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mai 10, 2024, 20:26:13
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AuteurSujet:  Dans l'antre des combattants ( Ben , Eric )  (Lu 29793 fois)

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Hors ligne Cathleen
(blackclaw)

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Re : Dans l'antre des combattants ( Ben , Eric )
« Réponse #225 le: septembre 22, 2023, 17:18:21 »
En dépit du bruit comment en vouloir à un aussi adorable petite bout’chou.

Pendant que Ben s’affaire, je grignote quelque chose, proposant en même temps à la cantonade. Je jette un œil aux notes de Ben, avant qu’il ne les envoie.

Je souris à la demande de Crysa, tout de même un peu gênée, puis me prépare à narrer ce souvenir, persuadée qu’elle ne sera pas la seule à réclamer.
Ce qui ne manque pas d’arriver.
Je me cale le plus confortablement possible contre la paroi du bus.


— Le spectacle offert par la neige était encore magnifique. Mes yeux brillent au simple souvenir évoqué.
Ce n’était selon moi, que la deuxième fois que je voyais de la neige et le manteau franchement épais était impressionnant.
C’était un peu pénible d’avancer. Il fallait faire de grande enjambées en soulevant si haut ma robe, que mes genoux étaient dévoilés…

Je rougis.
— Dans le même temps c’était agréable d’avancer sans un bruit, si ce n’est le très léger crissement de la neige se tassant sous mon poids.
Je continuai de suivre la piste des bulles de glace, sans la moindre crainte, même si je me rendais bien compte qu’elle m’éloignait des allées principales.


Je m’attarde longuement sur le spectacle absolument ravissant offert par la végétation couverte de neige.
Les stalactites de glaces, emprisonnant les premiers flocons fondus pour l’éternité de la période de gel.
Les quelques fleurs mises pour agrémentées les jardins en dépit de l’hiver, saisies et brillant de mille feux.


— Et puis au détour de ces féries, s’offrit alors à moi, la plus grosse bulle que je n’avais jamais vue.
Si épaisse, que cette fois le contact de mes gants, ne permit pas de la voir s’ouvrir.
Qu’à cela ne tienne, j’ôtai alors cers derniers, pour la caresser du bout des doigts.
Des sensations contraires, et pourtant concomitantes, aussi douce que la joue d’un bébé, avec la délicatesse d’une plume et dans le même temps, craquante comme cette nougatine dont je raffole tant.


— Peu à peu, délicatement, une rose s’offrit à mon regard, rivalisant de blancheur avec la neige, avec cette même nacre, jouant avec la lumière qui se déversait sur elle, si douce qu’elle puisse être.
Elle n’attendait que moi, délicatement posée dans un vase. Je la pris avec les plus minutieuses précautions, tant elle semblait fragile.

 
— J’avançai à nouveau, dans ce qui semblait être un dédale, comme ces labyrinthes végétaux ou il est si agréable de se perdre pour y puiser de la fraicheur dans la chaleur de l’été et…
 se laisser parfois aller à quelques libertinages.
J’avais alors un peu plus de difficulté à avancer, protégeant la rose, que je chérissais, laissant ma robe se gorger peu à peu d’eau,
Après un énième détour, je m’arrêtai nette. Ce qui pouvait être un bouquet final se révéla à moi. Et quel bouquet !
Une cascade qui eut été déjà magnifique en temps normal, ici figée, m’arracha quelques larmes devant tant de magnificence.
Je finis par constater, excessivement déçue, que je me retrouvais dans ce qui avait tous les atours d’un cul-de-sac.


Je m’arrête de parler, souris en regardant Opale.
— C’est à ce moment-là qu’une énorme stalactite s’est détachée, provoquant un vacarme épouvantable et je me suis réveillée.     
"Where there is no imagination there is no horror." - Arthur Conan Doyle

 

Lignes et Colonnes du Tableau

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