Planète Rôliste: Le jeu de rôle par forum

Les Parties [Autres MJ] => [PFRPG] Rise of the Runelords => Discussion démarrée par: Samuel le novembre 11, 2018, 14:18:26

Titre: Acte III Scène 1 : Le bois aux Orties
Posté par: Samuel le novembre 11, 2018, 14:18:26
Tsuto Kaijitsu emprisonné et son alliée démoniaque détruite, ses plans pour détruire Sandpoint sont contrecarrés. Pourtant la menace des Gobelins sur le bourg reste significative. Shallelu ayant informé le bourgmestre qu'elle allait s'assurer que la tribu des Lèche-crapauds au Sud se tienne tranquille, vous avez pris la décision de ne pas attendre que la tribu de Pic-chardon à l'Est se lasse d'attendre un signal de Tsuto; d'autant que les renforts de Magnimar ne sont pas encore arrivés. Vous partez donc pour Pic-Chardon, espérant surprendre les autres complices de Tsuto dans leur repère.



Shallelu vous a expliqué que Pic-Chardon est un promontoir rocheux qui s'avance dans la mer. Y accéder par voie maritime lui parait très difficile, à cet endroit les falaises atteignent plus de 100 pieds de hauteur. De plus les navires de pêche évitent de s'approcher de cette partie de la côte dont les ilôts sont réputés abriter un clan de harpies. Constatant que Feutard et Kya maîtrisent l'art de la survie en forêt, elle vous a donc recommandé de passer par le bois aux Orties qui entoure Pic-Chardon au Sud. Le bois aux Orties est un endroit dangereux que les chasseurs et les bucherons évitent. En plus d'être le territoire du clan Pic Chardon c'est aussi la zone de chasse de Bruthazmus le gobelours, un ennemi avec qui elle a eu maille à partir et qui s'avère bien plus dangereux que les gobelins, n'hésitant pas à attaquer seul des petits groupes de voyageurs qui s'aventurent sur la route en dehors d'une caravane. Pour couronner le tout, le bois est particulièrement touffu et envahis de ronces et de plantes vénéneuses. Elle a cependant donné des indications suffisamment claires à Feutard pour qu'il pense pouvoir rejoindre la zone ou se trouve Pic-Chardon au travers du bois aux Orties.

Dès potron-minet, réveillés par Töris (qui avait déjà bâté sa mule une heure avant l'aube), vous quittez Sandpoint et suivez la "grand" route de la cote oubliée vers l'Est. Le temps est frais mais dégagé et une brise marine accompagne votre marche toute la matinée jusqu'à ce que la route s'éloigne de la côte pour longer l'orée Sud du bois de Shank puis traverser les sinistres collines des tombes aux gueux et enfin atteindre le bois aux Orties. En milieu d'après-midi les senteurs de bois humide ont remplacé celles iodées de la mer et vous atteignez le gué de la rivière aux chardons où Feutard indique qu'il faut désormais remonter vers le Nord dans la direction de la rivière qui disparaît dans le bois un peu plus loin.

Très vite les arbustres éparses et les ronces sont remplacés par des broussailles touffues qui auraient été vite impénétrables sans que Feutard ne trouve des pistes de cervidés ou de sangliers qui vous permettent de progresser sans trop d'entraves. Feutard ouvre le chemin en éclaireur avec Finn et marque les pistes à suivre pour Kya qui elle aide Töris et Cupilla à progresser sans se retrouver le nez dans les orties gobelines urticantes ou entortillés dans des ronces. Feutard est moins doué que Kya pour expliquer à Finn où ne pas mettre les pieds et les mains mais heureusement ce dernier est suffisament agile pour éviter les fréquents pièges de la forêt.
Peu avant le crépuscule Feutard décide de dresser un camp discret dans une petite combe qui n'est pas envahie par les orties. Il n'a pas trouvé de traces de Gobelins mais est raisonnablement sur d'être dans la bonne direction.

Après une nuit troublée essentiellement par quelques brames de cerfs et grognements de sangliers vous repartez de bon pied. La chance cette fois-ci sourit à Feutard qui trouve une piste relativement récente de gobelins se dirigeant dans la bonne direction, si bien que vers midi vous êtes à nouveau prêt de la côte, non que vous la voyez mais en prétant l'oreille vous pouvez entendre le ressac puissant de la mer sur les falaises ainsi que le cri des gouelles étouffés par les broussailles denses de la forêt.
La forêt loin de s'éclaircir à l'approche de la côte est encore plus envahie par les orties dont les plus hautes atteignent 6m de haut et les tiges sont larges comme un bras, enchevêtrées les unes aux autres ou étouffant la base des grands pins pour former par endroit des murs végétaux occultant toute visibilité. Mais ce n'est pas cela qui pose problème à Feutard: la piste a disparu net comme si soudainement les gobelins qui l'avaient empruntée il y a quelques jours tout au plus s'étaient envolés. Il a beau chercher il ne la voit pas reprendre dans un rayon de plus de cent pas. C'est Kya qui conclus que ici la végétation repousse comme par enchantement pour camoufler toutes traces, y compris les vôtres. Fort de cette connaissance elle aide Feutard à déterminer où se trouve la piste originale qui aboutit avec plusieurs autres sur un gigantesque buisson d'orties au bord de la falaise. Le buisson est très dense, mais vous repérez un panneau d'osier tressé d'orties fraîchement coupées qui dissimule un passage s'enfonçant dans l'obscurité du buisson que la lumière du jour ne parvient pas à pénétrer...
Titre: Re : Acte III Scène 1 : Le bois aux Orties
Posté par: Töris Rudökar (Töris) le novembre 24, 2018, 12:23:46
Excellent résumé qui aide bien à se remettre dans l'ambiance. Merci.
Fabrice.