage guère ses secrets.

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Je me tourne vers Théodore, un peu surpris, mais hoche la tête.
Une chose à la fois, mais je te remercie pour l'information.
On en discutera une fois vos acolytes hors de combat. Je suis même surpris qu'il te les ait partagé, ces secrets.

[La chroniqueuse(Ewylana)]

Théodore

Il ne me les as pas partagés, je l'ai est découverts. se contente de répondre Théodore

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Oh ?
... Ça les rend plus intéressants, je t'accorde ce point.

C'est bon à savoir, mais ne nous avance pas pour le moment.
Priorité, les derniers nécromanciens. Ensuite, interroger Théodore, apprendre ce qu'il sait.

[Guilhem Chandrael Milistoir (Astérion)]

Moi qui me voyais déjà monter à l'étage supérieur, voire carrément passer par une fenêtre, je me retrouve à écouter Théodore.

J'ai un soupir bref mais puisqu'on y est : As-tu vu un cœur ? En as-tu entendu parler ? Je veux savoir où il est.

Je dégaine ma dague et m'approche de lui, pointe en avant. Ce n'est pas trop mon genre. Mais on est loin d'un enfant manipulé... C'est comme ça que ej le considérais il n'y a encore pas si longtemps, mais cela fait pourtant belle lurette qu'il fait ses choix lui même. Et je n'oublie pas ce qu'il a fait au village.

[Gabrielle Royer de Malvinaël(Eymerich13)]

Je m'impatiente. Théodore se perd à nous faire perdre notre temps. Je me rapproche le bâillon devant moi, de façon ostentatoire.
Théodore, Ce n'est pas comme cela qui tu sauveras ta peau en montrant ton repentir. Arrête ce jeu de devinettes et donne nous de vrais informations.
Hubert est-il dans la citadelle ? Dans les profondeurs ? Sur un autre plan ?
Combien de nécromants résident encore dans l'étage supérieur ?

[La chroniqueuse(Ewylana)]

Théodore

Un cœur ?.... Théodore fronce les sourcils comme surpris par la question de Guilhem, mais ne semble pas s'inquiéter de la dague pointée sur lui Ta capacité à laisser trainer tes oreilles au bon endroit m'épateras toujours Guilhem, et j'avoue être surpris que tu est pu en entendre parler, mais je ne vois pas pourquoi tu chercher un organe sanguinolent. Oui j'ai entendu parler du cœur de la forêt, il est en possession d'Hubert actuellement. Peut être le trouverais vous dans son laboratoire, dans l'autre tour mais je serais surpris qu'il ne l'ai pas sur lui. Il se renfrogne cependant à la réaction de Gabrielle Je l'ai dit à l'instant, Hubert n'est pas dans cette citadelle. Si vous tenez vraiment à le savoir, il est partit dans la forêt de Brekiliende, mais ça ne vous avanceras pas beaucoup. A l'étage ce sont les réserves, a moins qu'un gamins ne soit retourné chapardé des vivres vous n'y trouverez personnes. Vous avez déjà massacré ou capturé les nôtres dans cette aile. Il en reste une dizaine dans l'autre aile, et probablement quelques uns de garde au laboratoire, plus ceux dehors mais ça.... je ne vois pas Daisun, j'imagine donc que tu l'a envoyé en repérage. 

[Guilhem Chandrael Milistoir (Astérion)]

Je remballe ma dague dès que j'ai l'information, et je me détourne. Je ne veux pas l'écouter plus longtemps, j'ai ce que je voulais.

Je vais au laboratoire.

Je déclare ça comme un fait. De toute façon, on ne doit pas traîner, et il faut nettoyer le bâtiment, puis emmener ces enfants... à l'abri quelque part, mais sous bonne garde quand même.

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Après la réponse de notre prisonnier, je commence à me tourner vers les autres.

Merci.
Bon, on finit de mettre de l'ordre dans la forteresse des nécromanciens et une fois les choses en ordre, on pourra partir à la recherche d'Hubert.

Je reviens sur Théodore.

Par chance, tu sais ce qu'Hubert est parti dans la forêt ? Et que voudrait-il faire de ce "cœur de la forêt" ?

[Célestin Anar'vinyamar(sweck)]

Je t'accompagne Guilhem. Ça me fera un peu d'exercice.

Espérons tomber sur quelque chose de plus résistant que des enfants cette fois.

Je ne serais pas contre un petit challenge. J'ai comme l'impression que nous sommes arrivé après la fête.

[Gabrielle Royer de Malvinaël(Eymerich13)]

Je remballe mon bâillon et montre clairement des signes de satisfaction à Théodore :
Voilà qui est mieux, ces réponses semblent précieuses & pertinentes. Reste à savoir si elles sont justes.

Et en secret, je m'avoue à moi même que Théodore n'a pas tord. Je ferais bien d'envoyer Daïsun inspecter l'autre aile. Aussi, mentalement, je suggère à mon familier d'aller inspecter l'autre partie de la citadelle, en lui recommandant bien entendu d'être le plus discret possible.

Alors que je donne mes dernières directives, voilà que Guilhem & Célestin prennent idée d'aller seuls au laboratoire :
<pense:>Qu'Elpida me protège des fous autant que des nécromants !
Dites vous deux, n'êtes vous pas fous ? Patienter une demi heure qu'on en ait fini ici vous insupporte tant que cela ?
Surprendre nos opposants vous semble-t-il si facile ? C'est pourtant la voie de la prudence et de la sagesse.

[Antoine Sosseniel Courmier(Kaochi)]

Je rebondis sur les paroles de Gabrielle. Maintenant qu'elle le dit, je me dis qu'elle a bien raison.

Oui, comme dit Gabrielle. On passera à ce laboratoire. On peut même en prendre la route maintenant.
Mais se séparer en tout sens n'a pas de sens.
Pas en pleine bataille, maintenant.

[Guilhem Chandrael Milistoir (Astérion)]

Je passe une main dans mes cheveux pour dégager une mèche collée par la sueur et la poussière, et je m’avance de quelques pas, assez pour me faire entendre sans hausser la voix. La pierre froide renvoie l’écho de mes pas et la forteresse semble déjà refermer ses mâchoires. Je jette un regard à Gabrielle, sans aucune hostilité, juste un mélange d’estime et d’urgence qui me ronge lentement.

Gabrielle, je t’admire, vraiment. Tu pourrais faire parler un rocher s’il te restait assez de temps… mais là, ce n’est plus du roc, c’est du pus.

Je désigne Théodore d’un mouvement de tête avant de regarder les couloirs sombres qui nous entourent. Et pendant qu’on bavarde, la forteresse grouille encore de nécromants, voire de morts-vivants.

Je respire, longtemps, avant de reprendre. Je ne cherche pas à blesser, juste à la ramener à la réalité.
Si on pouvait garder les confidences pour plus tard, je préférerais qu’on s’occupe d’abord de ceux qui peuvent encore bouger : tu sais, ceux qui essaieront de nous tuer.

Je me tourne légèrement vers la direction que j'avais entrepris de prendre. L’idée de traîner ici plus longtemps me donne la nausée.
Théodore aura tout le loisir de nous mentir à nouveau quand le château sera nettoyé, mais pour l’heure… j’aimerais bien qu’on vive assez longtemps pour qu’il puisse recommencer.

Je pointe du pouce la trappe vers le premier étage.
Sans compter que si on veut surprendre qui que ce soit ici, mieux vaut avancer avant le prochain changement de garde. Sinon, ce n’est pas eux qui seront surpris.

Je ne souris pas. Pas cette fois. J’ai déjà trop attendu, et trop entendu aussi. Et je ne veux pas prendre le risque de laisser les enfants ici si nous échouons.

Moi, j’avance.

[Gabrielle Royer de Malvinaël(Eymerich13)]

Guilhem était inconsistant et je comptais le démontrer.
Guilhem, personnellement, je doute encore de Théodore et cela m'oblige à procéder avec méthode.
Soit Théodore nous ment, et, aller directement au laboratoire, ce que ses propos nous pousse à faire, signifiera notre perte.
Sans doute parce que nous serons pris à revers, par ceux cachés là-haut, tandis qu'il a tenté de nous dissuader d'aller visiter l'étage supérieur.
Soit il dit à la vérité, et, nous n'avons aucune contre indication à vérifier ses dires, en montant d'abord dans les réserves.
Bref, nous n'avons rien à perdre sinon quelques minutes.

[Guilhem Chandrael Milistoir (Astérion)]

Je lève les yeux au ciel, sans la regarder.

Pendant que tu interroges le prisonnier, je vais faire ce que je sais bien faire : de la reconnaissance. De l'autre tour dis-je très sérieusement.

Elle est têtue comme une mule. Elle a déjà passé tout le temps de la reconnaissance de cette étage-ci à interroger Théodore, sans compter le moment où nous étions même tous dans la chambre. Qui sait quand elle estimera qu'elle a enfin terminé ? D'ailleurs, qui ne lui dit pas qu'il veut simplement nous faire perdre du temps ? Si elle veut faire avec lui un concours de rhétorique très bien. En d'autres circonstances j'eus pu trouver ça amusement, mais là, non.

Je m'engage jesaispasoù[1] pour me rendre à l'autre tour.

Célestin... Comme tu veux. Félicien ? demandé-je en me tournant vers l'autre découvreur.

1.	le chemin de ronde ?