Pas mécontent d'arriver enfin (j'ai cru que ce simple trajet n'en finirait jamais), et me doutant qu'on va attendre que la cohorte de types pressés passe, je me dirige vers le cours d'eau.
C'est pas que j'ai développé un certain goût pour ce liquide, allez pas croire. Mais çui-là a le mérite de n'être ni boueux ni rouge, et qu'un peu d'eau fraîche passée sur le visage et dans la nuque, ça pourrait bien m'éclaircir les idées et me rendre plus... Présentable ?
<pense:>Naaaan! Faudrait pas exagérer non plus !
Se faisant, je passe devant Polkar pour qui mon œil bovin se fait reconnaissant. Je m'améliore, faut pas croire : je vais jusqu'à hocher la tête pour le remercier d'avoir éloigné et occupé la brindille bavarde vêtue d'un sac à tubercules.
Plus qu'une hâte maintenant : déposer nos colis pour leur sauveté, trouver les renseignements qu'on cherche et repartir sitôt à la poursuite de l'autre démon...