Lorsque les ossements commencent à s’assembler d’eux-mêmes dans un cliquetis sinistre, Hùrin recule d’un pas, en alerte, les poings prêts. Mais en voyant la silhouette complète d’un cheval squelette se redresser lentement, sans hostilité ni menace, il relâche légèrement sa posture.
Un cheval… revenu d’entre les voiles de la mort.
Pas un ennemi. Pas un esclave. Une volonté... ou un souvenir.
Il incline lentement la tête, observant la créature d’un œil attentif, presque compatissant.
Ce n’est pas la haine qui le retient ici.
Peut-être... une loyauté, ou une douleur ancienne.
Il mérite notre respect, pas nos lames.