Message #866162

[Kaleph Omendil (Nouveau venu)]

Ysla

"Les Dark Wings sont connus, oui - mais plus comme attraction locale qu'autre chose. Pourquoi, tu les as rencontrés?"

"Et je suppose que tu as beaucoup à me raconter parce que tu viens de passer plusieurs mois au milieu de la jungle. Je serais un peu déçue si tu n'avais rien à me raconter. Mais le choix de tes mots semblent indiquer que tu aies quelque chose d'important à raconter...?"

Elle ne te lâche pas des yeux, te laissant la désagréable impression d'un chat qui attend le mouvement d'une souris. Ou peut-être un serpent.

Qu'il aurait été plus facile de livrer tout ceci à mes parents, ou même à un supérieur de l'Empire, si j'avais été intégré à l'escouade d'un officier intègre... Mais la réalité est autre, et il faudra que je fasse avec. J'organise au mieux mes pensées : 

- Pour les Dark Wings, nous les avons croisés et ils ont tenté de nous rançonner. Nous les avons donnés à la milice.

Mais ce n'est pas effectivement de cela qu'il me faut parler, ni même de ma relative réussite de création d'un chœur de village et d'élargissement du répertoire profane et religieux local.

C'est d'un évènement qui s'est passé il y a une semaine à peine, dans les hauteurs de Shurrock presqu'à la limite de Dodion. Avec une petite troupe de compagnons, nous nous étions rendus dans ces montagnes car un très ancien navire volant s'était écrasé sur le village et nous voulions investiguer ce mystère.

Après un assez long périple nous avons pu approcher les ruines d'un ancien palais où nous avons dû batailler contre quelques Tosculis qui étaient aussi sur les lieux... Puis, en nous aventurant dans les bâtiments, nous avons fini par trouver un cristal d'importante dimension.
Je ferme un instant les yeux, me remémore l'instant et je regarde Ysla : Quand nous nous sommes approchés, nous avons alors eu des visions. Des scènes issues du passé qui concernent... des Dieux et l'Empire. Les Dragons qui ont créé la guilde des explorateurs. La Reine de Pluton. Des puissants qui manigancent quelque chose à Sigil... ainsi que d'autres plus insignifiants. Je ne sais s'il s'agissait de la réalité, mais... cela avait l'air si vrai !