Alors que vous prenez place comme à votre habitude dans le sénat, vous comprenez rapidement que les événements de la veille sont déjà connus de tout le monde.
Au milieu de cette foule indisciplinée, le jeune décurion raconte ô combien il a été courageux avec deux serpents mortels sur lui. Il n’est pas pris au sérieux et la plupart des gens se moquent de lui et il se fâche.
« Demandez à l’édile Octavius Julius Janus, il en a attrapé un ! »
Il s’avance vers l’édile et le salut. « Ave Octavius Julius Janus. Encore merci de m’avoir sauvé des serpents venimeux. »
Avec l’appui de l’Edile, l’histoire du décurion prend de la crédibilité. Un homme joue du coude avec Claudius et lui demande à voix basse. « Tu y étais toi, c’est vraie ses histoires de serpents ? » Un autre se tourne vers toi, curieux d’entendre ta réponse et ajoute. « J’ai du mal à croire le petit patient et l’autre courageux. » Dit-il à voix très basse.
Le jeune décurion sourit à Octavius et ajoute. « Vous êtes un homme surprenant et courageux tout comme vos idées. »
Les dernières personnes finissent par rentrée avant que l’employé ferme la porte. Publius Sestius Capitolinus tape dans ses mains et fait de grand geste pour que les gens se dépêchent de s’installer dans l’assamblée.
« Avant que la séance commence, je vous demande de rester concentré. Merci »
Dit-il avec autorité. Le doyen aime l’ordre, la discipline et l’efficacité. Il commence le compte des présents pour savoir s’il y a le corum.
C’est alors que les portes se rouvrent à nouveau et un homme de la milice avec des habits sale, taché de sang et à la mine affreuse entre. Il tend une tablette au magistrat Aurelius Eulogius Hosidius en s’excusant pour son intrusion pour cette affaire urgente. Le magistrat lit la tablette et il pâlit à vue d’œil.
« Je comprends le caractère urgente de l’affaire. Vous pouvez disposer milicien. »
Le milicien s’en va rapidement et lance quelques regards inquiets en votre direction, cela ne présage rien de bon.
Le Magistrat laisse le vieux décurion à ses côtés lire la tablette et celui-ci porte la main à sa poitrine horrifié par ce qu’il vient de découvrir. La tension est palpable au point où le jeune décurion se lève. « Mais bon sang que se passe t’il qui mérite tant de cérémonie ! »
Le vieux décurion lui fais signe de se rassoir et il s’exécute. Le magistrat prend ensuite la parole.
« Cette tablette… » Dit’il en la secouant un peu. « Cette tablette vient de m’annoncer qu’environ 8 morts qui ont été retrouvé à l’aube déchiqueté dans plusieurs ruelles. Certaine personne reste encore à identifier mais ils sembleraient que tous soit des habitants de notre ville. Les miliciens sont incapables de dire combien de personnes ont été impliqué dans ses meurtres et quelles armes ils ont utilisés. »
Un silence de mort se fait dans l’assemblé. Le magistrat soupir et réfléchit. Le vieux décurion prend la parole. Il est de coutume de laisser la parole au plus ancien jusqu’au plus jeune. « Nous devons trouver les coupables d’un tel massacre et apporter la justice aux familles. Notre milice semble dépasser en termes de connaissance. »
Il baisse ensuite la tête et vous pouvez commencer à débattre. La création d’un groupe d’enquêteur sort de la bouche de plusieurs personnes mais aucune ne semble avoir assez de confiance pour le proposer à haute voix.
Le magistrat acquiesce. « Accordons du respect à nos défunts par le silence. » Vous restez silencieux, pour la plupart la tête vers le bas, méditatif… sauf un. Le jeune décurion semble avoir du mal à rester inactif. Son pied tape parfois le sol nerveusement.
Le magistrat vient officialiser la fin du silence en reprenant la parole. « Bien, ceux qui sont pour créer un groupe d’enquêteur vienne se placer vers le décurion Claudius Tymerion. En ce qui me concerne je suis pour. »
La majorité des décurions sont en faveur de la proposition.
« Claudius Tymerion, je vous charge de constituer cette équipe et de me rendre des comptes quotidiennement sur la progression de l’enquête. »
Conclus le magistrat Aurelius Eulogius Hosidius.
La réunion se poursuit sur des sujets moins importants. Avant de conclure la séance le jeune décurion souhaite vous faire une annonce.
« Mon père m’a demandé de vous avertir que je serai absent pendant 3 mois. Je vais suivre des cours chez mon oncle qui vit non loin de Rome. » Il regarde le magistrat et ajoute. « Voilà c’est tout. »
Le vieux décurion conclut la séance après avoir bien notifié des sujets traités pour vos archives. La séance est levée.
En sortant, assis sur un banc, le milicien regarde les membres du sénat quitter un à un le lieu. Il se lève et semble attendre quelque chose. Le magistrat lui fait signe d’approcher tout comme à Claudius Tymerion.
« Claudius Tymerion est chargé de constituer un groupe d’enquêteur pour trouver le ou les responsables. Je pense que vous avez des choses à vous dire. »
Le milicien acquiesce mais reste silencieux, ils ne semblent pas désireux de parler ici. Le magistrat s’en va après avoir salué quelques personnes.
« Très bien suivez-moi. » Il te conduit pas très loin dans un petit bureau inoccupé.
Il a l’air de ne pas avoir dormit, il sent mauvais et tu constates que ses habits sont tâchés de sang.
« Je suis Mettius Naevius, cette nuit pendant ma ronde je suis tombé sur un massacre… On n’a pas réussi encore à identifier toutes victimes. Tout ce qu’on sait, c’est que se sont tous des hommes de vie modeste. »
Il t’invite à t’assoir sur la seule chaise présente dans cette petite pièce. « Vous allez avoir besoin de moi pour trouver les coupables. Je ne veux pas simplement vous raconter ce que j'ai vue. Je veux en être ! »
Il tape du poing sur la table.
L’homme n’apprécie clairement pas la façon dont le décurion lui parle.
« Vous n’êtes qu’une perte de temps… trouver vous un autre milicien pour vous chaperonnez. »
Il commence à partir puis se retourne à moitié et dit sur un ton qui ne présage rien de bon.
« Mon cousin est mort hier soir. Personne ne se mettra en travers de ma route pour le venger. »
Il accélère le pas pour sortir du bureau.
La vengeance et la justice sont de pair pendant cette période. La famille/clan de Mettius Naevius a le devoir de venger le membre de leur famille qui a été assassiné.
L’homme au regard sombre quitte la pièce après avoir entendu les dernières paroles du Décurion Tymerion.
La matinée est déjà bien entamée lorsque Claudius parvient à la caserne des miliciens qui se trouvent dans le domaine vampirique. Il est reçu par le capitaine de la milice : Alexius Julii.
Son visage est tiraillé par la fatigue. Il frotte ses yeux de sa main bandé pour se réveiller et faire face avec dignité devant le décurion.
« Bienvenue Décurion. Mes hommes m’ont informé de votre position et devoir pour l’enquête du massacre de la rue Stabia. »
Cette rue longe le théâtre et mène à la sortie de la ville. Elle est située dans le quartier des Loup Garou.
Pompéi — Wikipédia ([url]https://fr.wikipedia.org/wiki/Pomp%C3%A9i#/media/File:Principaux_axes_de_la_ville_de_Pomp%C3%A9i.png[/url])
« Pendant leur patrouille nocturne deux miliciens ont entendu des cris, ils ont été sur place rapidement et ont découvert un premier corps coupé en deux… Ils ont trouvé les autres un peu plus tard. On pense qu’il y a 8 victimes certaine ne sont pas encore identifié. On n’a pas réussi à déterminé ce qui les a bien pus tous les tués… »
Il regarde son bandage puis avec hésitation sur un ton de la confidence il te dit. « Certain de mes hommes pensent que ce qui était là ce soir-là… n’était pas humain. L’un pense qu’un Ours pourrait être capable d’une telle force pour séparer un corps d’un homme en deux de la sorte… »
Il se gratte le nez, perplexe. « Cette affaire est complexe Décurion Tymerion. J’ai prévue d’aller voir le maitre d’arme des gladiateurs pour le questionner sur les armes. On dit qu’il s’y connait très bien. Peut-être connait-il des armes exotiques qui peuvent trancher des corps en deux ? »
Il semble se dire ça pour se rassurer.
« Vous souhaitez m’accompagner ? »
Il écoute ta réponse puis ajoute. « Je suis en train de rédiger une tablette pour instaurer un couvre-feu. J’en ai pour quelques minutes.»
« Je suis ravie de l’entendre décurion Tymérion. » Dit-il en tentant de jauger ta sincérité.
Il t’écoute et réfléchis à ta proposition. « Je peux faire une exception pour certaine personne. Je mettrai mes meilleurs hommes pour les escorter. »
Un homme vient frapper et rentre dans le bureau, il est essoufflé. « Le médecin vous fait demander, il a quelque chose pour vous. »
« Ah ! Enfin une bonne nouvelle. J’espère que vous marchez vite Décurion, nous allons avoir à faire aujourd’hui. »
Sur le chemin qui mène au médecin, Alexius Julii t’explique qu'ils ont demandé l’aide d’un médecin talentueux pour recomposer les corps afin de déterminer le nombre et l’identité des victimes. Il espère apprendre également des détails sur les circonstances de leurs morts mais sur ce point il ne se montre pas très optimiste.
Vous marchez dans les ruelles du quartier des vampires et arriver devant l’entrée d’une boutique garder par deux membres de la milice. Ils s’écartent envoyant leur capitaine et le salut militairement.
Celui-ci en fait autant et rentre.
L’intérieur de la boutique est encore en construction mais des senteurs de nombreuses plantes parviennent à tes narines. Des pots en sont remplis et sont disposé dans des étagères. La boutique te fait penser à une sorte d’herboristerie. La peinture des murs verts n’a pas finis d’être posée. Elle semble avoir été interrompus soudainement puisqu’un mur et à demi peint.
Vous passez derrière le comptoir pour arriver dans une petite court ou se tient encore deux gardes, des esclaves et un jeune homme noble qui détonne parmi eux. Tu ne l’as encore jamais vue.
« Alexius Julii, vous avez fait vite. J’ai de bonne nouvelle pour vous. » Il regarde la personne qui l’accompagne, c’est-à-dire toi puis questionne Julii.
« Puis-je vous faire part de mes découvertes ? »
Alexius te présente et explique sommairement ta fonction.
« Je vois très bien. » Dit-il avec un large sourire.
« Je suis Appius Livius Flaminius. Je suis arrivé il y a peu. J’ai étudié la médecine, j’espère pouvoir apporter mes lumières sur cette tragédie. » Il soulève un drap pour vous montrer le corps d’une victime. Le sang est difficilement supportable et les yeux livides de la victime donnent le vertige.
Un test de résolution + calme est nécessaire pour observer et rester concentrer.
Le médecin vous explique que malgré la difficulté il est parvenu à reconstituer les corps et vous affirme qu’il y a 10 morts. Il vous montre les entailles et pense qu’il peut s’agir d’une épée.
Certaine blessure néanmoins sont l’œuvre d’un animal pourvue de croc.
« J’ai déjà vue ce genre de blessure, très dure à soigner. Le chasseur a perdu beaucoup de mobilité mais je dois avouer que l’animal qui l’a mordu a une telle force que le bras à céder. Je ne m’y connais pas assez pour vous orienter d’avantage sur ce sujet.»
Alexius se frotte le bas de la bouche abasourdis parce que le médecin lui dit. Il lui faut quelques instants avant de poser une autre question et celle-ci des plus intéressantes.
« Quand est-il du survivant ? »
« Je l’ai soigné du mieux que j’ai pus mais… je ne sais si il vivra. Il a perdu tellement de sang, que les dieux lui viennent en aide. »
Appius joint les mains à ses mots et te regarde ensuite.
« Puis-je m’entretenir seul à seul avec vous décurion Tymérion ? »
« Je ne serai pas long, je souhaiterai vous expliquer pourquoi tous ses corps se sont retrouver chez moi et également d’un sujet plus délicat qui ne concerne pas la milice : le dédommagement. » Ajoute le jeune noble.
Quant à Alexius, il est déjà plongé dans sa réflexion et observe un cadavre avec beaucoup d’attention. Il te répond d’un simple hmmmm.
Il te conduit à un petit salon et te propose de boire quelque chose. Lui-même se sert à boire.
Sur ce, le jeune homme n’a rien d’autre à ajouter et te raccompagne près d’Alexius Julii. Celui-ci semble toujours soucieux et inquiet.
« Décurion Tymérion, je pense qu’il est temps de laisser les familles faire leur deuils. Ils seraient justes de rendre les corps aux familles. »
Il écoute ta réponse puis te propose de poursuivre votre enquête en allant voir l’expert en arme qui se trouve à cette heure-ci à la baraque des gladiateurs.
Les hommes présents vont faire le nécessaire pour que les corps soient remis dès aujourd’hui à leurs familles.
Vous poursuivez votre marche frénétique dans la ville. Alexius tient la cadence sans problème et décide de s’arrêter manger à ton grand soulagement.
« Mangeons ici, il n’est pas bon de poursuivre le ventre vide. »
Vous prenez place dans un Thermopolium de coin de rue. Alexius semble être un habitué et de par votre statue vous êtes servis immédiatement.
(https://www.planeteroliste.com/SMF/proxy.php?request=http%3A%2F%2Fwww.timetrips.co.uk%2Fromans-shoptavern-recon.jpg&hash=bbea92b97cecfd0554aae686fd5c525d634c2755)
Une main vient se glisser entre vous afin de payer sa boisson. C’est la main d’un jeune homme portant une bague en bronze sur laquelle est sertie une pierre précieuse blanche. Des motifs sur l’anneau sont presque effacer.
A l’oreille d’Alexius il murmure, tu es assez prêt pour l’entendre.
<murmure:>« L’histoire se répète, vous perdez votre temps. »
Alexius d’un réflexe martiale l’attrape pour l’empêcher de partir.
Vous reconnaissez tout deux Metilius Aquillius Regulus. Le petit fils de votre magistrat actuel. Immédiatement, Alexius relâche sa prise sur le jeune homme. Sa famille est l’une des plus prestigieuses de la ville. Il possède une immense bibliothèque dont seul quelques personnes haut placé et érudit ont accès, une véritable source de savoir.
Metilius Aquillius Regulus
"Décurion Tymerion, j'en serai honoré mais mon emploi du temps est bien chargé, je suis attendu."
Dit-il sur un ton courtois et modéré avant d'ajouter mystérieusement sur un ton plus bas.
"Retrouvez-moi à la nuit tombé dans la bibliothèque de ma famille si vous avez décidé de ne plus perdre votre temps."
<murmure:>"Je dois dire que ce jeune érudit a piqué ma curiosité." Dit il avant de fixé ta joue.
"Claudius." Il se tapote sa propre joue avant de te faire signe d'en faire autant.
"Allons voir le maitre d'arme comme nous avions prévue, j'irai ensuite me reposer quelques heures pour vous retrouver là-bas directement."
Vous finissez votre repas et vous vous rendez à la baraque des gladiateurs. Vous êtes conduit dans une salle ou un gros foyer de feu vous réchauffe un peu. Le maitre d'arme arrive peu de temps après.
"Décurion, Alexius Julii, en quoi puis-je vous aider ?"
Il semble assez surpris de vous voir et un peu mal à l'aise.
Il croise les bras et baisse légèrement le menton. Une attitude purement défensive.
« J’ai bien entendu parlé de cette sordide histoire. Votre présence ici me fait penser que c’est donc vrai. »
Il réfléchit un instant puis répond détendant ses bras le long du corps, plus détendu. « Je peux faire venir le chirurgien de l’arène. Il a en vue de toutes sortes. Je suis sûre que si vous le récompensez il se montrera bavard. »
Alexius prend sa parole à son tour. « Nous ne cherchons pas l’expertise de ce genre de personne. Nous venons te voir pour chercher quel genre d’armes a pu agresser nos citoyens Appius. Amène-nous à ton armurerie et vérifie qu’il ne te manque rien. »
Le ton légèrement agressif d’Alexius braque un peu le maitre d’arme mais il s’exécute car ta présence donne du poids aux mots du chef de la milice.
Vous le suivez à l’armurerie. C’est une bâtisse fermé par une large porte en bois. Appius l’ouvre avec sa clef et vous fait rentrer. Il vous explique qu’il n’y qu’une personne présente sur le lieu qui à la clef. Vous entrez dans cette grande pièce ou le fer règne en maître. Combien de gladiateurs ont’il périr par ces armes ? Certaines ont une place d’honneur, elles sont suspendues au mur et porte un nom. L’un des emplacements est pourtant libre, seul le nom de l’épée est inscrit : Soif de Sang. Les autres sont entassés par type sur des supports en bois veillissant.
Appius prend le temps de compter les armes. Il semble s’y retrouver facilement dans ce chaos. Après son inventaire fait. Il vous fait part qu’il ne manque rien et vous interroge sur ce que vous cherchez comme information.
« Décurion, Capitaine de la milice, voici les armes de mes gladiateurs. J’en ai qui tranche, qui entaille et qui écrase. »
Alexius ne semble pas convaincu par les armes traditionnels et regarde Claudius pour lui montrer qu’il n’est pas satisfait.
« Qu’as-tu de plus exotique capable de couper un corps en deux au niveau de sa taille. »
Appius est surpris et il lui faut quelques instants pour trouver quelque chose. « J’ai déjà vue des armes capable de couper des chevaux … J’imagine qu’elle peut aisément découper un homme en deux.
Je pense également qu'un combattant d’une incroyable force pourrait aussi réaliser cet exploit avec une arme particulièrement bien aiguisée et une technique particulière. »
Appius soupir et vient se placer face à Claudius jouant de sa stature pour se montrer imposant. « Des hommes incroyablement fort… non. Par contre d’excellent duelliste et fort, oui, un seul. Moi » Dit-il en se désignant du pouce.
Je suis le seul en ville. Trouvez quelqu’un capable de me battre en combat singulier et vous aurez problament votre coupable. »
Il regarde ensuite l’emplacement vide. « Cette épée est une légende. Du temps de mon père, cet emplacement était déjà vide.
Il était une fois un gladiateur qui refusait de se battre avec des armes les trouvant indigne de sa puissance. Sa force était tel qui pouvait casser les bras des hommes d’une seule pression de main. Les coups semblaient l’égratigner, jamais personne n’est parvenu à le blesser suffisamment pour lui faire perdre une goutte de sang. En plus d’être incroyablement fort, il était immense. Nul ne savait de quelle contrée lointaine il venait exactement. Agacé par son refus de donner un spectacle au public, on lui fit combattre des animaux sauvages.
Il imposa sa victoire contre un ours, un lion et un léopard, dans une bataille titanesque. Il est dit également qu'il vainquit ce jour-là plus de 20 animaux sauvages, dont un rhinocéros amenant les spectateurs à le comparer au demi-Dieu Hercule lui-même.
Un forgeron saisit l’occasion de rentrer dans l’histoire en lui offrant un glaive digne de sa force. On dit qu’il refroidit la lame dans le sang d’animaux féroces. Comme animée de vie, la lame aspira le sang des animaux.
Ainsi Soif de Sang était née.
Le forgeron remit ensuite Soif de Sang au gladiateur. Il fut si fort avec, qu’il gagna rapidement sa liberté.
Je ne sais pas qui a créé cet emplacement mais j’aime le garder pour me rappeler cette histoire. »
Alexius Julii sourit. « Je connaissais cette légende mais je ne m’attendais pas à ce que tu lui prête autant d’attention. »
Il regarde ensuite Claudius pour voir s’il a d’autre question à lui poser.
Le maître d’arme ne semble apprécier que tu gardes cette attitude. Ses yeux se plissent un instant et il souffle longuement par ses narines. Il croise à nouveau les bras.
« Les animaux sentent la peur Claudius… même caché derrière une armure de cuir ou le plus courtois des sourires. C’est comme une odeur de proie pour eux.
J’espère que vous apprécierez les combats de cette année. Ils vont être mémorables. »
Alexius se frotte son bandage et te regard sombrement.
« Je ne crois rien Décurion Tymérion, je ne fais que constater. Il y a bien des habitants qui possèdent des chenils en ville avec des bêtes de taille impressionnantes. Je pense à vous maître d’arme, vous êtes connus pour être un bon dresseur de chien. Une meute de chien pourrait-elle découper sous les ordres de son maître de pauvre homme non armée ? »
Manilius s’avance d’un pas et plonge son regard dans celui du chef de la milice.
« Les chiens sont fidèles à leur maître, ils pourraient très bien attaquer n’importe quel homme, armé ou pas si la vie de leur maître en dépendait. »
Les deux hommes s’observent un instant dans un silence pesant avant qu’Alexius brise le silence.
« Je n’ai plus de questions. »
« Bonne journée à vous aussi. » Dit-il simplement en vous accompagnent dehors pour refermer la salle d’arme à clef.
Alexius marche encore à vive allure et il te faut faire de grande enjambé pour rester à son niveau. Heureusement pour toi, une fois dehors il s’arrête pour te parler dans un coin de rue désert.
« Décurion Tymérion à quoi tout cela rime ? Des animaux en ville ? Il y a quelques nuits, j’ai aperçu un loup et il m’a mordu la main avant de s’enfuir. A y réfléchir, j’ai peut être vue un chien. Il est possible que quelque chose d’étrange se trame.
Je ne comprends pas pourquoi s’en prendre à des pêcheurs et travailleur de la ville.
Je vais demander à mes hommes d’aller surveiller les villas dont nous savons posséder des animaux dangereux. Je posterai aussi des hommes pour les animaux de l’arène. Je crois savoir que certain sont déjà sur place.
Quant à moi, je dois aller me reposer pour notre rendez-vous de ce soir. J’enverrai des gardes vous escorter. »
« Je vais me renseigner. A ce soir décurion. » Sur ce il s’en presse de prendre la direction de la caserne d’un pas toujours rapide.
[Est-ce que je passe à la suite ?]
Le soir venu, deux gardes t’accompagnent à la bibliothèque de Minerve. A ta grande surprise, d’autres personnes ont été également convié.
Le garde de la ville Mettius Naevius, il tient un baluchon et son regard envers toi est toujours aussi sévère. Comme Alexius, il semble plus reposé qu’à t’as première rencontre.
Deux femmes sont également présentes. L’une d’elle a une chevelure rousse, surement originaire de Britania particulièrement belle et est une autre au regard bleu acier très troublée, ses cheveux blonds accentuent la tendresse de ses traits.
Metilius Aquillius Regulus vous ouvre la grande porte de sa bibliothèque et vous faites vite rentrée, le vent souffle fort en cette nuit d’hiver de février.
Metilius Aquillius Regulus
« Bonsoir, ne soyez pas surpris ni impressionné par la présence d’autre personne. Je vous ai convié ce soir pour vous aider à y voir plus clair. Suivez-moi. »
Vous le suivez dans cet immense édifice. De nombreuses étagères en pierre contiennent des parchemins.
Vous finissez par arriver à un petit salon. Il vous invite à vous s’asseoir, si les femmes présentes s’assoient les deux gardes de la milice restent debout.
« Metilius, l’affaire qui nous amène n’a nul besoin d’oreille indiscrète. Je ne tiens pas à ce que la population soit effrayée plus que raisonnable. »
Alexius se fait stopper par le jeune noble.
Metilius Aquillius Regulus
« Je sais ! » S’exclame-t-il. « Mais ce soir, réunis ici, tu n’as pas de simple citoyen. »
Il fait quelque pas pour capter votre attention.
« Chacun, à votre manière, vous avez vue dans les ténèbres de notre monde. Vous êtes proche de découvrir la vérité. Comme vous par le passé, je n’ai pas été dupe et je suis là pour ouvrir les portes de ma bibliothèque et de mon savoir pour vous aider.
Quand vous rentrerez chez vous, vous serez face à une vérité terrible et vous serez seul pour décider d’accepter ou de nier. Si vous l’accepter, les portes de ma fondations vous serons ouverte.
Je suis l’héritier d’un ordre qui œuvre dans l’ombre pour protéger les citoyens de cette ville de menaces magiques. »
Etrangement, personne ne prend la parole pour le traiter de fou. Un petit silence retentit avant qu’il ne poursuive.
« Je vous invite chacun à présenter le mystère que vous souhaitez résoudre. » Il fait signe à la jeune femme rousse.
Celle-ci se lève et prend la parole. Elle est clairement timide.
« Bonsoir, Je suis Aconia Minor. Je… je ne sais comment dire cela sans passé pour une personne qui a perdu l’esprit mais… depuis plusieurs années, un oiseau me suit. Je me sens épiée chaque fois que je sors de chez moi, parfois même dans ma villa. Je voudrai savoir pourquoi il me suit et qui est-il réellement. »
Metilius Aquillius Regulus
Metilius Aquillius Regulus reprend la parole. « J’ai remarqué aussi cet oiseau qui vous suivait Aconia. C’est pourquoi je vous ai convié. Vous êtes au contraire seine d’esprit, beaucoup d’autres auraient préférés nier les faits plutôt que d’affronter la réalité. »
Il l’invite à s’assoir à nouveau et fait signe à la jeune femme blonde de venir parler à son tour.
« Je suis un peu gênée de venir me confier à des étrangers mais vous êtes les seuls oreilles qui semblent pouvoir entendre ce que j’ai à dire. »
Ses mains sont légèrement tremblantes. « Mon mari à changer… Il détestait notre jardin malgré tous mes efforts pour en faire un endroit agréable. Maintenant, il passe son temps à cultiver la même espèce de plante, notre jardin est devenu un rosier géant et il me fait peur. Lorsque je lui ai touché le bras il y a quelques jours, j’ai eu l’impression de toucher de l’écorce et je me suis piqué.
Quoi qu’il soit devenu, ce n’est plus mon mari… j’en suis convaincu. »
Elle essuie une larme et va se rasseoir jetant un froid sur l’assemblé que vous êtes.
Metilius Aquillius Regulus
Metlilius pose une main amicale sur son épaule puis t’invite ensuite à parler.
« Vous êtes tous les trois présents pour le même mystère, Claudius, je vous en prie, prenez la parole. »
Metilius Aquillius Regulus
« Ce soir, je ne peux vous en dire plus mon ordre. Je suis là pour vous aider et vous prêter une oreille attentive. Je mets à votre disposition mon savoir sur l’étrange. » Il conclut par un sourire rassurant.
Mettius Naevius prend alors la parole. « J’étais en premier sur les lieux. Personne n'a survécut. Les traces de pas menaient toutes à des morts. »
Metilius Aquillius Regulus
Metilius tape ensuite dans ses mains. « Voilà comment on va procéder. Messieurs, je vais m’occuper de vous aider dans vos recherches, ma bibliothèque et grande, je suis votre guide. Ce genre de carnage s’est déjà produit, j’ai des archives la dessus. Nous trouverons surement des indices.
Quand à vous Demoiselles, quelqu’un est disponible à l’étage, il vous attend. Sa connaissance sur la nature est impressionnante. »
Les deux femmes prennent la direction indiqué et sorte donc de la pièce.
Metilius Aquillius Regulus
Metilius plaque ensuite violemment ses deux mains sur la table. « Laissez-moi deviner.
Des corps mutilés par des animaux, des traces d’hommes et de loup dans la neige.
Cette affaire est assez simple si vous voulez bien voir les choses sous un autre angle.»
« Mais de quel angle vous voulez-bien parlez Metilius. Je suis complètement dépassé. »
L’autre milicien pose son sac sur la table. « Lorsque je suis arrivé sur les lieux, j’ai bien remarqué des traces de loups et d’hommes mais j’ai trouvé également autre chose. Des traces d’animaux géants, comme celle d’un loup géant, peut-être plus grand qu’un ours.
J’ai également trouvé… mon cousin taillé en pièce. Son bras raidis dans la neige… il tenait quelque chose. »
Il ouvre son sac et sort une bourse pleine de pièces.
« Quelle genre de personne tue sans prendre l’argent ? »
Il vous regarde et poursuit. « J’ai interrogé la femme de mon cousin, elle m’a expliqué qu’il avait prévue avec d’autre de profiter de l’esclave égyptienne. Ils étaient tous persuadés qu’elle atterrirait dans un bordel. Ils étaient déçus et frustré.»
Il te regarde ensuite. « Dites-moi Claudius, je sais que vous étiez à la soirée Numerius, qui avait une cape bleue au motif carré ?»
Tu réfléchis et te souviens que l’esclave égyptienne s’est retrouvé nue après un incendie de toge et qu’un homme lui a donné sa cape, elle était bleue au motif carré. De là où tu étais, tu n’as donc pas pus vraiment te rincer l’œil.
Inté + résolution pour se souvenir à qui appartient la cape bleue au motif carré.
Mettius Naevius soupir. « Le contraire m’aurait étonné…» Il échange un regard avec Alexius.
Metilius Aquillius Regulus
« A vous d’ouvrir les yeux. Si vous n’êtes pas prêt, je ne peux rien y faire pour vous. » Répond l’érudit.
Alexius prend alors la parole. « Avez-vous un bestiaire, quelque chose qui pourrait nous en apprendre plus sur les animaux exotiques ou bien mythologiques. Mettius est le meilleur pisteur que je connaisse. Si une créature sortie des enfers ou venus d’ailleurs tuent dans ma ville, je ne veux pas être celui qui a fermé les yeux.
Et vous Claudius ? »
« Rentre chez toi. » s’exclame Mettius. « Tu ne me crois pas sur ce que j’ai vue dans la neige, je n’ai plus rien à te dire.
Si j’apprends que tu m’as caché une information sur l’assassin de mon cousin, par Jupiter, je te …»
« Ca suffit. Claudius, le mieux c’est que nous suivons notre piste sur les animaux. Occuper vous de la piste du survivant. Je ne veux rien négliger. »
Metilius Aquillius Regulus
« Et bien, laissez-moi vous raccompagnez à la sortie Décurion. » Il fait quelques pas avec toi pour te mener à l’écart. Une fois seul il parle à vous basse.
« La plupart des gens qui sont venus ici était soulagé d’avoir une oreille attentive prête à croire à l’incroyable, vous semblez avoir déjà ouvert les yeux. Vos questions étaient orientées sur mon ordre plutôt que ce terrible massacre.
Alors dite moi, vous voulez nous aidez à protéger la population de ce qui se cache ? »
Il écoute ta réponse et ajoute. « Je sais que vous étiez accompagné d’une personne importante à la soirée Numerius.
Je vous laisse un choix, vous pouvez partir et nous laisser poursuivre sans votre aide, ou vous pouvez aller voir mon collègue qui s’occupe des demoiselles et lui demander de nous rejoindre.
Mais vous ne pouvez pas être le bras droit que d’un seul porteur de bague. Je sais que Ménélas possède une bague semblable à la mienne.
Vous ne seriez pas le premier à retrouver votre liberté en rejoignant l’ordre. Cette fois, si vous posez les bonnes questions, vous aurez les bonnes réponses.
Entre nous, je ne vous ai pas invité pour converser sur ce massacre mais sur vous. Rappelez-vous qui vous étiez avant votre rencontre avec Ménélas. Vous rêviez peut être d’avoir beaucoup d’enfant, de vieillir auprès de vos petits-enfants… qu’est-ce qui vous reste d’humain ? Que ne vous a-t-il pas volé ?
Si vous choisissez de nous rejoindre, vous vous réappropriez votre vie. Les choix que vous ferrer seront les vôtres. Finis la marionnette.
Mon collègue connait bien des secrets sur votre condition. Il vous suffit de vouloir changer de camp et vous serez libre du joug de Ménélas. C’est une promesse que je peux tenir. »
Il te désigne la porte de sortie puis l’escalier qui monte à l’étage vers une partie de la bibliothèque où se trouve son collègue.
« Faites votre choix. Trahir ou obéir. »
Metilius Aquillius Regulus
A la réponse de sa question, l’érudit fronce les sourcils, il n’a visiblement pas aimé.
« De l’humour ?... c’est donc tout ce que ce lieu de savoir et ma personne vous inspire… »
Il t’écoute ensuite avec beaucoup d’attention. « Si vous n’êtes pas intéresser par retrouver votre libre arbitre maintenant, je doute que vous le serais plus tard.
Je ne suis pas un marchand, j’aide les gens, je les conseils et les guides dans cette obscurité qui nous entoure. Mes ancêtres m’ont légués un savoir, un lourd héritage dont je compte me montrer digne.
Nous nous rencontrerons à nouveau Claudius, puissiez œuvrer comme je le fais pour que la paix perdure dans notre ville.
Les choses vont bientôt être remises en question, ce qui nous paraît acquis pourrait bien disparaitre.
Je vais vous demander de partir rejoindre votre sombre maitre. D’autre ici attendent mon aide et je suis, contrairement avec vous maintenant, certain de pouvoir les éclairer.
Au revoir Claudius, que les dieux aient pitié de votre âme. »
Il ouvre la porte, laissant un grand courant d’air froid rentrer et vous gelée jusqu’aux os.