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avril 20, 2024, 12:37:50
Le forum Planète Rôliste existe depuis 2006, il a pour vocation de promouvoir les jeux de rôles (JdR) et permettre de jouer des parties même pour ceux qui n'ont plus de table à disposition (au sens propre comme au sens figuré), à l'écrit en "Play by Post", grâce aux très nombreux outils à disposition, ou en chat vocal/vidéo pour ceux qui le souhaitent. Les expatriés, les nomades, les timides, les boulimiques du JdR, les petits nouveaux, les peujs et les meujs, tous sont les bienvenus au sein de notre communauté.

AuteurSujet:  Par les chemins d'automne - acte VI : Sur les traces de Bretuald  (Lu 131617 fois)

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Hors ligne Arthur de Castelroc
(Aytan)

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Alors que je prends conscience de la situation aux murmures d'Aube à mon oreille, une chouette hululante passe brutalement au dessus de nous. Je sursaute une première fois, puis une bouffée de peur m'envahit quand je vois Aube se prendre le pied dans une racine et chuter de surprise.

Totalement d'instinct, par pure habitude protectrice, je tends les bras pour amortir sa chute et la récupère au vol.

La dame est frêle, et plus légère que je ne l’aurais pensé vu son fort caractère. C'est la première chose qui me frappe. Je pourrais aisément la soulever ... ou la faire danser. L'espace d'une fraction de seconde, son corps contre le mien me trouble et me ramène à une soirée de bal, quelques mois plus tôt. Des émotions réprimées, un jeu sensuel avec une jeune fille de la bourgeoisie, et je...
Je réalise alors où sont positionnés mes mains. Il y a un flottement de quelques secondes où je m'interroge sur la conduite à tenir, clignant des yeux. Puis je rougis brutalement tandis qu'Aube murmure :


<murmure:>Vos mains... Ser Arthur... ôtez les ! ... s'il vous plait !

Je sursaute à nouveau, rougi d'avoir été pris en flagrant délit de manque d'empressement à éviter le contact - ce qui pourrait être un aveu de désir en soi - et remet debout prestement la dame.

Je suis probablement pivoine, mais je tâche de garder bonne contenance tout en changeant de sujet :


Qu'est-ce que c'était que cette chouette ? A cette heure ?

Mais mon esprit n'est pas tout à fait revenu à la situation. Ce mélange de légèreté et de douceur toute féminine m'ont profondément ému. Je ne sais trop où poser mon regard qui se met à fuir vers le ciel, le sol, un arbre ... Tout plutôt que de regarder Aube.
 

 

Lignes et Colonnes du Tableau

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