Message #814414

[Diromédil(othelarian)]

Avant de prendre part aux festivités je profite de la journée pour panser mes blessures et remettre en état les mécanismes aussi bien de mes chéries que de moi-même. C'est que les combats ont été terrible, et il me faudra sans doute plus de temps qu'une ou deux journées pour me rétablir correctement.

Le soir venu, je me rend au pied du navire volant, grimpant à son bord, à la fois pour la vue mais aussi pour revoir une dernière fois avant mon départ l'ingénierie qui sous-tends son fonctionnement. Délicatement, avec d'infinies précautions, je tente de percevoir la logique derrière les rouages d'une telle machine.

Au bout d'une heure ou deux, je rejoins la fête qui bât alors son plein. Les émotions sont palpables, de la peur à la joie, en passant par la curiosité, la crainte, ou encore l'envie. Il est décidément bien difficile de déchiffrer l'esprit humain, et je reste en grande partie silencieux, racontant de manière hachée et terne l'histoire des ruines aux insectes. Je quitte la soirée lorsqu'une annonce laisse entendre que pour célébrer le milieu de la nuit les deux piliers de comptoir aller débuter les chansons. Les fragiles éléments de mes oreilles ne sont pas prêts pour ce genre d'agression.