Bras croisés, mes doigts tapotent en cadence le pourpoint de cuir qui me protège, puis je prends la parole à mon tour :
Nous avons les corps des orcs, leurs esclaves, leurs armes, leur drogue ... pourquoi ne pas amener cela devant les officiels de Koris, qui ne sont finalement peut-être pas informés, ou, à défaut, sur la place publique, afin que chacun puisse voir et savoir. Après ce que nous avons vécu, il est impossible que nous partions de la région sans avoir tout fait pour informer les autorités et le peuple de la menace !
Et nous devons faire la lumière sur les secrets du colonel Fourquet. Les orcs ont assassiné sa femme et sa fille d'une façon ignoble, aussi je parie qu'il sera aisé de le faire parler.
Si Koris reconnaît enfin la menace, alors toutes les cités sauront très vite ! Et cette fois, je pense que les dirigeants prendront des mesures sérieuses !