New Apple (6)

[moontaz]

Le bus est maintenant à l'arrêt, sur une petite corniche surplombant un peu le paysage .
En vous rendant vers l'avant afin d'en profiter Sami, déjà réveillée et en train d'inspecter ses armes sur une banquette, vous aura glissé:

sami

<murmure:>Il adore sa ville, surtout d'ici, désolée.

Quand à Kaïros, il grommellera, sans lever les yeux de son livre .

kairos

 Oui d'ici c'est cool, on voit pas qu'elle tombe en ruine et que c'est un vrai bourbier ! Elle fait encore illusion !

Mais il faut croire que tout absorbé par sa contemplation, Livio ne l'a pas entendu car il ne répond pas.
Et vous comprenez pourquoi quand vous arrivez à l'avant.
En contrebas s'étale une fleur géante.
Car c'est à cela que vous fait penser  New Appel alors que vous la découvrez depuis votre promontoire.
Tout autour d'un coeur rond  tout entier de bruns et d'ocres s'étalent de nombreux pétales où se mélangent le blanc, le bleu et le vert. Plus on s'éloigne, plus ils semblent grandir et s'étirer en longueur et en largeur .De délicates chaînes dorées et noires s'entrecroisent et relient le tout.
Chaque pétale contient nombres de bâtiments ,vous le voyez bien, sans pouvoir tous les compter.
Et quel bâtiments ! Des formes que vous n'avez jamais vu, pour vous plus habitués au rectangle qu'à autre chose .

Spoiler

Type de bâtiments que vous pouvez distinguer. Ils sont groupés et pas sur de l'eau mais c'est pour vous donner une vision plus claire de l'évolution technologique et architectural

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Oh bien sur, même à distance, il est aisé de voir que la ville est presque à l'abandon: trop d'immeuble sont recouvert de plantes envahissantes, le vert s'infiltre partout faisant disparaitre le blanc. Le vert domine. Il mange ici une route, là un pétale presque complet, il envahit aussi ce qui devait être à la base un lac .
Et puis certains bâtiments sont effondrés, ou forment des angles qui perturbent la bonne ordonnance de l'ensemble d'un pétale.
Mais vous comprenez Livio, il y a quelque chose de sublime dans cette vision.

Crysa

 Mais combien de personnes vivaient là ?

La jeune femme venue vous rejoindre semble abasourdie...

Livio

Plusieurs millions je pense. P'tre même plus. Alors le centre brun c'est le quartier des Maestri, c'est la vieille ville. Tout le reste a été construit en rayonnant autour .Et nous on va juste à coté .
De la main, il vous indique une forme de pique qui touche le coeur de la ville.
Si y a pas de soucis on y sera vite ! Vous devriez vous asseoir. La descente secoue un poil mais après on retrouve le revêtement de New Apple et vous verrez c'est du velours !

[1]

1.	je vous laisse le temps de réagir avant de vous remettre une couche de description de la traversée de la ville ( après promis, c'est vous qui écrirez )

["Ben"(Rhajzad)]

Ha ! La conception elle-même dépasse de loin tout ce qu'on peut imaginer... enfin, quand on est sous le joug de l'empire et du protocole à l'époque, en tout cas.
Je murmure avec un sourire :
<murmure:>Magnifique... elle a du être vraiment magnifique...
En laissant Livio pour me rapprocher de Crysa afin de mieux lui libérer la vue, ma main maintenant sur son épaule à elle, juste pour l'accompagner dans cette découverte.
Et à l'écoute de sa réaction.

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

C'est .. c'est beau.

À vrai dire, je ne sais pas trop quoi penser de ce que je vois. Trop préoccupée par ce que j'ai vu cette nuit. Plus préoccupée par l'abandon, la végétation qui recouvre les ruines, que les zones encore habitées, bien moins belles.

Je repense à cette nuit. Et je continue de ne pas croire à Eldrix, à ce qu'il me disait. C'est stupide et absurde, à plus d'un titre.
Lui-même n'était pas enfermé. Et les marins ?
Mon père m'aurait prévenue, s'il avait donné cet ordre.
Et ça ne serait pas la première trahison d'Eldrix. Quoique, chronologiquement ....

Ah, ces rêves ne pourraient-ils pas venir dans l'ordre ? Ce serait plus simple ...

Pour penser à autre chose, je me penche vers mon amie, que j'ai vu se frotter la tête.

<murmure:>Ça va Cath ?

[Cristobal(Astérion)]

C'est colossal... Et moderne, si tant est que ça veuille dire quelque chose ici. J'ai hâte d'aller dans les quartier industriel, il y a peut-être des choses à récupérer... Acheter plutôt, depuis le temps tout a déjà du être pillé.

Livio, tu sais si tous les bâtiments abandonnés ont été vidé ? Et ce quartier là, dis-je en désignant la gauche de la ville, il y a moyen d'y aller ?

[Cathleen(blackclaw)]

Je rejoins rapidement tout le monde.

Je jette un premier coup d’œil presque blasé en direction de New Apple et aussitôt sont oubliés douleur lancinante et préjugés idiots.
Oui, New Apple est magnifique, extraordinaire. Mon regard passe d’un détail à un autre, sans savoir où se poser.
C’est tout d’abord son immensité qui frappe, puis la magnificence de son architecture et de sa disposition qui éblouissent en dépit d’une déliquescence manifeste qui finit par sauter au yeux.
Je n’ose imaginer le spectacle qu’elle devait offrir du temps de sa splendeur.

L’effet de la surprise passant, je capte la question de Crysa et la réponse de Livio.
Il a raison, des millions de gens doivent vivre ici.
Organisés selon une hiérarchie complexe que nous allons devoir appréhender rapidement pour nous éviter un maximum d’ennui.
Heureusement que nous ne sommes pas arrivés seuls. Combien de temps aurions-nous tenus?

Sentant une présence à mes côtés, je tourne la tête et souris à Rebacka qui vient de me rejoindre.
Je ressens à nouveau un vague élancement douloureux, rien qui ne soit supportable, d’autant que les visions de cette nuit m’assaillent à nouveau.

Je profite de cette relative intimité.
<murmure:>— J’ai à nouveau rêvé de mon père. Comme cela te concerne, je te laisse décider si nous en parlons devant tout le monde ou pas.

[moontaz]

Cristobal

Livio

Livio tourne la tête vers le coin que tu indiques.

Y aller, oui ça doit pouvoir se faire, je ne crois pas que ce soit une zone sous contrôle, elle est bien trop éloignée du centre. Après... J'peux pas trop te répondre, j'ai pas visité tous les bâtiments tu sais. Et j'pense que si tu t'éloignes bien du centre et que tu montes dans les étages y a p'tre encore des trucs à trouver. Les gangs de pilleurs rechignent à dépasser le centième étage.

Puis le marchand reprend la route, amorçant la descente vers la ville.

"Ben"

 La jeune femme plie son bras pour que sa main vienne reposer sur la tienne mais ne détache pas les yeux de la ville.

<murmure:>Mon village tiendrait tout entier dans un petit coin du centre souffle-t-elle. Puis elle sursaute en entendant Livio.

Plus de cent ... certains ont plus de cent étages ! Mais c'est ...Impossible.

Crysa

kairos

Mon record de montée c'est 143. Mais le plus fun c'est de redescendre ! T'enfourche la rampe d'escalier et whouaaaah tu te laisses glisser ! Le truc d'enfer !

sami

J'imagine que t'as fait ça en douce, hein ?! Bien évidement t'avais encore faussé compagnie à tout le monde ?

kairos

Oh! Ça va la rabat-joie ! On était tout une bande, on s'marrait c'est tout ! Faut qu'tu te détendes un peu.

Crysa finit par te glisser une oeillade.

Crysa

Les villes chez toi, dans ton empire, elles ressemblent à ça ?

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

Le véhicule prend de la vitesse car Livio n'a pas menti, la descente est raide.

sami

Juste une ou deux petites choses avant qu'on arrive.
 Si on vous demande vous venez d'un village sur la bordure Sud du désert. Et vous avez fuit car celui ci avance. Une tempête vous a fait vous perdre et vous êtes tombé sur nous.
 Si on vous interroge sur le véhicule : on avait celui là vous ignorez comment nous nous le sommes procuré.
Et si on vous demande ce que vous avez payé pour la traversée : vous répondez que c'est une transaction soumis au code des marchands.
Faut pas se leurrer, les marchands voudront savoir ou nous avons eu un véhicule dans cet état , et pour les autres , si y a moyen de vous dépouiller de quelque chose ils hésiteront pas .
Et ..Crysa ! Tu gardes toujours Opale près de toi. Si tu veux la coucher dans le bus ok, mais tu restes près d'elle. Les réprouvés payent des gamins misérables et affamés pour voler ce qu'ils désirent .Et ces gosses  sont pires que de la vermine. Ils sont partout, courent dans tout les sens, et c'est vite fait qu'on regarde ailleurs .

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

<murmure:>Comme tu veux, Cath. On peut en discuter ensemble avant d'éventuellement le dire aux autres. Ou leur dire maintenant.
J'ai rêvé aussi. Mon départ de chez moi pour aller chez vous.



Ton village n'était pas si petit que ça, Crysa. Il y avait les enceintes, mais ...
C'est vrai que ces constructions-ci sont énormes.
Des centaines d'étages ? Je ne suis pas sûre qu'on ait jamais construit aussi grand, chez moi.
Je ne suis pas sûre que nous étions suffisamment nombreux pour que ça devienne utile ...

Livio ? Est-ce que comme au village de Romaric, il nous faudra faire attention, rester groupés, surtout les femmes ?
Nous n'avons plus que Sami pour nous protéger, et j'imagine que tu iras souvent avec Livio, Sami.
On va devoir être prudents.

[moontaz]

sami

 Livio derrière son comptoir ou au marché ne risque rien, quiconque rompt la trêve des marchands s'expose à des répercutions sévères. Moi, j'en ai étalé deux ou trois qui voulaient faire les malins, de manière publique et bien visible. Donc on m'fiche une paix relative. Mais vous oui, vous étes en danger. Les femmes plus que les hommes. Opale plus que vous tous.

La jeune femme finit de ranger ses armes et s'installe confortablement.

Je sais que vous voulez aller dans le quartier des Maestri voir leurs archives, Livio et Kairos vous y aiderons. Ca se négociera mieux en passant par eux. On a des questions à poser aux machines et elles viendront à nous dès qu'on aura fini de décharger.
Pour le reste : prévenez si vous voulez vous déplacer qu'on s'organise. Si vous devez bouger en urgence ou sans nous : toujours en groupe, toujours armés.
Les femmes sont recherchées. Vous êtes jeunes, belles et pas amochées .. Xing Fu voudra vous avoir pour ses bordels. Mais tous les chef de gangs ont leur clan de femmes, donc n'importe lequel pourrait tenter un truc.
Et Cath : cache les tatouages de tes poignets. Cache les bien. Les réprouvés passeront pas à coté.
Quand à vos affaires à troquer, laissez les ici et venez les chercher au fur et à mesure.
Pour le reste, autant que possible je resterai près de vous.

Elle vous offre alors un petit sourire.

Ca va bien se passer !

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Je hoche la tête et écoute ses paroles attentivement.

Je serais prudente .

Une fois de plus, je n'ai pas envie de sortir du bus, mais si c'est comme la dernière fois, Cathleen aura besoin de soutien, lorsqu'elle activera par mégarde un ancien système d'Elpos. Et puis, je ne vais quand même pas rester enfermée, même si ce n'est pas sage.
Il faudra juste que je reste prudente, et accompagnée.

[Cathleen(blackclaw)]

143 étages… son record… cela veut dire que certains bâtiments dépassent ce nombre, de beaucoup peut-être. Cela défie l’entendement…
Je regarde la route tout en écoutant Sami.
<pense:>« Un village de la bordure sud du désert… dont l’avancé nous a fait fuir… une tempête… »
Je répète mentalement ces mots à plusieurs reprises, pour les mémoriser.

Sans surprise de nombreux dangers nous guette une fois de plus. Je vérifie que mes manches sont suffisamment longues pour masquer mes tatouages, tout en songeant qu’il serait bon de prévoir quelque chose de plus pour plus de sureté.
— Donc en résumé, tout le monde va vouloir nous mettre la main dessus, pour nous monnayer comme de vulgaires marchandises.
Et les Maestri ? Vont-ils avoir, eux aussi, une bonne raison de s’en prendre à nous ?

[moontaz]

Cathleen

sami

Non. Et de plus si jamais vous êtes en danger et eux pas loin, vous pouvez trouver refuge chez eux. Il est rare que face à eux, les gangs continuent leurs action.

Alors même qu'elle fini de parler, vous réalisez que quelque chose a changé. Il vous faut quelques instants pour vous rendre compte que cela vient de la route. Plus de bruits, plus de cahots et le bus qui avance à fière allure.
En tournant la tête vers l'extérieur, vous constatez que vous êtes sur une des chaînes noires que vous aviez vu d'en haut. Celle -ci vous entraîne au milieu des quartiers extérieurs de la ville.
Maintenant que vous êtes plus près, la décrépitude de la ville vous saute au yeux. [1]

Plantes envahissantes et incontrôlables, vitres brisées ,cassées, inexistantes. Portes disparues et béances multiples, les immeubles éventrés  se succèdent rapidement. Les routes se croisent et s'entrecroisent. Certaines en bon état, d'autres ne sont plus que des fils mités à peine accessibles à des funambules atteint de folie.
Ça et là, des immenses cratères ont engloutis toutes traces de constructions. Certains sont remplis d'eau boueuse et de verdures peu engageantes .

Livio

Ça c'est l'oeuvre d'Elpos... Brusquement elle fait s'effondrer des tours et on entend le bruit d'enfer de ces bestioles de métal avec leurs scie infernale. C'est surtout sur le pourtour extérieur de la ville. On sait pas pourquoi elle fait ça. On sait juste qu'il vaut mieux ne pas trop s'aventurer sur les quartiers excentrés.

[2]

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

Enfin Livio prend un virage plus serré et vous indique que vous arrivez. Ce " quartier" sur lequel vous circulez ne contient qu'un seul et immense bâtiment en forme de fleur: un dôme qui devait être transparent à l'origine mais maintenant tire plutôt sur un brun sale, autour duquel s'organise des sortes de pétales. Chaque pétale est une entrée et une sortie. Ainsi il est difficile de savoir d'où viennent les gens. Vous expliquera  votre chauffeur qui rajoutera :

Livio

Certains sont gardés et " privatisés". Des barrages vont interdiront l'accès. Si c'est le cas, faites demi-tour et n'insistez pas.

D'un main de maître Livio se fraye un chemin parmi les innombrables allées pas forcement carrossables, les monticules de déchets où disparaissent parfois des silhouettes humaines.

sami

Certains restent et vivent ici. Ceux trop faibles pour intégrer un groupe, ceux qui veulent pouvoir bénéficier de la tranquillité relative du marché durant la journée. Ce sont des solitaires et leur espoir de vie est ...très court.

Brusquement, comme autant de petits oiseaux, une nuée de gamins s'éparpillent devant vous. Rapides, crasseux et pour ce que vous en distinguez plutôt jeunes et maigres, il est bien difficile de leur donner un âge. Les plus petits ont peut être cinq ou six ans .

sami

Les guetteurs... ils vont avertir leur groupe de l'arrivée d'une cargaison.

De fait,une fois que Livio a fait le tour du bâtiment et s'est engagé dans un de ces longs pétale-couloir, l'ambiance change. Des barrages filtrant fait d'assemblages disparates mais solides   gardées par des hommes armés veillent au passage du camion.

sami

Y a eu des attaques de marchand autrefois , donc maintenant la guilde paye ses mercenaires pour s'assurer que personne ne puisse rien tenter.

Enfin vous débouchez dans le dôme.
C'est immense, bruyant, et travers les vitres du bus le son vous assaille ! Chose perturbante après le silence relatif du désert . Mais surtout c'est grouillant et animé! Rarement vous avez vu autant de gens rassemblés au même endroit.

D'autres véhicules sont garés sur un cercle extérieur et Livio va faire de même sur une place vite libéré par des hommes de mains musclés. Devant eux la foule disparate se masse.

Livio

On y est ! Mieux vaut restez encore un peu dedans, le temps qu'on mette en place.

Ce qui est fait en quelques minutes. Aidé des hommes armés un périmètre de cordes d'acier est tiré autour du bus délimitant un espace.
Puis la foule s'écarte vivement, et vous comprenez vite pourquoi .

kairos

 V'là BI. Vous voyez, on peut pas confondre les machines avec les humains.

La chose qui arrive dépasse de plus d'une tête tous les humains rassemblés et tous se déplacent rapidement afin de ne pas être sur le chemin empreinté par la machine.
De l'humain, elle en a vaguement l'apparence. Si ce n'est qu'elle a quatre bras qui ont la largeur d'une cuisse musclée,une couleur sombre et un pas tout ce qu'il y a de plus haché.

Détails BI

BI

kairos

BI c'est un déchargeur. On le paye en ferraille pour ça. Aucune chance qu'il se fasse mal au dos en portant des trucs. Il cause peu.  La seule chose qu'il sait dire c'est :Vidé ? et Payement.

Si Livio ne semble pas impressionné, ce n'est pas le cas de Crysa qui a fait un pas en arrière quand la machine arrive derrière la vitre à sa hauteur. Pourtant, elle ne semble pas se soucier de vous et vous voyez les lourds tonneaux et les caisses du marchand remplir rapidement l'espace. Une fois fini il tend une de ses mains a Livio qui lui remet plusieurs plaques de métal tordu et lui glisse quelque chose que vous ne saisissez pas, après quoi il s'en va, faisant demi-tour sans se préoccuper du reste.

sami

Bon c'est pas tout mais nous on y va ! Kaï ! Ça vaut aussi pour toi ! Et pour vous si vous voulez . Dans la zone de cables vous ne risquez rien de toute façons.

kairos

Avec un profond soupir l'ado pose son bouquin en grommelant.


Ouais j'viens, J'viens !

Il se lève et rajoute:

Les Maestri ne vont pas tarder ils attendent toujours un peu que la foule s'éclaircisse.

1.	Alors, on parle d'une ville bien plus proche d'un type " urbex" que d'une apocalypse de fin du monde.
2.	des dolines géantes

["Ben"(Rhajzad)]

Crysa

Les villes chez toi, dans ton empire, elles ressemblent à ça ?

Je caresse doucement sa main posée sur la mienne, murmurant en réponse :
Non, non... à l'époque, les plus imposants bâtiments n'ont pas plus d'étages que les doigts d'une main.
Et les plus hautes tours ne s'élèvent guère plus haut que les murailles du secteur un.
Il n'y a pas autant de monde... même s'il y a aussi beaucoup de miséreux.

Autre secteur, autres mœurs. Cette cité est gigantesque, même si une grande partie a été laissée à l'abandon, et porte les stigmates de la colère du Garde Fou. Il y a pourtant de l'eau, ici... il pourrait y avoir des cultures. Ces savoirs auraient-ils été oubliés ? Comment une telle multitude peut-elle survivre sans production : les ressources de Livio pourraient être consommées dans la journée sans satisfaire tous ceux qu'on vient de voir !

Mais nous ne sommes pas là pour résoudre les problèmes des habitants de New Apple.
Avant de penser à aider, il faut s'en défier. Et survivre à ces nouveaux dangers.
Il va falloir vite nous adapter... trouver des alliés. Et un autre refuge dès que possible.
J'écoute les avertissements et aux premiers mouvements, je me penche vers Crysa :

Tout nous pousse vers les Maëstri. Mais en attendant qu'ils se pointent, je serai plus rassuré que tu gardes Opale à l'abri, ici.
C'est une vraie fourmilière, sans solidarité et avec son lot de parasites et de nuisibles. Maintenant qu'on y est, il nous faut tout réapprendre et d'abord nous protéger, avant de prétendre y trouver notre place.

Je ne sais ce que les autres vont décider ; quant à moi, avec un sourire contrit, je me dirige vers la sortie à la suite de Kaïros...

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Et si on ne veut pas y trouver notre place ? demandais-je doucement.

Tout ici m'impressionne et m’inquiète simultanément. La Machine, BI, est immense, impressionnant. Les foules innombrables. Les dangers ... également.
Je ne sais pas ce que je voudrais faire.
Rencontrer les Maestris, sûrement. Mais ensuite ?
Peut-être que pour un premier contact, mieux valait laisser les érudits, Kaïros et Ben, les rencontrer. Kaïros avait étudié avec eux.

Mais .. mais moi aussi, je suis une érudite. J'ai étudié des années. Je connais des choses qu'aucun d'eux deux ne saurait imaginer. Et si .. j'en ai oublié un peu ... je m'en souviendrais plus tard.
Je ne veux pas les laisser y aller seuls.

Par dessus tout, je ne veux pas m'exclure de ce qu'ils vont faire. Pas à cause de qui je suis, ou de mes doutes.

Je me mets à marcher à la suite de l'ancien Sapenti et l'appelle d'une voix forte.

Je viens avec vous, Ben.

[Cristobal(Astérion)]

J'ai juste regardé. Tout ce que je pouvais regardé. J'ai essayé de graver dans ma mémoire ce que je voyais : où il y avait des gens, où il n'y en avait pas, là où je me disais qu'il pouvait y avoir de la tech intéressante, peut-être des savoirs pas encore brisés par le temps, que personne n'est venu pervertir, démonter, vendre... Peut-être quelque chose pour en apprendre plus encore. Pas sur le passé, mais sur comment sortir de là. Visiblement il faudra aller loin du centre. Seul ? Longtemps ? Assez longtemps pour ne pas se taper 150 étages à monter et a descendre en une journée en tous cas, je ne ferais que l'aller-retour sinon !

Je voudrais vraiment aller dans le quartier industriel. On verra qui vient. J'irais peut-être seul après tout. Il y a bien au moins une arme pour tous. Et... Et peut-être que je me sens vexé. Plus personne pour nous protéger. Comme si j'étais grabataire. Evidemment ce n'est rien comparé à Eric, ni Sami, mais je suis dans la force de l'âge tout de même, je n'ai pas l'air malade. Je ne m'entretiens sûrement pas comme un sportif mais... Bref : j'irais, seul ou pas. Je devrais juste faire attention à mes poches (en plus de ma vie).

[...]

Je "dévisage" la machine quand elle s'approche. Elle est magnifique(ment), étonnante, et puissante. Déjà totu me monde veut s'égailler comme une volée de moineaux. Je regarde Cathleen : Veux-tu voir les maestri toi aussi ? Si elle veut aller ailleurs j'irais avec elle, si elle veut voir les maestri, peut-être resteront nous tous ensemble au moins ces quleques premières heures ? De toute façon mon excursion dans les quartiers périphériques demandera à être préparée...

[Cathleen(blackclaw)]

Muette comme une carpe, je regarde l'étrange spectacle qui s'offre à nous.
Si j'avais encore le moindre doute quant à la dangerosité des lieux, il aura été vite balayé.
Ou que se porte mon regard, je n'y vois que menace. Peut-être est-ce pour partie du à ma méconnaissance des lieux et des communautés les occupants.

Le summum est l'arrivée de cette.... machine? aussi étrange qu'inquiétante.
Je n'ai qu'une envie, c'est de m'éloigner.
<murmure:>— Tout plutôt que de rester à côté de cette.... chose.
J'ai la présence d'esprit de murmurer pour ne pas risquer d'être entendue.
— Les maestri, parfait ça les maestri.
J'attrape Cristobal par le bras et l'entraine avec moi en direction de Ben et consort.

["Ben"(Rhajzad)]

Je viens avec vous, Ben.

Je me tourne aussitôt vers Rebecka, un immense sourire effaçant ma moue préoccupée et j'ai un petit temps d'arrêt pour la laisser arriver à ma hauteur, afin de poser doucement une main sur son épaule, les yeux rieurs :

Le Maître du Protocole était-il encore dans tes cauchemars pour expliquer ce vouvoiement ? Désolé s'il est revenu dans tes mauvais souvenirs, il n'avait pas forcément rôle sympathique, je sais bien, mais rappelle-toi que je ne suis pas... je ne suis plus celui-là.

J'ai un tapotement amical pour alléger un peu le propos... et l'anxiété palpable en cet instant, avec un hochement de tête souriant avant de reprendre le chemin montré par Kaïros, à la demande de Sami.

Ben', je suis Ben' tout simplement, et tu peux me tutoyer, amicalement. Je n'ai pas été un loup d'argent, mais je te protégerai dans cette Pomme parasitée, comme je l'ai précédemment fait dans l'Empire. Même si notre brave garde du corps nous manque, nous ne sommes pas sans ressources...

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Oui .. euh .. désolée.

Je baisse la tête, il a vu juste.

Désolée. Un peu fatiguée. Merci, Ben.

[Cristobal(Astérion)]

Je me laisse entraîner par Cathleen, étonné. Peut-être que je devrais essayer d'un peu plus me lier. MEs souvenirs me disent que j'avais des amis... Au moins pendant ma formation, après... Après ma foi je ne sais pas trop mais mon métier avait l'air plutôt solitaire.

Nous emboîtons donc le pas à Ben et Rebecca, eux même suivant Kairos.

Je laisse traîner mes yeux, j'essaie de prendre la température. Je fais attention à mes affaires aussi. Je me rappelle les avertissements concernant les gamins. Mais je crois que ce que je cherche le plus, ce sont les machines. Contraint et forcé par mon histoire je suis devenu un membre de l'Ombre, mais la technologie me plait, et ces êtres en sont un exemple saisissant.

J'ai rêvé, dis-je à l'attention de celle qui m'accompagne, le moment où j'ai été affecté au Palais. En tous cas c'est ce que j'ai compris. J'étais plutôt content, je savais qu'il y avait de la tech plus intéressante là-bas, malgré le Protocole... Et toi ? Tu as rêvé aussi ?

[Cathleen(blackclaw)]

Je ne réponds pas tout de suite, hésitant encore entre en parler ouvertement ou en aparté avec l’intéressée. Sauf que le simple fait de n’avoir rien répondu sur l’instant, équivaut à un aveu.
— Oui, de mon père, encore lui… ça concerne aussi Rebecka… il semble qu’il ne l’appréciait pas beaucoup… encore un changement de perspective ce me semble….
J’en parlerai plus ouvertement à tout le monde quand nous serons plus au calme.
Je réalise soudainement que je n’avais pas été au bras d’un homme… depuis quand ? Je n’en sais rien au fait, ni de qui. A part mon père très vraisemblablement.
Je regarde Cristobal et lui souris.
— Ne faisons pas attendre les autres.

[moontaz]

Vous sortez donc.. Et le bruit est vraiment pénible à vos oreilles. Cela bruisse et résonne beaucoup. Pour le reste, cela ressemble un peu à vos souvenir de marchés. Un peu ..
Au bout de quelques minutes vous saisissez bien le déroulement des transactions:
Livio s'occupe des négociations, puis il énonce à Kaïros  ce qu'il doit apporter; le fils tend la marchandise, le père récupère la monnaie d'échange. Et Sami surveille. Debout, ses guides de cuir passé autour des poignets, ses lames pendant à hauteur de ses chevilles, elle a les yeux rivés sur la foule qui se presse contre le câble délimitant l'espace. Concentrée, elle ne vous à pas vu sortir du bus. Comme elle ignore visiblement les deux machines qui passent derrière le groupe d'humain agglutinés devant le marchand.
Très différentes de BI, il n'en reste pas moins qu'elles se démarquent des gens plus ou moins pouilleux qui négocient âprement pour quelques filets de poisson salé.
Plus grandes que les humains, l'une d'entre elle pourrait sans trop de mal se faire passer pour un chevalier de L'Empire avec son casque intégral et la longue épée qu'elle tient légèrement relevée. La seconde, elle, est de type masculin, enfin son visage pourrait  presque être celui d'un homme si ses yeux n'avaient pas été remplacés par six espèces de long tubes !

[Ce message contient une section privée que vous ne pouvez voir]

Comme s'il avait senti quelque chose, la machine aux tubes s'arrête à la hauteur du stand et son " visage" semble parcourir lentement l'espace. La machine chevalier, finit par revenir à son coté. Elle semble glisser sur le sol plus que marcher mais maintenant immobile devant vous, elle ressemble à une magnifique statue d'argent polie et ouvragée. Pendant quelques instant ils restent ainsi. Puis il repartent, l'une furtive comme un souffle de vent, la seconde avançant avec indifférente.

Il ne faut que quelques instants de plus pour qu'enfin des trouées dans les acheteurs se fassent et que des silhouettes vertes s'approchent enfin.
Les quelques présents qui n'ont pas encore réussi à conclure s'écartent, non pas peur, mais clairement par déférence, en témoignent les inclinaisons du buste que certains exécutent.

kairos

 Ah ! Maestri Franck! Et Maestri Ulrick ! C'est un plaisir de vous revoir.

Maestri Ulrick

 En réponse à la salutation joyeuse de l'adolescent, le Maestri Ulrick enlève sa pipe de sa bouche pour la lever en un salut enfumé.

Maestri Franck

 Kaïros, jeune ami, pour nous aussi c'est un plaisir de vous revoir.  Ne vous voyant pas revenir à la date prévue nous avons eu peur qu'il ne vous soit arrivé malheur. Mais si j'en crois votre nouveau moyen de transport, c'est tout le contraire.

Livio, s'epresse de détendre le câble afin de laisser entrer ces deux visiteurs.

Maestri Franck

 Nous dérangeons peut être ? Fait le vieil homme en vous voyant. Dans ce cas nous pourrons repasser.

Livio

Au contraire Maestri, ces gens sont venus de loin afin de s'entretenir avec vous. Il peuvent, si vous le souhaitez discuter avec vous, le temps que je termine.

D'un petit signe de tête, l'homme accepte et se retourne vers vous.

Maestri Franck

Et donc vous souhaitez parler avec les Maestri de New Apple, mais en quoi pouvons nous vous être utile ?

["Ben"(Rhajzad)]

Je porte main droite à ma poitrine, m'inclinant pour saluer les fameux espérés[1], sans me gêner pour répondre le premier avec une neutralité étudiée :
Maëstri Ulrick, Maëstri Franck : salutations.
Merci de nous accorder un peu de temps.
Permettez-moi de me présenter : Ben', ainsi que mes compagnons : Rébecka, Cathleen, Cristobal.
Au vu des risques immédiats, nous avons laissé à l'abri du... véhicule, Crysa et sa nouvelle-née Opale.
Qui est une de nos raisons prioritaires de vous contacter, Maëstris, gardiens du passé et je l'espère d'une éthique humaniste.
"Qu'ici commence l'espoir d'un monde nouveau..."
Je souhaiterai pour elles requérir l'avis du Maëstri-medici au sujet de la pourriture noire et de la mortinatalité de différents secteurs.
Mais aussi parler de sujets encore plus sensibles. Hors des yeux et des oreilles de ce qui a dévoyé le nom qui lui fut donné.
Sans connaître votre hiérarchie, je ne sais si cela vous concerne : avez-vous un grand Maître ou un Conseil des
Maëstri... et un responsable de celui-ci ? avez-vous un Maëstri archiviste ? un Maëstri protocolaire ?
J'observe attentivement leurs réactions, notamment après la citation "réadaptée" de Saphiste en langage Asenti...

1.	... en vert.

[Cathleen(blackclaw)]

Toujours au bras de Cristobal, que je ne semble pas vouloir lâcher de sitôt, Je regarde nos compagnons oeuvrer dans ce qui semble être un processus parfaitement huilé.
Puis j'observe les deux créatures métalliques.
L'ai soupçonneuse, partagée entre crainte et curiosité, je me dis qu'il va me falloir un certain temps, voir un temps certain pour m'y accoutumer.

Je constate, que les Maestri semblent effectivement faire l'objet d'un consensus et qu'ils ressemblent bien à ce qu'ils sont censés être.
je me contente de saluer les deux hommes d'un signe de tête, pendant que Ben leur parle.
Ce dernier n'y allant pas par quatre chemins, j'observe attentivement leurs réactions, tant dans leurs paroles, que leur attitude.

 

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Le monde. Les robots. Les gens. Les maestris.
Plus vieux, l'air plus sympathiques, plus sages, que je ne les avais imaginé. Ils ont la tête de leur rôle, dirons-nous. Mais je retiens que l'habit ne fait pas le mage.

Ben les engage et parle .. parle trop. Quand il évoque Opale, je lui donne un petit coup de coude dans les côtes. Il mérite. Mais sinon il parle bien, et beaucoup.
Reste à savoir comment réagiront les maestris. Sauf que là, je surveille la foule autour de nous. Y a t-il des personnes qui semblent avoir disparu dès notre sortie ? Ou quand Ben a parlé de Nouveau-Né ?

Heureusement que nos amis marchands nous ont dit d'être prudents. ...

[Cristobal(Astérion)]

Étonné qu'elle reste pendue à mon bras, je regarde Cathleen en coin alors que nous avançons. Elle préfère garder son récit pour plus tard. Bien, je ferais de même, bien que je n'ai pas grand chose à raconter... sauf peut-être que ça me rapproche un peu des autres, puisque ça me rapproche du Palais. Je soupire discrètement, me laissant entraîner derrière les autres jusqu'au point d'échange.

Cathleen n'est vraiment pas grande. Je me demande si ma mère était ce genre de femme. Je la vois avec ma vision de gamin, en saurais-je plus un jour ? J'essaie de me rappeler des autres femmes qui ont croisé mon chemin au cours de ma vie, mais rien ne vient. En plus ce serait peu flatteur de la comparer avec ces femmes là[1].
Est-ce parce qu'a été évoqué la possibilité que je sois son frère qu'elle accrochée à moi ? Ou a-t-elle peur ? Quoi qu'il en soit, je ne suis je ne suis pas très à l'aise d'avoir quelqu'un qui m'entrave, ni que ce soit une femme qui plus est. Je n'ai pas l'habitude d'être si proche d'elles. Ou alors pas comme ça. Plus proche encore oui. Mais juste pour un soir. Je me racle la gorge et détourne le regard.

Je ne fais rien pour m'en dégager cependant, je ne voudrais pas la vexer. Et après tout si ça la rassure. Ou alors elle a peur que je me perde, finis-je par me demander sérieusement.

J'observe les machines les yeux avides. Je tire même un peu sur le bras de Cathleen, pour m'en approcher. Elle fait un pas en avant mais je sens sa réticence alors je n'insiste pas. Qu'ils sont étranges, tous si différents, comme si toutes les époques technologiques s'étaient côtoyées en même temps. Et même des époques que je ne connais pas encore, avec des avancées techniques majeures. Cette machine aux six caméras est confondante, c'est une oeuvre d'art scientifique.

Quand les maestris arrivent, Ben prend la parole et moi je me tais, comme les autres. J'écoute distraitement, préférant regarder autour de nous la foule amassée.

1.	pardon les femmes c'est vraiment une phrase de connard.  Pardon les hommes aussi, je vous vois comme faisant des phrases comme ça :p

[moontaz]

Tandis que Maître Ulrich prend le temps de saluer Kaïros d'une tape sur l'épaule et Sami d'un petit mouvement de pipe c'est Maestri Franck qui vous écoute. Ou plutôt qui écoute Ben . L'homme tourne les yeux vers chacun d'entre vous au moment de la présentation pour les lever à hauteur des fenêtres du bus lorsque que sont évoqués Crysa et sa petite.
Son expression se change en surprise lorsque celui ci lui parle en langue ancienne mais il attend posément qu'il ai fini de parler, alors seulement sa voix se fait entendre.

Maestri Franck

Hélas si la petite est atteinte de la mort noire, il n'y a rien à faire. Nous avons vu plusieurs dizaines de ces petits malheureux succomber. Nos remèdes n'ont rien donné. Nous avons même payé les machines pour fabriquer d'antiques médicaments en espérant que cela résolve cette terrible maladie, sans résultat.
Son regard retourne navré vers Crysa.
Prévenez la mère qu'elle n'espère pas trop.. C'est une épreuve terrible que la mort d'une si petite âme...

Tandis que le premier se tait, le second Maestri prend alors la parole.

Maestri Ulrick

Nous sommes une communauté égalitaire, nous n'avons aucun poste plus haut qu'un autre. De ce fait ,il n'y a aucun des titres que vous énoncez. Si vous souhaitez parler à l'abri d'autrui, vous pouvez nous trouver dans notre salle commune, nous y écoutons toutes les doléances et si les personnes en charge ne peuvent vous répondre, elles  ferons chercher d'autres membres afin qu'une réponse vous soit donnée.
Néanmoins, vous connaissez notre ancienne langue, et elle n'est enseigné qu'aux membres de l'ordre.
Cela est pour le moins singulier. 
Il jette un coup d'oeil à Kaïros  avant d'enchaîner .

Voyez ce jeune homme, il est très brillant, mais comme il nous a clairement fait comprendre qu'il ne nous rejoindrait pas, ce langage lui ai resté secret. Apprendre cette langue à un non-initié est interdit. Devons nous comprendre que vous êtes un renégat ?

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