Message #848098

[Kaleph Omendil (Nouveau venu)]

Petit flashback : Alors que nous nous apprêtons à finir la nuit : 

Je regarde le cimeterre, puis le barde. Les Alhar... ces fameux devins capables de prédire l'avenir dans la danse des flammes... Une famille puissante, qui savait jouer sur cette réputation... un peu trop d'ailleurs.

- Tiens... tu es un Alharryq'aishtaeyll, où tu as volé ça à l'un des leurs ?

Puis je songe à Khimuk, qui ne devrait plus être très loin. J'espère que les prévôts Dubard et Dubart ne seront pas là... je m'étais quand même terré depuis des mois dans ce village perdu et dame Ysla m'avait écrit de revenir en disant qu'ils étaient partis, mais qui sait ? Peut-être avaient-ils payé des informateurs ou autres ? Je vais voir les autres et leur raconte brièvement : 

<murmure:>Dites, vous savez que je suis parti en assez mauvais terme des troupes Impériales... Je préférerai avoir quelque chose sous la main qui me permette vite de dissiper toute attention malvenue...  je peux prendre le chapeau qui permet de changer d'apparence ? et de m'y lier avec un short rest si le reste de la troupe est OK.


retour à maintenant...
Puis me voilà suant et soufflant vers la fin du voyage, souffrant d'un léger mal de crane qui traduit mon manque de sommeil. Je supporte sans mal le sourire de nos captif, car ils connaîtront vite de nouvelles geôles [1] et je sens la ville proche. Enfin un endroit un peu civilisé, quoique toujours trop moite à mon goût.

Une grande impatience, mêlée d'une sourde appréhension m'habitent alors que je songe que dans cette ville Ysla, cette femme mystérieuse et exigeante, m'attend pour que je "lui montre ce que je lui ai appris"... vaste sujet... Hélas, on ne peut pas dire que j'avais fait de réels progrès musicaux au village : le côté musicien du barde n'avait pas trop progressé... par contre j'avais bien fait une incroyable découverte dans les hauteurs : le côté savant du barde dépassait tout ce que j'aurais pu imaginer, même après une vie entière dédiée à l'étude des mystères du monde... Mais comment lui dire ? Devais-je lui faire absolument confiance ? Son regard était si froid et calculateur par moments... 

J'accélère inconsciemment le pas, ma fatigue chassée par mes pensées et la perspective de la ville. Je réponds à Erik :

- Oui. On a deux paires de Dark Wing cuisinées à point. 

1.	a-t-on une idée du sort que la justice locale leur réserve ?