Hurin pénètre dans le repaire encore imprégné de l’odeur âcre des orcs. Il avance prudemment, l’arc en main, scrutant chaque recoin à la lueur vacillante des torches laissées au sol. Ses pas soulèvent la poussière et des éclats d’os craquent sous ses bottes. Il écarte quelques peaux grossières, renverse un coffre rudimentaire, examine des sacs éventrés ; son regard cherche la moindre trace de documents, d’armes de valeur ou d’indices sur d’autres bandes orques. Chaque trouvaille — ou absence de trouvaille — est évaluée avec attention, Hurin restant concentré et silencieux tandis qu’il fouille méthodiquement l’antre sauvage.