..Et Maintenant ?

[moontaz]

Maintenant que tous vous êtes passés, je lève les privates ici et dans l'autre partie. Que vous puissiez lire si vous le souhaitez .

A la suite de Kaïros, vous avez passé la porte... Et vous déboulez l'une derrière l'autre dans un endroit très faiblement éclairé d'une chétive lumière bleue. Vous n'avez pas le temps de voir  autour de vous que vos jambes vous lâchent et vous vous laissez tomber au sol. Une épouvantable migraine vous  vrille la tête et tout votre corps vous fait souffrir le martyr, et vous avez l'impression de manquer d'air. Dans votre précipitation à vous asseoir, vous manquez de chuter sur Kaïros qui semble aussi mal en point que vous ! Cependant après deux ou trois profondes inspirations, la sensation d'étouffement commence à passer... et les battements de votre coeur s'apaisent mais pas votre inquiétude car l'arche ne crache pas vos amis. Chaque seconde semble durer des heures, des heures ! Et personne d'autre ne passe.
Quand soudain Le halo bleu explose  fugacement votre rétine  et vous voyez une silhouette arriver. Celle ci s'effondre sur le sol . C'est Ben.

"Ben"

L'air te manque, la sensation d'étouffement est intense et tout ton corps semble avoir été battu alors même que tu " arrives"  et que emporté par ta poussée tu ne tombes sur un sol lisse. Après deux ou trois grandes inspirations, en relevant la tête, tu découvres Kaïros, Rebecka, et Cathleen qui semblent aussi secoués que toi.

Rebecka de Barbier de la Serre

Tu avales difficilement ta salive ... et tu te décales pour éviter que ceux qui doivent arriver butent sur toi. Ce faisant tu découvres une arche  derrière toi. Une arche que tu ne connais que trop bien. Bien que plus petite c'est la copie presque conforme de la sculpture devant laquelle ton peuple fête tout les ans : "le souvenir." Le jour qu'il ne faut pas oublier, le peuple qu'il ne faut pas oublier : les réfugiés d'Elpos !

["Ben"(Rhajzad)]

Mon hurlement est intérieur -et muet- tandis que je réalise ce qui vient de se passer.
D'autant plus intérieur que je manque manifestement d'oxygène... même si cela se corrige assez vite.
Et mes pensées sont les premières à reprendre, en cascade, à défaut de se réordonner :
<pense:>un effet du passage? ou du lieu d'arrivée ? un voyage instantané ? la gravité est-elle différente ?
Dès que ma vue -et mon souffle- sont en train de revenir, et que je vois les trois autres en vie -donc ayant surmonté tout ça- j'essaie au plus vite de me relever... et de me retourner :
Le portail est-il visible ? Sous quel aspect ? <je cherche compulsivement les mêmes choses que lorsque je l'examinais de l'autre côté>

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Oubliés, relevés, réfugiés. Notre passé, mon présent.
Je me redresse avec douleur, essaye de m'écarter, de ne pas bloquer le passage. La douleur qui parcourt mon corps est une gêne, une ... simple gêne. Je peux passer au-delà.
Qu'est-ce qui m'a ... que nous est-il arrivé ? Avons-nous été transportés de .. loin, jusqu'à ... ici ?
Où est-ce, ici ? Chez moi ? Chez mon "époux" ? Ailleurs ?
On devrait ...
On devrait ... essayer de bouger. Ne pas rester.

Je dis ça, mais je reviens vers eux. Vers Crysa, surtout.
Comment va Opale ? Si on a aussi mal ... alors elle, la toute petite bout de choute ... pourvu qu'elle aille bien.
Elles ne sont pas là. Elles ne sont pas encore arrivées. J'espère .. pourvu qu'elles ne soient pas bloquées. Pourvu qu'Elpos ne les ait pas attrapé.

[moontaz]

"Ben"

Encore sonné, encore pétri de douleurs diffuses, tu te remets péniblement debout avant de te tourner vers l'arche. Car c'est une arche qui se trouve derrière toi. Étrange, veinée de bleu, installée sur une sorte d'estrade.
Titubant, tu t'en approches, tes mains touchent le métal, cherchent à nouveau quelque chose, n'importe quoi, mais tu ne trouves rien... Tu finis par la franchir dans l'autre sens..sans plus de résultat. Tu passes à travers une fois, deux fois.. Et tu finis par t'en éloigner, attiré par deux énormes blocs ( armoires ? Machines ?) posés contre le fond de la salle et où clignotes des petites diodes bleues.
Edit : l'air te semble respirable sans soucis, la gravité semblable à celle que tu connais.

"Ben",Cathleen,Rebecka de Barbier de la Serre

Alors que vous voyez Ben se redresser, tituber, et sans dire un seul mot se mettre à tripoter frénétiquement l'arche avant de s'en éloigner, un flash bleu vous éblouit à nouveau et une silhouette se détache. Elle fait trois pas vers vous avant de s'effondrer sur les genoux, tête en arrière, cherchant l'air comme un poisson hors de l'eau. Son bras gauche pend mollement sur son coté et il est couvert de sang frais.Aucun doute possible : c'est Eric.

Eric

]Tu passes le mur et tu "arrives " quelque part....où sont déjà les autres.. du moins tu en as l'impression. Épuisé, tu t'effondres sur les genoux, l'impression de te noyer te fait chercher désespérément de l'air, tête rejetée en arrière. Ton corps entier te fait souffrir comme jamais.

Le private n'est plus nécessaire pour la suite.

[Eric(Fañch)]

Je tombe à genoux sans aucune cérémonie ou retenue, fermant les yeux sous la sensation tellement désagréable, inspirant avec force, presque en hyperventilation. Il me semble que tout le monde est là, mais je n'ai pas encore la force d'ouvrir les yeux.
Juste souffrir, me retenant de crier avec mon épaule gauche dégoulinante de sang, imbibant de reste de manche, jusqu'à couvrir ma main, et faisant tout pour à la fois m'accrocher à ma dernière vision avant de traverser, mais aussi faisant tout pour la refouler.

["Ben"(Rhajzad)]

Aucune commande accessible.
Pas de clé, de cryptage, de fissure, de possibilité...
Pas de retour possible.
C'était ce que je craignais.
Confirmé par l'éjection d'Eric...
seul,
en dernier.
Mes épaules s'affaissent un instant... puis je me porte à son secours : il est blessé.
Je lui impose d'une main de rester allongé, sortant mon couteau de l'autre.
Nous échangeons un regard, mais le mien est embué...
Je vais plutôt me concentrer sur la découpe de sa manche, pour faire le bilan de son bras, de son épaule; lui faisant poser sa main sur son ventre en position de repos de la zone blessée... sans rien dire.
Je ne veux rien ajouter à sa propre douleur...
Peut être même ne voudrais-je plus rien entendre...
Je défais mon sac, pour y chercher ce qui me reste pour le panser...
Et surtout ne plus penser.

[moontaz]

Le silence semble revenir dans la salle à peine éclairée par les diodes bleues clignotantes des gros blocs situés derrière l'arche. Un silence pesant et qui s'éternise.
Chacun reprend conscience à son rythme de la réalité et si Éric semble sur le point de défaillir, Ben lui s'active auprès de lui, le visage fermé, tendu.
Et c'est la voix de Kaïros qui sonne comme un électrochoc à vos oreilles.

kairos

Où est Crysa ?!

Et il attend une réponse que personne ne souhaite exprimer. Son regard passe de Ben à Éric, attend des mots qui ne sortent pas des bouches closes.

kairos

 Non ! Non! Je suis passé !... Y a pas de raison pour qu'elle ne passe pas !... On vient d'Elpos tout les deux, si je passe elle passe aussi !

En deux enjambés, lui qui était le premier arrivé et le plus éloigné, sur retrouve le plus près de l'arche.
Comme Ben, avant lui, il repasse l'arche dans l'autre sens sans réaction, regarde et glissent ses doigts sur les montants.
Vous pourriez presque voir sa rage fuser en volutes autour de lui tandis qu'il envoie un violent coup de pied à la structure !

kairos

<hurle:>Rend les nous saloperie !!!

Comme une réponse l'arche se pare de  bleu et un paquet de linge tombe avec un petit " ploc" aux pieds du jeune homme.

Icrédule celui ci fixe, le tas de linge qui hoquette une ou deux fois avant de lâcher le cri le plus strident qu'il vous ai jamais été donné d'entendre !
 
Opale n'a visiblement pas du tout apprécié le voyage et vous le fait savoir !

kairos

<murmure:>Que ?

Le jeune homme ne peut en dire plus: à nouveau l'arche s'illumine mais cette fois, clairement quelque chose ne va pas. Des gerbes d'étincelles jaillissent de tout les cotés, des explosions propulsent des bras de matières bleues dans toutes les directions et un horrible crissement métallique retentit.

Presque par réflexe Kaïros se saisit de la petite braillarde pour s'éloigner de l'engin que vous finissez par tous fixer.  Va-t-il exploser ?
 Même Opale en cesse ses sanglots pour regarder le spectacle pyrotechnique de ses yeux étranges et rajouter des lumières étincelantes à celui ci .

Puis se découpe dans l'encadrement coloré la silhouette à demi nue de Crysa, silhouette grotesque et encombrée de deux déchiqueteurs encore accrochés à son corps .
Sans un mot, celle ci s'effondre devant l'arche, deux carcasses de métal fumantes accrochés à sa jambe droite.

 

[Cathleen(blackclaw)]

Les jambes sciées, je m'écroule de peu sur Rebecka qui a fort heureusement un geste réflexe lui permettant de m'éviter.
Je ferme instinctivement les yeux, reprenant mon souffle avant de songer à bouger.
Ne me sentant pas d'essayer de me relever, je me contente d'une reptation grotesque.

Ben, puis alors que je commence à désespérer, Eric font leur apparition.
Quelques instants encore, le fol espoir de voir à nouveau l'arche scintiller, m'étreint le cœur.
Puis une glaçante évidence tue tout espoir, le compte n'y est pas, ni sera pas...

Encore une fois, nous laissons quelqu'un derrière nous.
<pense:>"Pourquoi... pourquoi... pourquoi?"
la question me taraude... Kairos est bien passé... pourquoi pas Crysa, Opale?
C'est certainement la petite quelque chose a bloqué son passage, et Crysa est restée avec elle.
Trop c'est trop, un long cri déchirant, mêlant désespoir et colère, sort de ma gorge, alors que je fond en larmes.

Prostrée j'assiste à ce que je n'espèrais plus, Opale, puis Crysa font leur apparition.
Epuisée, je tente sans succès de me relever et je finis par me traîner jusqu'à Crysa.
Trouvant rassurant les hurlements d'Opale, toute mon attention se focalise sur cette dernière.

[Eric(Fañch)]

Je ne dis rien quand Ben m'impose de rester allongé. Si son regard est embué, le mien n'est pas beaucoup plus clair. Je ne peux qu'imaginer la peine qui le touche, mais je n'y suis clairement pas insensible. Ajouter quelque mot que ce soit, toutefois, serait malvenu et je ne dis rien, respectant sa peine.
Je me laisse porter par la douleur de plus en plus vive qui pulse depuis mon épaule, mon bras, et la voix de Kairos me parait bien lointaine. Je n'ai plus de réelle notion du temps, et même son hurlement me fait à peine entrouvrir les yeux, m'arrache à peine à ma torpeur.

Ce qui le fait, en revanche, c'est le cri perçant d'Opale. Mes yeux se rouvrent et j'essaye de me redresser, de m'appuyer sur mon bras valide. Juste à temps pour voir Crysa passer à son tour, s'effondrer. Je ne dois pas faire une belle figure, le teint pâle et choqué, la peau brillante, mais j'arrive à articuler à Ben :

Occupe-toi d'elles... Je suis en meilleur état qu'elles.

Avant de me laisser retomber au sol, trop lourdement pour que je n'ai contrôlé quoique ce soit, sentant à peine le choc violent à l'arrière de ma tête. Mais je suis heureux qu'elles soient parvenues à passer elles aussi...

["Ben"(Rhajzad)]

Je ne peux pas en vouloir à Kaïros, d'exprimer à haute voix ce que je pense...
même s'il a besoin pour cela d'un coup de pied et d'inutile violence...
?!? inutile ? ou...
La nouvelle expression de l'éclair me fait abandonner tout soin en cours pour me précipiter...
Vers le paquet de linges froissés, dont je n'ai sans doute pas le temps d'amortir l'irruption...
mais que j'écarte aussitôt de la zone avec l'immense bonheur de me faire vriller les oreilles...
et un impossible espoir...
Tandis que j'écarte la petite merveille de la zone d'arrivée je profite de celle de Cathleen pour lui mettre dans les bras... et revient aussitôt vers l'arche... avec une incantation absconse :
Ω Αγάπη μου πέρα ​​από την Ελπoς (ELPOS) και τα όριά της επιστρέφουν για να με ενώσουν πέρα ​​από το τέλος prêt à amortir chute ou prendre déflagration d'énergie bleue à bras grands ouverts.
Ce n'est pas très raisonnable, non plus...
...
Mais je suis aux premières loges et fais ce que je peux... pour amortir l'arrivée, à défaut de mieux. Et l'allonger au sol. S'il y a des déchiqueteurs, je concentre toute mes priorités pour l'en débarrasser, avec mon couteau et une rage froide efficacement dirigée sur les points vulnérables (organes de visée, de réception, articulations, segmentations...)

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Quoi ?!

Comment ça ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Et ces horreurs métalliques qui l'accompagnent ?
Pourquoi Eric n'est pas .. pourquoi est-il passé avant-elle ?!

Crysa ?! Crysa !

Je cours pour l'aider, tant pis pour le danger ! Tant pis pour ces monstres. Tant pis si c'est trop tard. Pas encore. Elle n'avait pas ... il n'y a pas ... pourquoi ?!
Ça n'a aucun sens.
Je ne peux pas y croire.

[moontaz]

Cathleen

Sans que tu comprennes vraiment pourquoi, ni comment, tu te retrouves avec la petite pleureuse dans tes bras. Étrangement emmaillotée. A bien la regarder, tu réalises qu'elle est emballée dans la chemise de Crysa. Cette dernière en a noué les pans plusieurs fois pour que les manches soient comme un balancier et lui permettent de propulser la petite au travers de l'arche. Mais mis a part le fait qu'elle soit comprimée et que ses mouvements soient limités, elle n'a pas l'air de souffrir. Son petit visage semble exprimer la déception maintenant que le feu d'artifice est terminé et elle te fixe avec ses délicats sourcils relevés comme si elle attendait de toi que tu prolonges le spectacle.

Eric

Tu te laisses retomber, tant pis pour la bosse que tu récoltera surement, car l'onde qui te parcourt n'est plus de douleur mais de joie et de soulagement. Tu ignores comment, mais elles sont là ! Tu es mal en point, la douleur de ton bras commence à poindre maintenant que s'éloigne le choc émotionnel et l'adrénaline. Mais tu es vie, vous êtes en vie. Et le crissement des robots tueurs ne vient plus meurtrir tes oreilles.

Rebecka de Barbier de la Serre

Le temps est un farceur ! Tu as eu l'impression que des siècles se sont passés entre ton arrivée et l'horrible instant où tu as compris que Crysa ne viendrait pas, et puis l'espace d'un battement de cils tout, tout c'est inversé. Elles sont là. Cathleen tient dans ses bras la petite qui s'est calmé, Ben est au chevet de Crysa et tu l'y rejoints.
 

"Ben"

Tu t'es précipité avec dans le coeur, un espoir revenu. Pas assez vite pour empêcher Opale de tomber sur le sol. Mais tu as le temps de le voir, c'était de quelques centimètres seulement, comme si sa mère l'avait glissé. Tu as eu la vision aussi des manches de la chemise de celle ci , qui sont retombées  mollement autour du ballot. Et le scénario s'est dessiné dans ton esprit.
Crysa s'est servit de sa chemise pour envelopper la petite et des manches pour l'envoyer vers vous aussi doucement que possible. Ce faisant, elle à tourné le dos aux déchiqueteurs qui l'ont attaqué avant qu'elle ne passe. Son torse nu, ses griffures dans le dos et sur les jambes ne  laissent  que peu de doute.

"Ben",Rebecka de Barbier de la Serre

Tous les deux près de Crysa, vous avez le temps avant que la lumière ne s'assombrissent de constater que les deux robots sont complètement grillées, fondus même si leur pinces restent fichés dans la chair de la jeune femme. Les coups de couteaux de Ben ne servent pas à grand chose sinon à dévoiler la structure interne maintenant explosée des deux machines. Mais à vous deux vous arrivez à écarter les tenailles et à libérer la cuisse de la jeune femme, qui comme vous auparavant cherche désespérément à aspirer de l'air.
Soulagement pour vous, elle semble plus choquée par sa traversée que par ses plaies, qui sans pouvoir être qualifiées de superficielles, ne mettent pas sa vie en danger.

"Ben"

Après plusieurs profondes inspirations, elle se redresse sur un bras, tourne la tête vers toi, et son bras libre vient t'agripper presque convulsivement.

Crysa

<murmure:>j'suis désolée..Ben..suis désolée... Ses yeux ambrés se fixent sur toi et dans ses prunelles brillent et se mélangent la culpabilité, l'amour et le soulagement.

[1]

1.

Petit aparté en HRP. On m'a fait remarquer que cette scène faisait très : " on a plus besoin du pnj, donc on le vire. Ah ben non finalement on le garde..." Vu que visiblement j'ai encore échoué ( et honnêtement cela me navre ) à faire passer ce que je voulais faire passer, je vais vous donner l'explication de la chose .  Kaï, Rebecka et Cathleen sont passés l'un derrière l'autre. 1 par 1 . Crysa a ensuite tenté de passer avec Opale . Refus de la porte. Puis c'est Ben avec Opale qui c'est fait refouler, puis Éric AVEC Opale. Le soucis était le nombre. On ne pouvait la franchir que seul. J'espérais que Ben ou Éric trouvent ou proposent la solution ( c'est aussi pourquoi j'avais mis en private cette partie à ce moment la.) L'idée ne leur en ai pas venu. Comme le temps qui restait avant l'arrivée des robots était compté, j'ai choisi un autre arc narratif, forçant Ben à passer malgré lui, et Éric à faire un choix  difficile. Cela, dans le but de permettre à Crysa ( qui est un pnj loin d'être stupide ) de comprendre que peut être le soucis viendrait de sa fille ou du nombre justement. Elle a donc tenté de faire passer Opale en la protégeant comme elle la pu. Se servant de sa chemise et des manches de celle ci comme balancier. Mais elle a perdu du temps à tester cela, et a tourné le dos aux robots, d'où son attaque. Il n'y a aucun TGCM ici, juste l'envie que j'ai eu en tant que Mj de sauver deux PJ et deux pnj de la mort, car oui, s'ils étaient restés plus, Ben et Éric ne serait plus dans la partie.  En tant que mj quand il ya risque de confrontation, je travaille avec des timers, ( alors certes, je peux jouer un peu à l'élastique avec, mais j'essaie quand même de rester cohérente.) Crysa ne pouvait pas passer indemne la porte parce que simplement elle n'en avait plus le temps, les robots étaient sur elle. Je ne l'ai pas blessé en vain, cela ne vient pas de nul part. J'essaye de travailler sur le action / cause /réaction. Visiblement avec du mal si j'en crois les retours. Mais rassurez vous on rentre dans la partie plus " classique" du jeu, vive le bac à sable Je profite de cette longue note pour dire que le HRP existe si vous avez la moindre question / le moindre ressenti concernant la partie vous pouvez vous en servir, c'est là pour ça. ^^ . )

["Ben"(Rhajzad)]

Elle respire !
Son bras m'entoure...
Et les miens lâchent les carcasses métalliques qui l'avaient attaquée,
pour l'entourer, Elle...
en train de...
s'excuser ?!?
que puis-je dire ?
... ne t'excuse pas d'être en vie... Merci !...
merci, mon Amour, de me rendre la mienne que tu as éveillée...
Et, la serrant contre moi,  je me mets à pleurer à chaudes larmes, sans retenue...

[moontaz]

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

Vous voyez avec soulagement Crysa se pelotonner contre Ben, et oubliant retenu et pudeur, venir poser ses lèvres sur les siennes, dans un baiser fougueux .

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

Visiblement, elle a totalement oublié votre présence à tous.. ou bien peu lui importe pour le moment.
Et cet instant de grâce n'est interrompu que par Kaïros dont la voix semble étrangement gênée :

kairos

Au fait.. y a une porte ici hein ! J'vais aller voir !

["Ben"(Rhajzad)]

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

Quand Ben arrive à... reprendre son souffle, on peut le voir déboutonner et ôter sa chemise...
Avant de reprendre -sans les mains- une embrassade plus... euh... moins... enfin...
Toujours pas protocolaire, tout de même... tandis qu'il se débarrasse de sa chemise pour en revêtir immédiatement Crysa.
Et quand il arrive à détacher enfin ses lèvres de cette dernière, il a un immense sourire entre ses joues aux larmes séchées, vers Rebecka toute à côté -et un peu gênée sans doute- et un geste d'invite vers Cathleen pour qu'elle se rapproche... avec son colis curieux -mais qui ne braille plus.
- Aidez-la... aidez-les à se remettre...  faut que je finisse de panser la blessure d'Eric, d'abord; je m'occuperais ensuite de celles de Crysa.
 

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Je bafouille, prise par l'émotion. Je m'approche de Ben.

Hein ? Non ! Commence par elle. Elle est plus gravement atteinte ! Il est costaud Eric. Il va pas .. il peut attendre un peu.
Sauve-la ... je t'en prie. Sauve-les...

[moontaz]

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

Rebecka de Barbier de la Serre

Crysa

Ca va Rebecka, ca va. J'ai juste eu l'impression de ne plus arriver à respirer. J'ai manqué d'air, c'était une sensation très très désagréable ! Et puis, j'ai les nerfs qui ont lachés.

Elle sourit avec tendresse tout en finissant d'enfiler la chemise, rabattant les pans autour de son torse menu et rendu encore plus délicat par le manque de nourriture de ces derniers jours. Voyant ton état, elle te tend la main, pour la serrer dans la sienne, dans un geste de réconfort.

Je te promets que ça ira. Je pense que j'aurai un peu de mal à marcher et qu'il faudra faire attention pour éviter les infections mais ca va aller.  Eric...a beau être solide, je pense que les dernières minutes ont étés terribles pour lui aussi.

 

Cathleen

Crysa

Puis elle se tourne vers Cathleen, l'air plus inquiet:
Comment vas Opale ? J'ai fait de mon mieux pour qu'elle ne risque rien mais j'étais si pressée par le temps !<murmure:>... Elle est bien silencieuse...

[Eric(Fañch)]

Je me redresse difficilement, un peu sonné par le choc de ma tête. Visiblement Ben et Crysa sont heureux de se retrouver, et cela me réchauffe le cœur. Je parviens à me rasseoir en grognant, et écarte les yeux pour ne pas regarder Crysa. Je n'ai pas envie d'être impudique ou de les gêner, bien qu'ils semblent tout à fait oublieux de ce qui les entoure.

En écho avec sa mère, je me tourne vers Opale, et me relève péniblement pour me rapprocher de Cathleen, les sourcils froncés par la curiosité.

[Cathleen(blackclaw)]

Le temps est par définition régulier, chaque jour composé du même nombre d'heures, elles-mêmes d'autant de minutes comptant chacune soixante secondes.
Alors comment expliquer que parfois tout semble si long, et qu'à d'autre il défile à toute allure, comme en cet instant ou Opale et Crysa nous ont rejoints?

un battement de paupière, et il me semble voir que Crysa n'est pas en aussi mauvaise posture que je ne le craignais,
nouveau battement de paupière et je me retrouve avec Opale dans les bras, cessant aussitôt ses braillements.
Je serre cette dernière contre ma poitrine, lui souriant avant de relever la tête juste pour capter un instant d'intimité me faisant rosir les joues.
Non par gêne, mais pour le plaisir de voir enfin s'exprimer des sentiments trop longtemps enfouis.

Peu pressée de rendre Opale à sa maman, je n'esquisse pas de geste pour la lui tendre,
— Rassures-toi, tu as visiblement fait tout ce qu'il fallait. Elle est en parfaite santé.
Mais raconte, qu'est-ce qui s'est passé?

[moontaz]

Crysa

Au jeu de qui s'approche et qui s'éloigne, vous vous retrouvez tous très près les un des autres. Assez pour vous toucher sans avoir besoin de tendre le bras.
Crysa a laissé retombé le sien, acceptant que Cath garde sa petite au creux des siens. D'ailleurs c'est sans doute elle qui se remet le mieux. Son petit visage se fripe un instant et elle ferme les yeux, fatiguée visiblement.
Quand à sa mère, son regard glisse sur Eric et exprime une culpabilité palpable.   

Ce qui c'est passé c'est que quand j'ai tenté de passer la porte avec Opale, j'ai été repoussée.  Deux fois. J'ai paniqué.
Je ne comprenais pas pourquoi... j'ai donnée Opale à Ben parce que je pensais que c'était moi le soucis. Mais il a ..été rejeté tout comme moi, et comme Éric après lui.


Elle se tait quelques instants, regarde ses doigts qu'elle triture machinalement.

Éric avait Opale dans les bras,  Ben cherchait.. je ne sais quoi, sans doute un message, un moyen de passer.. Et les robots fonçaient sur nous...je voyais déjà le pire... alors j'ai...j'ai poussé Ben de toutes mes forces. Puis j'ai récupéré Opale et forcé Éric à traverser lui aussi.

A nouveau elle marque un instant de silence, yeux fixés vers le sol sur lequel elle repose .

<murmure:>Je ne vais pas vous mentir, à ce moment là, ma seule idée c'était de me laisser tomber avec Opale au milieu du lac bleu. Là où les robots ne pourraient pas nous récupérer. Mais quand Éric a disparu ..je..je ne sais pas.. j'ai eu comme un flash, comme...Elle hausse les épaules dans un geste d'incompréhension.
Il n'y avait aucune logique dans les deux derniers passage. Ben et Éric qui franchissent l'obstacle alors que l'instant d'avant ils avaient été refoulés. Et la seule explication que j'ai eu, c'est que nous tenions tous Opale lorsque que nous avons échoué.
J'ai tenté de la faire passer elle, en la tenant à bout de bras, mais je touchais quand même cet écran bleu. Alors j'ai ôté ma chemise pour en faire un paquet que je pourrais animer d'un mouvement de balancier...
La faire passer sans rien toucher. Elle, juste elle seule.

A nouveau, vous la voyez triturer ses doigts, resserrer autour d'elle, presque instinctivement, les pans trop grands de la chemise.

<murmure:>Si cela n'avait pas marché, je... je ne serai plus avec vous. Je l'aurai jamais laissé avec ces machines horribles et cette chose folle qui se prend pour un dieu...mais elle vous a rejoint.
Et ces choses...elle désigne du pouce les cadavres fondus me sont tombés dessus.
Je me suis ruée sur la porte, mais ..je pense qu'ils n'ont pas le droit de " sortir". Pourquoi, je ne sais pas, mais vu comment ils grillaient sur le pont et l'état de ceux là..
Du coup, il en avait beaucoup sur moi quand j'ai tenté moi aussi le passage.
Il y a eu un bruit...insupportable, des étincelles tout autour de moi....et j'étouffais, vraiment j'étouffais. J'avais l'impression que... l'air n'arrivais plus ... et tout à coup, j'étais là. Je crois que de vous voir tous, de réaliser que moi aussi j'avais réussi et que....Son regard fixe alors Ben avec une expression de tendresse infinie, c'était trop, j'ai du perdre conscience quelques instants.

Un sourire timide fend alors son visage tandis qu'elle vous fixe tour à tour :

Mais on a réussi, non ? Est ce qu'on est vraiment sorti d'Elpos ?
Puis elle semble réaliser qu'une personne manque à l'appel :

Et où est passé Kaïros ?

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

On a réussi, oui. On a réussi.

J'en pleure presque. Presque ? Non, vraiment, j'en pleure.

Kaïros est .. tu le connais ... si ça brille, il va voir. Il va bien.

J'ai eu si peur pour elle. Et Eric ? Si elle va bien, comment va Eric alors ?

Eric ? Eric ? Ça va ?

["Ben"(Rhajzad)]

Je suis revenu auprès du blessé que je termine de panser, avec un sourire simple et bien peu de concentration, pensant manifestement à toute autre chose, mais pas inquiet pour lui :
Détends-toi si tu le peux, mon ami... je te bricolerai une écharpe pour mettre cette épaule au repos... en attendant, garde ta main au niveau de ton ventre, cela évitera les tensions dans les muscles déchirés, et aussi pour les plaies cutanées qu'il eut fallu suturer...
Je vais m'occuper des blessures de Crysa maintenant...

[moontaz]

Rebecka de Barbier de la Serre

Devant tes larmes, Crysa se lève, certes avec difficulté mais elle se tient debout devant toi, avant de te serrer dans ses bras. Emue, elle aussi.
Ça ira Rebecka, on a réussi. On va trouver qui vous a envoyé dans Elpos et comment aider Sami et les autres d'accord. On restera ensemble et on y arrivera ! J'en suis sure. Ça va aller.
Mais comme toi elle se tourne vers Ben et Éric , inquiètes.
Ça ira pour toi Éric ? 

"Ben"

La jeune femme qui occupe tes pensées s'est péniblement levée s'appuyant très nettement sur une seule jambe pour venir prendre Rebecka dans ses bras et lui offrir une étreinte amicale et réconfortante.
Elle tient debout visiblement sans aide, et ses plaies les plus profondes sont perforantes.
Quatre trous, traces des pinces des robots, deux bien plus profondes mais qui n'ont pas touché l'os.. le muscle par contre, très possiblement. 

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

Une aide pour se déplacer ne sera pas de trop.

Cathleen

Dans tes bras, Opale s'est endormie en nichant son visage contre ta poitrine. Dans un abandon tout enfantin et une confiance absolue.

Vos yeux s'etant peu à peu habitué a l'obscurité ambiante, vous remarquez la porte entrouverte par laquelle est sorti Kaïros.

["Ben"(Rhajzad)]

Mon esprit cartésien revient sur terre (peut-être ?) et s'apprêterait à grommeler si je n'étais pas toujours sous l'influence du baiser magique qui me chauffe encore... jusqu'aux oreilles.
Tandis que je fouille mon sac, en extirpant ma cape qui sera la seule pièce de tissu de taille suffisante pour emmailloter le bras et l'épaule de notre grand(!) guerrier, je fais remarquer avec un sourire très détendu :
Avez-vous eu le temps d'examiner ces machines clignotantes ? Y'a-t'il un pupitre, un écran ?
Quand j'en aurai terminé avec Eric, vérifiant qu'il tient debout (malgré l'absence d'antalgiques) je récupérerai mon sac pour rejoindre les belles et surtout celle que je souhaite mienne, en l'obligeant à se rasseoir pour que je puisse prendre soin... d'elle, et de ses blessures d'abord.
Ma curiosité peut attendre : nécessité fait loi !

[Eric(Fañch)]

Je remercie Rebecka de sa sollicitude, et Ben pour ses soins. Ca ne sera pas parfait mais cela me permettra de tenir le temps nécessaire.

Merci, ca va aller. Continuons donc !

Et je me relève, bougeant faiblement le bras gauche, ca ira pour le moment, et pour me battre aussi si besoin.