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mai 19, 2025, 03:55:47
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AuteurSujet:  Chapitre 1: La clinique  (Lu 145468 fois)

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Hors ligne lolo

  • Moine Zensunni
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Re : Chapitre 1: La clinique
« Réponse #325 le: mai 14, 2025, 17:45:09 »
    Chacun s’empare rapidement d’un sac à dos militaire, répartissant silencieusement les armes, munitions et objets utiles. Nathan ajuste les sangles d’un sac visiblement trop rigide, Ethan passe en revue les chargeurs et glisse le revolver dans une poche latérale. Rebecca, les mains tremblantes mais les gestes assurés, remplit le sien et Kiley, plus méthodique, range soigneusement tout ce qu’elle peut dans les compartiments intérieurs.

    Le silence s’impose naturellement, seulement rompu par le léger cliquetis des boucles métalliques et les souffles encore irréguliers de chacun. Tous se figent, les oreilles tendues, tandis que Rebecca commence à inspecter fébrilement les murs, les étagères, le plafond. Elle cherche une bouche d’aération, une trappe oubliée, un soupçon d’ouverture. Mais tout autour d’eux, il n’y a que du béton, des rangées de métal et un unique point d’accès : la porte par laquelle ils sont entrés.

   Le temps semble s’étirer. Chaque seconde s’allonge, épaissie par l’angoisse. Les battements de cœur couvrent presque le reste, jusqu’à ce qu’un premier changement se produise.

    Le métal cesse de vibrer. Aucun nouveau coup ne résonne contre la porte. Puis les râles — ces gémissements profonds, affamés — commencent à s’éloigner. Leurs échos, d’abord omniprésents, deviennent moins présents, comme étouffés par la distance. On entend à peine le clapotis irrégulier des pas traînants, des membres qui glissent contre le sol ou cognent de manière aléatoire les murs du couloir.

    Il y a aussi cette sorte de silence lourd qui s’installe derrière la porte, comme si quelque chose — ou plusieurs choses — se détournaient lentement, préférant suivre une autre piste.

    Puis viennent quelques signes plus nets : un raclement sourd de griffes ou d’ongles contre une autre surface métallique, plus loin ; un objet qu’on fait tomber — peut-être un chariot — renversé dans un bruit métallique lointain ; un gémissement plus aigu qui s’éloigne dans une direction opposée.

    Petit à petit, la tension dans l’air se détend, mais l’inquiétude ne disparaît pas. La horde ne s’est pas rendue. Elle a simplement changé de cap.
 

 

Lignes et Colonnes du Tableau

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# Colonnes

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