Je suis dans mon élément. La nature sauvage, la forêt, le vent du nord. Rien à voir avec la densité et la pureté primale de Davokar, mais après la désolation maudite des terres du sud, c'est un soulagement. Drapée dans ma robe de sorcière, mes cheveux flottants dans le vent vif, je me fige un instant, tout mon corps tendu pour sentir et percevoir. J'ai capté le message d'un oiseau facétieux au plumage étrange et changeant.
Ma voix gronde vers mes compagnons :
L'oiseau m'indique où sont de belles proies de viande rouge et nourrissante au bas de cette crête. Allons chasser ces bêtes pour faire provision et garnir nos bouches et nos entrailles de bonne chair juteuse !
Je me lèche les babines en m'imaginant déjà déchirer cette viande goûteuse à pleins crocs.