..Et Maintenant ?

[moontaz]

"Ben"

Tu n'es pas le seul à être surpris et d'ailleurs Kaïros ne peux s'empêcher de s'exprimer à haute voix :

kairos

Woua ! J'ai été servi par l'Empereur ! La vache ! Ca claque !

Ce qui fait tourner la tête au dit Empereur.

Anton

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je sais appuyer sur un bouton, et porter une tasse ! Par contre...et cela est le conseil d'un empereur... ne vous en vantez pas, ce serai le meilleur moyen pour que vous finissiez par mourir après des jours d'agonie. C'est le grand jeu de la cour ces dernières semaines.

Puis Anton retourne vers sa femme sans manifester aucune expression :

Anton

Ce n'est qu'une tasse de café Rebecka...une simple tasse de café.
D'ailleurs, il en prend une gorgée avant de continuer:
Vous  êtes disparus depuis dix mois...et ta première question c'est : Est ce que c'est rapide ? Oui... C'est ce qu'on trouve de plus rapide sur l'Empire. Mais moi aussi j'ai des questions.. il manque une personne à votre groupe, même si elle a été remplacée par d'autres qu'il faudra me présenter... Où est ta camériste Rebecka? Marine, Marietta, ou je ne sais pas quel était son prénom ? N'était- elle pas avec.. . Vous ?

Question visiblement ouverte à tous.

["Ben"(Rhajzad)]

Je l'avais sous les yeux, mais n'ai pas eu le temps : je suis encore en train de lever une main libre vers Kaïros, quand il ne peut pas s'empêcher de réagir...
L'instant est figé. Heureusement, aucun indésirable à l'entour... et l'Empereur précise aussitôt le danger -sans s'offusquer-.
Mon geste se mue en un signe de l'index pour aller clore mes lèvres, à l'attention de notre jeune ami -et sauveur, aussi- à qui j'adresse un regard sans équivoque. ("Les gros yeux" comme dira Opale... plus tard).
<pense:>Inutile de préciser que les nouvelles de la cour ne m'étonnent guère.
On doit être en pleine guerre... larvée.
Dix mois donc, cette confirmation a le mérite de clarifier. LA situation. Pour moi. Le délai est trop court pour que tout ait -réellement- changé. J'aime autant : déjà que c'est dur de savoir où on en était...

L'échange entre Anton et Rebecka est épouvantablement... triste. Glacial. Malheureux, je dirais.
Il me... ils me font de la peine.
Je ne peux m'empêcher de me redresser, et de me rapprocher d'eux.
De Rebecka, surtout.
En lui tendant mon gobelet :
Dame, vous savez que vous pouvez le verser dans le mien. J'ai l'habitude d'être cible...
Puis l'Empereur pose question inattendue...
<pense:>Marine... Marietta ?!?
La boulangère du secteur 1 ?
Non, c'était Myriam !
La camériste de Cathleen...
Alors... Marietta !? où j'ai entendu ça ?!
y'avait la mamie Antonietta...
Je plisse les yeux et inspire profondément... la mémoire... ma mémoire !

[moontaz]

Crysa

Ben !!

Crysa s'est levé..blême,  fixant l'Empereur avec des yeux écarquillés.

Je suis désolée...ils ne pensaient pas cela...

Un coup bref est frappé dans la même seconde :

Gohan

Anton, on est prêt, mais Rakesh propose de rester à Tanz, pour attendre Ymir et les autres. C'est une bonne idée.

Le garde s'arrête, prend conscience de la pose des protagonistes et ses yeux se rétrécissent durement.

Anton

Bien, qu'il fasse cela.
L'Empereur pose sa tasse après l'avoir vidé d'un coup, et se lève.

Il nous faudra environ une heure et demi pour arriver chez Théodore.

Puis sans vous regarder plus, il passe devant Goham et sort de la pièce.

Gohan

Tu vas piloter ? La stupéfaction est parfaitement lisible dans sa voix. Anton mais... !

Le garde  vous désigne de la main et  fixe stupéfait l'Empereur sortir sans un mot. Puis son regard glisse de l'Impératrice au Maître du protocole et clairement, il est criant de haine.

Gohan

Bougez pas d'ici .

Et sur cette menace non voilée, il quitte lui aussi les lieux.

[moontaz]

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[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

Ce n'est pas le café, le problème.

Je le garde en main. Il est chaud. C'est tout de même agréable.
Je guette sa réaction quand je dis ça. J'hésite, j'ai quelque chose à dire, quelque chose d'important mais j'ai besoin de voir sa réaction avant. Parce que même si je ne crois pas qu'il ... il n'a rien à y gagner, mais je veux être sûre.

Ma camériste ? Marietta ? Je n'ai pas souvenir d'une telle personne, ou plutôt, j'ai le souvenir de nombreuses personnes qui se sont affairées, à un moment ou un autre, à m'apprêter. Je pense à une réponse, me dit qu'il y a peut-être un piège. Cathleen a dit avoir perdu la mémoire. Me teste t-il aussi ?

Il n'y avait que nous, quand nous nous sommes réveillés, loin d'ici.
Et un cinquième, du nom de Cristobal.

[Cathleen(blackclaw)]

Je frissonne alors que nos deux corps se sont détachés l’un de l’autre, bouleversée de sentir que l’effort que cela demanda, fut tout aussi considérable pour lui.
Anton… <pense:>il faut que j’arrête de l’appeler comme ça, qui prépare du café pour tout le monde…
J’ai du mal à en croire mes yeux, et j’aurais pu voir que je n’étais pas la seule dans le même état d’esprit si je n’avais ne serait-ce que jeté un coup d’œil en direction de mes compagnons.

Je prends le café tendu par l’Empereur, goutant encore une fois son contact, si fugace fut-il.
Je hume le parfum délicat de ce breuvage que je me souviens maintenant apprécier tout particulièrement, puis humecte mes lèvres sans en boire, le trouvant un peu trop chaud à mon goût.

Je trésaille, sentant une fois de plus mes joues rosir, quand Rebecka s’adresse à moi.
J’aimerais me confier à elle, mais que vais-je bien pouvoir lui dire. Ma seule certitude en cet instant, et de ne pas souhaiter lui mentir.

Je ne peux saisir ce que Ben glisse à Crysa, quelques paroles réconfortantes j’imagine.
Je ne me pense pas très douée pour me mettre à la place des autres, pourtant, je serais surprise qu’elle ne soit pas inquiète, apeurée, de voir ses pires craintes se réaliser.

Je n’ai guère le temps de plus m’appesantir, car le bouillonnant Kairos, ne peut s’empêcher de surréagir.
Je ne peux guère lui en vouloir, et pour la première fois osant regarder en direction de mes compagnons je lui fais les gros yeux.
Nouveau schisme, Anton ne se formalise pas et offre même gentiment un conseil au jeune impétueux. Il y a décidément quelque chose que je ne comprends pas…

10 mois, cela fait donc 10 mois que nous avons disparus, un long laps de temps et bien court dans un sens, au regard de tout ce que nous avons vécu.
A l’évocation de la camériste de Rebecka, je fronce les sourcils car sur le coup elle ne me revient pas.
Je crains l’espace d’un instant, n’avoir pas récupérer tous mes souvenirs, avant de me dire que c’est vraisemblablement du au fait qu’un tri sélectif s’est fait et qu’il me faudra encore un peu de temps avant un complet retour à la normale.

Un peu surprise par la pique lancée par Ben, que j’ai connu plus circonspect dans ses réactions, je ne dis mot.
Je regarde mes amis un à un, offrant un sourire, certes bien pâle, mais un sourire tout de même à Rebecka.

Lorsque Gohan entre, j’apprécie assez peu la façon qu’il a de regarder Ben et sa compagne.
Puis nouvelle surprise, coup de théâtre dirait-on si nous étions sur une scène, qui prends même sa garde de court. L’Empereur veut piloter lui-même.
J’ignorais qu’il avait cette… corde à son arc..  ce qui me fait franchement sourire.
Puisque ce dernier nous quitte, je me lève et me rapproche des autres.
Si nos regards se croisent, je toise Gohan avec toute la morgue dont l’ancienne Cath était une « spécialiste » puis l’ignore superbement.
Ouvrant enfin la bouche, je lance d’un ton affirmatif
— Vous pouvez boire sans crainte. Nous ne craignons rien. <murmure:>Pas pour le moment du moins.

["Ben"(Rhajzad)]

Bien sûr que nous ne craignons... pas... le café.
Servi par l'empereur de manière... inconsidérée.
Mais cela nous a permis... d'exprimer...
ou de tenter d'exprimer...
des difficultés...
des craintes...
des doutes...
J'ai un sourire extrêmement triste.
Car nous n'avons pas été compris.

Et reviens vers Crysa, qui sera ainsi la seule à pouvoir voir mes yeux embués. Tandis que je cligne des paupières à un rythme accéléré, dans le but évident -uniquement pour elle- de les assécher. Portant mon index tout droit en travers de mes lèvres, avant de murmurer :
<murmure:>Ne donne JAMAIS PLUS de conseil à... au seul maître de cet Empire, s'il te plaît. S'il ne te l'a pas exprèssement demandé.
Chaque mot doit être... mesuré, avant d'être prononcé. En sa présence.
Crois-moi.
Et que personne ne réponde à son ombre noire. Gohan.
S'il vous plait. Il n'a... rien... heum... je ne dirai rien de plus.
Rappelez vous simplement de ce conseil.
<pense:>Aucune pitié. Pas une once de compassion.
Quoique j'aie pu oublier... j'en reste persuadé.
Je déguste ma tasse, sans plus de cérémonie.
Cela m'aidera à relancer sur un ton plus léger :
Quelqu'un veut un autre café ? Servi par Maître Benjamin, s'il vous plait ainsi...

[moontaz]

Crysa

<murmure:>Alors ne l'insulte plus comme tu viens de le faire.

La voix est douce, même triste, très triste tandis qu'elle te répond ses yeux vissés sur les tiens.

<murmure:>En proposant à Rebecka de verser son café dans ta tasse, implicitement tu sous entendais qu'il pouvait y avoir quelque chose de néfaste dedans.Quelque chose qu'il aurai mit lui.

Et ce n'était pas un conseil que je lui offrais c'était des excuses...Parce que je pense que tu ne t'es pas rendu compte de ce que ton geste impliquait...Enfin je crois...

Opale

Maman ?...

Au son de la voix de sa fille, la jeune femme se tourne vers celle qui joue sagement assise sur le canapé.

Crysa

Oh.. ma pouce !
Crysa vient s'asseoir à coté de la petite pour lui caresser la joue.
Enfin tu parles !

Opale

Maman bobo là ! Fait la petite en touchant sa poitrine .. Hen et Câline, aussi bobo..et élic et ééka... les lèvres de la petite fille se mettent à trembler, ses yeux doucement se remplissent tandis qu'elle secoue la tête. Non...non..

Crysa

Il ne faut qu'une seconde à Crysa pour prendre sa fille dans ses bras et la serrer contre elle.

Tu as raison..on a tous mal dans le coeur... tous un bobo là, mais on va tout faire pour le guérir ! Tout ! Et tu sais ce qui guérit les bobos ? Un gros câlin d'une petite fée comme toi ! Puis après l'avoir serré fort contre elle, après avoir chatouillé un peu la petite miss qui se dandine pour s'échapper enfin Crysa sourit.

  Sourire qui s'élargit tandis qu'Opale se tourne vers Ben attrapant son pantalon et tendant ses main vers lui en disant :[/rp]

Opale

Âlin Ben !

Crysa

Je crois qu'on va tous avoir droit au câlin...et pas de café merci. J'en ai assez eu !

En effet après Ben, Opale se dirige un peu plus loin et tombe nez à nez avec Gohan, lequel stoppe net son mouvement pour ne pas renverser la petite fille .

Opale

Âlin ! La petite tend les bras vers l'homme qui semble sidéré.

Crysa

Oh non ! Non Opale ! Laisse le seigneur Gohan tranquille !

Comme mue par un ressort et le visage soudain pâle Crysa s'est relevé.

Gohan

L'homme qui toise la petite finit par s'accroupir à sa hauteur et rien dans son visage n'indique quoi que ce soit de bon.

Non !

Opale

Surprise Opale penche la tête, fixe l'homme dont le regard ne s'est pas attendri devant elle :
Bobo là ..dit elle en tendant son index vers la poitrine du garde du corps..âlin !!

Gohan

NON ! va faire des câlins à ta poupée !

Et sans plus de manière, il l'enjambe, passe devant Ben et Crysa, et vient " déverrouiller " un hublot.

Gohan

Anton pense qu'il vous plaira de voir la vue. Méprisante à souhait, le ton indique clairement que si cela n'avait tenu qu'à lui, cette vue sur l'extérieur serai resté fermée.

Crysa

Remerciez le pour nous voulez vous... Et puis-je vous posez une question Seigneur Gohan ?

Gohan

A nouveau l'homme se fige, ses lèvres se tordant en une moue qui exprime toute l'exaspération qu'il ressent et qu'il ne cache pas. Mais son silence semble acceptation pour Crysa qui enchaîne :

Crysa

Pourquoi si vous avez un tel appareil qui vole dans les airs... pourquoi vous ne l'utilisez pas pour franchir la Grande Dorsale ?..En dehors du fait que le protocole l'interdit mais...sans le Protocole..

Gohan

L'homme se tourne vers elle et la contemple un moment avant de lâcher avec un haussement d'épaule méprisant :
Autonomie en vol insuffisante...

Crysa

Je vous remercie de m'éclairer Seigneur c'est très aimable.

Et tandis qu'un long tremblement fait vibrer l'avion, tandis qu'Opale pas démontée se rue sur Cathleen pour distribuer un nouveau câlin, Crysa regarde longuement par le hublot ,elle ne semble même pas s'apercevoir que vous montez à la verticale et que le sol s'éloigne peu à peu ...

["Ben"(Rhajzad)]

J'ai une dénégation douce de la tête
<pense:>Ce n'était pas insultant...
c'était juste un message... pour empêcher... ah...
pas d'importance : ça n'a pas marché
J'affronte le regard si plein de reproches, avec une réelle humilité.
Des excuses... ah ?
il faudra que j'apprenne, ça aussi.
J'acquiesce, avec tristesse.

Et alors Opale, dix mois... parle !
Très distinctement.
La petite miracle...
Inutile de préciser comme le temps peut être si brutalement suspendu, à ses petites lèvres tremblotantes...
et  calmée par l'étreinte spontanée de maternité triomphante.
<pense:>On va tout faire pour guérir ? Mais c'est toi la petite fée... qui va faire ça en un simple câlin magique.
Je me suis spontanément accroupi sur mes talons pour l'accueillir entre mes bras, tout contre moi et en bénéficier avec une bienvenue priorité : <murmure:>Calin, oui...
Et ce n'est que quand elle manque de buter sur Gohan que je me relève brutalement... Crysa bien plus rapide que moi. Me figeant tandis que l'interaction me... nous dépasse... et, peu de temps après, Gohan lui-même, après une courte, et incroyable hésitation.
Arrêt du temps. Sauf pour Crysa et Gohan.
Et Crysa
Et Gohan
Et Crysa
Et Gohan
Comme si pour nous autres, tout était arrêté. En pleine apnée.
Tandis que... l'on était en train de décoller.
<pense:>Décoller ?!

[Cathleen(blackclaw)]

Visiblement quelque chose trouble notre vénéré sage.
Rien de surprenant si l’on prend en considération l’incroyable enchainement de circonstances qui nous a amené de la chariote avançant cahin-caha, à ce vaisseau et son si prestigieux occupant.
Je renonce à comprendre, me réservant le droit de le passer à la question quand nous serons assurés, autant que faire se peut, d’être à l’abri d’oreilles indiscrètes.

Pour l’heure, je déguste comme il se doit ce café, si précieux.
D’ailleurs j’opine immédiatement du chef, à l’invitation de Ben.
— J’en prendrais volontiers un autre… ainsi qu’un chocolat au cas où il y en aurait.

L’incompréhension qui semble régner entre Crysa et Ben, me touche, m’attriste, mais c’est de la plus sage d’entre nous que vient une fois encore la lumière.
Un peu surprise, mais ravie, comme l’atteste le large sourire qui vient illuminer mon visage, j’écoute le premier mot d’Opale.
Maman bien évidemment.
La surprise fait place à de la stupeur.
Que la petite soit capable d’enchainer sur ce qui est quasiment une phrase, est déjà surprenant, d’autant vu son jeune âge,
mais qu’elle soit capable d’exprimer un sentiment me laisse comme deux ronds de flan.

Mon visage s’empourpre, de colère cette fois, tandis que mon sourire s’efface.
Je manque d’interpeller Gohan, me réfrénant in-extremis, lorsque je réalise, qu’il ne dépasse pas le stade de la muflerie.
Le sage conseil que venait de nous prodiguer Ben, y étant aussi pour quelque chose.

Mon visage s’illumine pourtant de nouveau lorsque le petit diablotin se précipite vers moi.
Je m’accroupi les bras écartés et la cueille comme une fleur.
— Oui ma chérie moi aussi j'ai bobo, je veux un gros câlin, un énorme câlin.
Puis la conservant dans mes bras je m’approche du hublot aux côtés de Crysa.
— Regarde ma puce, on vole comme les oiseaux.

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

L'hostilité de Gohan envers le reste du monde est palpable et désagréable. Crysa a raison, et je suis surprise que Ben ne s'en soit pas rendu compte par lui-même. Ce sont mes propos qui l'ont mené à dire ce qu'il a dit, mais c'est son esprit qui lui a fait choisir ces mots.
Je préfère garder le silence. Anton est parti, et ça m'évite des explications.

Le décollage, l'excellente question de Crysa - étais-je au courant de ces appareils volants ? Sont-ils visibles depuis le sol ? - me distraient de la situation. Mais pas autant que la surprenante, et même inquiétante intervention d'Opale. Elle parle ? Pas juste des gazeugazeu mais des phrases presque-complètes ? C'est ... c'est totalement anormal !
Quand son développement express se ralentira t-il ?
Sera ralentira t-il seulement un jour, ou est-elle condamnée à vivre une vie entière en quelques années seulement ? ...
Je ne souhaite pas y réfléchir, et j'ai juste ici réussi à oublier ce sujet. Plus maintenant.

["Ben"(Rhajzad)]

Depuis que je me suis relevé brusquement, je suis resté figé.
Mais pas mon regard de pur acier, habitué à sonder, à décrypter...
Même si mon esprit aurait eu du mal à imaginer la réalité qu'il voit...
"Opale versus Gohan" ?!?
Comme je l'ai déjà dit, je ne suis pas un croyant... mais j'ai encore assisté à un miracle.
Et j'en suis instantanément soulagé. Peut-être même libéré ?
Si même l'ombre noire peut être ainsi..."désarmée"...
L'humanité doit exister au fond de chacun de nous...
J'y réfléchirai plus tard.
Pî faudrait peut-être que j'arrête de (re-)lire Saphiste.
Aussi. J'ai un sourire d'auto-dérision.
Et un regard pour Eric.
Modèle d'attente,
Sans crainte.
Bon signe...
...
Sans un mot, je vais vers le machin pas protocolaire du tout qui fait un café parfait.
Et tente de trouver le "bouton" annoncé par Anton... l'Empereur...

[moontaz]

Gohan vous a planté là, sans rien ajouter de plus et vous entendez son pas pressé et rapide s'éloigner ...

"Ben"

Effectivement c'est totalement hors protocole... comme environ tout ce qu'y t'entoure. Mais simple à utiliser par contre... Comme l'a dit l'empereur, il n'y a qu'un bouton sur lequel appuyer.
Le sucre se trouve juste a coté dans une sorte de pot qui semble collé au support...impossible de le déplacer, pourquoi ? Tu ne sais pas trop. Mais qu'importe cela fonctionne et c'est tout ce qui compte.
En attendant que vos boissons se fassent, tu ne peux t'empêcher de jeter un coup d'oeil sur le " bureau" de l'empereur. Une simple avancée dans le plan de travail. Pas vraiment le plus confortable. Et des dossiers partout. Sur le sol autour de la chaise en métal. Du pratique... loin de son luxueux fauteuil de cuir du palais. Des piles et des piles de dossier  dont l'un est ouvert . Sans doute aucun celui sur lequel il était penché avant que vous arriviez. Tu y vois  une lettre écrite tout en fioriture, sur un papier précieux et épais et a coté une simple feuille, couverte d'une écriture serrée, simple ... des notes sans doutes.

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

Par le hublot, vous voyez le sol devenir de plus en plus lointain...ce qui ne semble pas rassurer Crysa pour deux sous, ce qui fascine Kairos qui contemple cela bouche ouverte. Et ce qui est pour vous aussi une découverte. Puis vous tutoyez les nuages tandis que le sol se met à défiler à toute vitesse. Vous sentez les vibrations de l'appareil tandis qu'il gagne en puissance et si cela vous inquiète un instant, vous finissez par vous détendre quelque peu... Opale, elle a fini sa tournée de câlin et joue avec un gobelet vide et son petit mouton.

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

[Eric(Fañch)]

C'est peu de dire que je suis complètement perdu par tout ce qui se passe autour de nous.
Déjà, décoller. Comment cela, décoller ? Cela veut dire quoi, décoller ? Je ne comprends même pas ce que cela veut dire, jusque que peut-être cela a un rapport avec la structure dans laquelle nous sommes montés. Quelque chose qui se déplace sans doute ? Mais c'est tellement grand ! Je ne comprends même pas comment c'est possible !

Au moins il y a des choses qui sont invariantes, comme l'humeur de Gohan. Toujours aussi invivable, mais c'est sans doute ce qui est requis pour être le garde du corps de l'Empereur. En tout cas si Opale, qui commence à parler - et ainsi je vais donc me nommer Elic parait-il - veut me faire un câlin, c'est avec plaisir que je le lui offre. Avant de me tourner vers les hublots pour voir ce qui se passe, sans vraiment parvenir à comprendre ce sol qui défile sous nous.
Tout comme je ne comprends pas ce qui s'est passé plus tôt. J'étais proche de Rebecka oui, mais ce n'était que cela. Je n'étais pas aussi introduits dans les hautes sphères que mes camarades.

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Je ne parle pas tout de suite. La sitaution est ... je suis confuse. Je ne sais pas ce que je veux. J'avais une idée, mais la voilà caduque. Selon la vérité, je suis soit en semi-sécurité, soit retombée entre les mains de mon pire geôlier.

Et je n'exclus pas qu'on puisse nous entendre depuis là où a disparu Gohan ou où se trouve Anton. Bien que j'ose croire que l'empereur a d'autres sujets de concentration. Il vole, après tout. Il vole. Je ne pensais pas .. ne pensais plus que c'est possible. Est-ce que le problème se trouve seulement chez moi ? Est-ce à cause des courants marins, ou du manque de montagnes, ou d'une quelconque autre raison ?
Je ne sais pas. Tant d'incertitudes, si peu de réponses.

Je me penche en avant, vers mes amis, mes compagnons :
<murmure:>Bon .. la décision a été prise pour nous. Maintenant qu'est-ce qu'on en fait ? Avez-vous des souvenirs, des idées ?
Est-ce que quelqu'un se rappelle d'une camériste qui nous accompagnait ou nous aurait trahi ? Est-ce que ... Crysa ? Merci d'avoir calmé le jeu. Ben, s'il te plaît, ne provoque pas sa Majesté pour des broutilles. Je suis heureuse de ne pas avoir eu besoin de m'expliquer tout de suite, mais tu l'as insulté et tu m'as insulté au passage. Je sais que ce n'était pas ton intention, mais crois-moi, je sais ce que je dis et ce que je fais.
Fais-moi confiance et évite de te faire des ennemis supplémentaires, d'accord ?
Je crois que "Benjamin" en a déjà suffisamment.
J'aimerais le dire en riant, mais c'est malheureusement et tristement vrai.

[Cathleen(blackclaw)]

Toujours le nez au hublot, à admirer le paysage défiler, non sans avoir au préalable rendu sa liberté à Opale,
<murmure:>— Ma pauvre Crysa, te voilà introduite dans le nid de vipère, le Grand Jeu, bien plus rapidement que je ne l'aurais jamais escompté.
Retiens bien une chose, l'Empereur n'est pas du tout le même dans l'intimité et en public. Je modérerai mon propos, en ajoutant, que jamais je ne l'avais vu ainsi.
Je dois bien avouer que cela m'intrigue et me laisse dans l'expectative quant à ce qui nous attend.

Je soupire, et m'écarte à regret du hublot, lorsque Rebecka interpelle Ben.
Renonçant à murmurer,
— Restons unis, je vous en conjure. Il semblerait que les règles du jeu ont changé, et il nous faut les intégrer rapidement.
En attendant, vu que j'ai le sentiment que contrairement à moi, vous êtes encore relativement dans le flou, posez ces questions qui doivent tourner dans vos têtes.
N'ai-je pas ouvert la boite de Pandore en disant cela; probablement... dont acte.
— Pour autant, je ne vous cache pas que je préfèrerais attendre que nous soyons dans un endroit ou les chances de ne pas être entendus sont plus importantes.
Je ne crois pas qu'An... l'Empereur s'abaisserait à cela, mais certains n'hésiteraient pas à le faire pour lui.

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

La voix basse, mais sans murmurer autant qu'au début, je réponds à Cathleen, conciliante. Je l'approuve entièrement.

Bien sûr. C'est au nom de l'unité ... et de la prudence que je dis ça.
Nous avons besoin les uns des autres. Sinon ... à quoi bon tout ça ?

<murmure:>Que te rappelles-tu au sujet de l'empereur ? Il était étrangement familier. Vous étiez amis, dans votre enfance ?

[Cathleen(blackclaw)]

Première réaction, celle de Rebecka, sans surprise.
A sa place je me serais moi aussi emparée sans vergogne de l'opportunité offerte.
— Je me souviens de lui me tenant dans ses bras juste après ma naissance, lui dis-je un brin contrite.

["Ben"(Rhajzad)]

Je n'ai pas trouvé mieux, alors j'ai servi un autre café à Cathleen, lui apportant simplement du sucre dans ma main.
<murmure:>... pas de chocolat. lui murmure-je, avec un sourire, qui fera du bien à tout le monde.
J'écoute Rebecka, franchement étonné qu'elle se soit sentie insultée-elle, même si le message -mon erreur- lui était justement adressé, inclinant simplement la tête en réponse pour montrer que j'ai bien entendu.
Et je suppose qu'elle, n'a pas bu le sien ?
Alors je propose à Eric de le servir à son tour... et m'en ferais couler un pour moi, ensuite.
<pense:>Une machine... pour faire le café ! cela déclenche en mode automatique tout un raisonnement, un enchaînement interne, qui fait défiler la liste du règlement, pour trouver catégorie de la faute.
Je secoue doucement la tête. Reprends mes esprits... va bien falloir que je m'y (re-)fasse, forcément. Mais plus comme avant.
Plus jamais comme avant. Maintenant que je sais qu'il existe autre chose, autre monde, autres manières et qu'on peut vivre huit mille ans sans Protocole, aussi... ce que ne savait pas Andor, le premier. Qui l'a fait imposer. Je sors de ma poche les piécettes pour en extirper la plus petite, en cuivre usé par le vert de gris, et la pose sur la machine. Qu'elle soit bien visible au prochain qui s'en servira.
J'ai eu le regard attiré par les lettres examinées... sans insister.
Les affaires impériales... ne sont pas censées me concerner.
Et j'ai du respect pour le travail, et ceux qui le font.
Me rendant compte que nous ne sommes plus au sol, ce qui ne perturbe aucunement Opale, son gobelet et son mouton, je me préoccupe d'abord de Crysa, car elle avait mis du temps à supporter les cahots découverts avec le véhicule-sans-chevaux  de Livio. En me contentant d'un clin d'œil rassurant, si je pense qu'elle en a besoin.
<pense:>Moi aussi, je vais devoir revenir à la paranoïa locale, même si on n'est pas à la cour, rien n'exclue qu'on soit observés...
Est-ce exagéré ?
La mémoire est un prisme déformantAvec une autodérision salutaire, je pense intérieurement que je suis trop imprégné du peu que j'ai pu lire depuis que je l'ai réinitialisée. J'ai hâte de retrouver d'autres sources...
Je n'ai pas de réponse immédiatement utile aux premiers questionnements, alors je vais les laisser intervenir librement... d'autant plus que ça m'intéresse aussi.
 

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

C'est un souvenir plutôt ancien.

Elle se souvient de sa naissance ? C'est peu fréquent, non ? Je ne suis pas sûre. Si je l'ai su avec certitude, je l'lai oublié.

Tu te souviens à quoi il ressemblait ? Il devait être très jeune, lui aussi.

[moontaz]

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

[Cathleen(blackclaw)]

— Dommage,
Je réponds à Ben avec une lueur de gourmandise dans le regard, on ne se refait pas.

Je n'hésite guère avant de répondre, ayant pris le parti de l'honnêteté.
— Oui je sais, et... pourtant ce n'est pas le plus ancien. C'est pour cela que je dois voir mon père dans les plus brefs délais.
Après tout ce qui vient de se passer, j'ai passablement du mal à reprendre le contrôle de mes émotions.
C'est pourquoi, mon visage se rembrunit brusquement alors que je viens de répondre à Rebecka,
puis tout aussi brusquement je souris au renchérissement de mon amie, tandis que mon regard se pare d'un voile de tristesse, une vilaine pensée venant me tarauder.
<pense:>"Lui ne vieillira pas, moi si, tout comme toi ma douce Rebecka..."
— Ca ce n'est pas difficile, il n'a pas du tout changé. Après tout il n'a que 60 ans.

[moontaz]

"Ben"

Crysa

Crysa regarde le sol, elle semble à la fois  fascinée, résignée et apeurée par ce qu'elle voit..mais elle reste silencieuse, regardant défiler les paysages. Seule ses mains crispées sur ses genoux trahissent un peu de ce qu'elle ressent. Pourtant la réflexion de Cathleen lui fait tourner la tête et elle la regarde l'air abasourdie. Elle semble sur le point de dire qu'elle chose quand Kaïros réagit avec vivacité :

kairos

Comment ça soixante ans ?! Il a l'air d'avoir ton age ! Ou celui de Rebecka! ...60 ans ! Mais c'est un vieux alors !

[Cathleen(blackclaw)]

— Selon nos critères oui, mais pas selon ceux de la lignée impériale.
Notre Empereur devrait vivre au moins 500 ans comme ses ancêtres.

["Ben"(Rhajzad)]

... et comme Saphiste.
Il me faudrait relire mes notes, mais précision n'apporterait rien de plus à ce que nous avions déjà découvert, avant que Cathleen ne recouvre la mémoire; et ce fait notoire. À la cour.
J'acquiesce simplement d'un hochement de tête, reprenant mon activité principale, accroupi sur mes talons auprès d'Opale, je prends une grosse pièce de bronze et lui impose rotation pour la faire tourner comme une toupie devant elle :
<murmure:>Regarde : la pièce, elle TOURRRNE !