Les aventuriers de Tanglewood

[moontaz]

C'est à vous.
 @Rhajzad @blackclaw @Fañch @Kaochi vous êtes attendus

[Eric(Fañch)]

On ne peut pas dire que j'avais fait un bon voyage. Je n'étais toujours pas familier des trajets à l'intérieur d'un véhicule motorisé, et dans un bus brinquebalant, sans pouvoir voir trop dehors, cela avait été très éprouvant. Mais j'avais fait contre mauvaise fortune bon cœur et tenu bon malgré la nausée qui n'avait pour ainsi dire par cessé depuis les premiers lacets dans la montagne. Le froid aussi était mordant, surtout après le temps passé dans le désert et dans l'arène.
Mais ce matin, au réveil, il me faut quelques instants pour comprendre ce qui est différent. Je m'habille rapidement et émerge de mon lit en écartant le rideau. Alors que j'allais le refaire, je m'aperçois que tout le monde semble avoir disparu. Je fronce les sourcils et me dirige vers l'avant du bus après avoir pris mon épée en main - par le fourreau - et tout en regardant par les fenêtres, je pense à sortir pour les chercher.

[moontaz]

Eric

Cathleen, Rebecka et Ben sont encore endormis, tu perçois leurs respirations alors que tu sors de l'espace nuit. Une fois du coté jour, il est facile de reperer les autres, installés  à quelques pas, devant un feu à l'extérieur du bus, sur une aire dégagée.

[Eric(Fañch)]

Je souris et sort du bus plus tranquillement, avant de rejoindre les autres en regardant autour de nous, et je demande avec un sourire :

Je suppose que nous ne sommes pas encore à destination ?

["Ben"(Rhajzad)]

Cela n'avait rien d'un voyage agréable. En principe. Mais il avait été sans accident, sans contrariété, autre que vertiges et nausées... merci à la menthe poivrée de Djaro. Personnellement, elle conservait toujours ma préférence sur la décoction du fils d'Orféo.
Sans intervention extérieure et sans nouvelle de Garde-Fou, la tueuse d'Elpos... qui avait pourtant des yeux partout. Et me faisait conserver une méfiance attentive.
Réveil. À l'arrêt.
Cet assoupissement à tout de l'anesthésie, et  se montre décidément pas naturel, quoique je n'ai pas souvenir avoir rêvé, cette fois.
L'effacement mémoriel, ou l'atmosphère d'Elpos... prennent le pas sur ma physiologie personnelle et mon âge qui devraient pourtant alléger mon sommeil et raccourcir mes nuits.
L'absence de Crysa me fait sortir de la couchette, et apercevoir Eric vers l'avant.
Pas d'alarme. Je m'habille prestement dans la froideur matinale.
Pour le rejoindre, me rassurant de voir les autres.
Avant de les rejoindre autour du feu.

[Cathleen(blackclaw)]

Quel voyage !
Jusque-là les déplacements en véhicule m’avaient plu. Etre secoué dans tous les sens ne me dérangeant guère.
Ici, il s’est plus agi de roulis au rythme des virages en épingles à cheveux, que mon estomac n’a pas du tout appréciés.
Nauséeuse, je prends le même breuvage que Maître Benjamin, non sans faire la grimace.
Non pas en raison du goût du dit breuvage, mais du fait que je prends plus aucun plaisir à me nourrir.

Je finis par m’éveiller, tirée du sommeil par un sentiment bien connu que je suis contente de retrouver, l’estomac tiraillé par la faim.
J’hésite un instant à réveiller Rebecka, avant de me raviser.
Qui sait quand nous pourrons pleinement nous reposer à nouveau.

Après moult bâillement et quelques étirements, je m’apprête avant de rejoindre les autres visiblement à l’extérieur.

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Ouvrant les yeux quand je me sens en état d'affronter la lumière, je confirme ce que j'entendais, Cathleen est en train de s'habiller et elle est la dernière à l'intérieur. À part moi. J'imagine que nous faisons halte. J'imagine que je peux encore dormir. Puisqu'Opale semble tranquille, j'en profite et referme les yeux. Je vais dormir cinq ou dix minutes de plus. Je me lèverais après.
Je me sens bien, enterrée sous ma couverture.

[moontaz]

"Ben",Eric[rp=do

]Le froid vous pique, vous mord malgré les vêtements chauds. Autour de vous une nouvelle végétation plus résineuse que ce que vous avez déjà découvert sur Elpos : beaucoup de résineux, d'épineux et de buissons denses. De la neige aussi qui s'accroche un peu ici et là, tandis que les sommet en sont recouverts.
Frissonnant un peu, c'est avec plaisir que vous acceptez le ragoût que vous tend Sami en rejoignant vos amis déjà en train de manger et l'ambiance autour du feu est étrange.
Gaie et pesante à la fois.
Vous comprenez un peu mieux pourquoi lorsque Livio Ttend le bras pour vous montrer un sommet :[/rp]

Livio

 On l'a trouvé...Enfin je crois...votre vallée des trois doigts !
En effet, vous être a mi-chemin entre le sommet d'une montagne et une vallée encaissée. La montagne devant vous ressemble bien à une main avec trois doigts parallèles levés vers le ciel.
Reste à trouver l'embranchement.. et je ne vois rien à par ceci.
A nouveau il désigne un point...où un petit chemin de montagne, à peine perceptible rejoint la large route encore bien conservée.
Un chemin de montage ...impraticable par le bus... idéale pour un âne ou un troupeau de mouton, mais clairement peu usité de toute façons. Un chemin qu'il vous faudra prendre à pied si vous voulez le suivre.

Cathleen

Pendant que tu t'habilles, tu entends Rebecka bouger dans le lit. Visiblement celle ci décide de dormir un peu plus. Aussi, tu t'habilles en silence pour rejoindre tes amis dehors. Tu saisis les dernières parole de Livio concernant l'embranchement tandis que Sami te sert une généreuse part du repas.

Rebecka de Barbier de la Serre

Tu entends vaguement quelqu'un qui s'habille et le calme revient vite autour de toi.

[Eric(Fañch)]

Le ragoût chaud est bien agréable au réveil, avec cette température. Certes le paysage est beau, mais comme Livio le révèle, ce n'est pas pour cela que nous nous sommes arrêtés.
Je regarde ce que Livio nous montre, d'abord le sommet, puis le petit chemin. Et je fais la grimace, il va falloir crapahuter, et chargés.

Du coup il va falloir préparer des sacs pour avoir tout ce qui est important sur nous. Sans aucune certitude de retrouver le bus au retour.

Faire des sacs, bien les faire, et les porter, cela ne me dérange pas, c'est la vie d'un soldat après tout. Mais cela va devenir plus fatiguant et contraignant.

["Ben"(Rhajzad)]

J'ai salué tout le monde et remercié chacun (chacune un peu plus) pour la halte, le feu et le repas, m'enquérant ensuite de Crysa et son petit prodige (avec bonjour plus tendre et un peu appuyé, si possible). Réchauffant d'abord mes mains autour du récipient et du repas chaud, j'ai approuvé aux paroles des meneurs... et je rappelle doucement les vers de la carte cryptique :
Aussi loin que possible et sans compter les pas,
Avancez tout droit.Oui, Livio, cet indice nous signale qu'il faut aller à pied.
J'ajoute avec un grand sourire vers Erik :
Toutes nos possessions... ce sera vite fait, comme nous les avons déjà portées hors du Secteur 1. Il faut ajouter les vêtements chauds et de la nourriture... Je suppose que notre maître marchand n'abandonnera pas son véhicule et ses marchandises aux siphonneurs et autres charognards ?
Puis me tourne vers Crysa en plaisantant :
Toi qui voulais connaitre la neige, je crois que d'ici ce soir tu en auras eu plus que ton content...

[Cathleen(blackclaw)]

Si le goût est à l'avenant de l'odeur qui flatte mes narines, je sens que je vais me régaler.

Le faciès réjouit, je trouve une place pour m'asseoir.
— Bonjour tout le monde!
Même l'idée de devoir partir à pied ne me départit pas de mon sourire.
Je ne suis pas sotte et me doute que cela ne sera pas une sinécure, mais ai-je vraiment conscience du périple qui nous attend?
Vraisemblablement pas.

[moontaz]

sami

<hurle:>Mais qu'est ce que c'est qu'ca !?

Le cri de Sami ne parvient pas distinctement à vos oreilles mais pourtant il fait écho à vos pensées et vos regards se tournent, stupéfaits, vers l'immense colonne de gaz, de vapeur , de..vous ne savez quoi qui s'élève à quelques centaines de mètres devant vous, sur ce plateau neigeux où vous venez de vous engager.
Quelques instants plus tard vous auriez été pris par ce gigantesque geyser sifflant atrocement comme un millier de bouilloires déchaînées. Il est si large que plusieurs bus pourraient se tenir dans son rayon, si haut que vous devez casser votre cou pour tenter d'en voir le sommet. Et il a surgit comme cela sans prévenir, rompant le relatif silence de la montage, le murmure  crissant du vent et le son de vos pas écrasant la neige.
En aucun cas le son de vos voix, car il y a bien longtemps maintenant que vous marchez en silence... des jours, des semaines ...
Après votre séparation avec Livio, vos premiers temps dans les montagnes à suivre le chemin, ont été plutôt agréables. Une sécurité relative, une avancée plutôt rapide et des paysages enchanteurs vous ont accompagnés. Mais sans vraiment réaliser, vous les avez laissé derrière vous. Peu à peu, la neige  a mangé toute la végétation, les rochers ont remplacés les arbres, les pics enneigés ont fait disparaître la faune qui vous avait enchantée les premiers jours et vous avait permis d'économiser vos provisions.

Rapidement les montagnes sont devenues votre seul horizon et peu à peu une chape d'incertitude est venue se poser sur vos épaules. Avec ces montagnes pentues, finis les coins abrités pour se retrouver le soir et partager ensemble, blottis l'un contre l'autre, quelques anecdotes.
Une chape alourdie des nuits courtes et entrecoupées de réveils glacés.
Sans bois, finis les feux qui éclairaient vos nuits et vous réchauffaient, permettant un repos relativement normal. Sans animaux, finis les repas chauds qui vous callaient l'estomac. Il y a des jours maintenant que vous ne mangez plus que des baies d'Elpos, étonnement la seule chose qui poussent ici dans chaque anfractuosité de la roche. Cette baie qui ne gèle pas, au goût sucré vous maintient en vie et fait le bonheur d'Opale qui en raffole.
C'est d'ailleurs elle qui vous offre vos plus beau moments. Sa joie simple et enfantine quand elle passe sa menotte dans vos barbes en riant au éclats, ses premiers pas hésitant dans la neige et sa démarche titubante, son minois tout barbouillé de rouge ou bien son regard sérieux quand après barguigné un sabir incompréhensible elle vous fixe d'un regard incroyablement sérieux attendant votre réponse, sont pour vous des moments savoureux.  D'ailleurs vous la portez maintenant à tout de rôle, au grès de ses envies, car elle sait parfaitement se faire comprendre, tendant son doigt vers celui qu'elle a choisi pour l'accompagner un moment, n'hésitant pas à nicher son petit minois dans le cou de Ben, jouer avec les cheveux de Cathleen ou Rebecka, se lovant avec un regard tendre dans les bras d'Eric.
Peut être est ce elle aussi qui vous donne la force d'avancer alors que chacun finit par ruminer dans sa tête : Et si vous vous étiez trompés ? Et si vous faisiez fausse route ? Et si c'est vers votre fin que vous vous dirigiez ? N'auriez vous pas du faire demi-tour et tenter autre chose ?

En attendant vous êtes là, devant cette colonne géante qui s'évapore  aussi soudainement qu'elle est apparu, laissant à sa place, a un espace déneigé d'où émane une lueur bleutée, entouré d'un cerclage qui n'a rien de montagneux ...

 

[Eric(Fañch)]

Je ne peux pas dire que le chemin était agréable. Long, difficile, dans la neige... J'avoue que je ne m'imaginais pas tout fait cela.
Heureusement que nous trouvons de quoi nous sustenter - quelles baies étranges, parfaitement adaptées ! - car la promiscuité subie (malgré notre complicité) et le manque d'hygiène rend le tout particulièrement désagréable dans nos vêtements raidis par la crasse.
Cela dit, heureusement que nous sommes assez nombreux pour nous occuper de la petite. C'est sans rechigner que je prends mon tour pour la porter, et de toutes façons elle ne nous laisse pas tellement le choix ! Mais cela permet de briser la monotonie de ce long voyage dans la neige.

Alors que je me suis habitué à la routine froide du voyage, je sursaute de surprise quand je remarque la colonne que Sami nous signale. Je n'ai pas l'énergie de bondir vers elle au travers de la neige, même si j'essaye d'accélérer le pas contre le vent. Et finalement je me retrouve au bord de cette structure, regardant en contrebas. Déjà je suis à chercher des prises, peut-être devrons-nous utiliser des cordes ? Cet accès est tellement... Immense !

On fait quoi, on descend ?

[Cathleen(blackclaw)]

L’insouciance et la robustesse de la jeunesse, rendent les premiers jours, semaines ? agréables, une fois mes pieds habitués aux longues marches quotidiennes.
Qui plus est, l’estomac bien calé, je déborde littéralement d’énergie.

Mais, lentement, insidieusement, le temps œuvre sans relâche.
Les épaules se font plus lourdes, le visage se crispe plus souvent.
les paysages, si enchanteurs puissent-ils être, revêtent l’apprêt de la banalité, avant de se parer un blanc manteau, donnant l’impression de ne plus faire que du surplace.

L’estomac gronde, se plaint, demande autre chose que les sempiternelles baies d’Elpos.
Heureusement, que notre petit ange veille à nous arracher des sourires en dépit de la lassitude.
Elle semble plus lourde sur nos frêles épaules meurtries, sans que pour autant elle ne nous arrache des cris de souffrance, ni nous fasse renoncer à la porter quand elle nous le demande.

Le cri de Sami me fait violemment sursautée et m’arrête net. Les yeux écarquillés, je contemple le déchainement de la nature.
Suspicieuse, mais trop transie par le froid pour hésiter longtemps, je m’approche un peu, m’arrêtant dès qu’une douce chaleur arrive jusqu’à moi.
— Est-ce ce que nous cherchons ? dis-je alors d’un ton plein d’espoir, teinté de crainte.

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

J'en ai marre de marcher. Je ne sens plus mes jambes. Je regrette tellement d'avoir quitté le van. Cristobal avait raison de rester à New Apple avec les robots. J'aurais dû faire pareil.
Non, je ne crois pas ce que je dis, mais je suis occupée à me plaindre. Dans ma tête. Je ne veux pas plomber le moral des autres ... et je suis sûre qu'ils le font déjà très bien tous seuls. Il faut que je fasse semblant, que je continue d'aller de l'avant, de les encourager.
Mais c'est si frustrant d'être si faible. Si limitée. Je ne peux pas faire confiance aux souvenirs de l'ancienne Rebecka et je suis certaine qu'elle n'a jamais fait autant d'exercice de toute sa vie. Ma vie. Aah, si énervant ...

Heureusement qu'il y a Ben. Cathleen. Crysa. Sami. Kairos. Opale, si naïve, si adorable. Notre phare vers l'espoir. Et Eric ... dont je ne sais toujours que penser. Il respecte mes doutes et mes difficultés. Je lui en suis reconnaissante. Je crains qu'il ne se souvienne mieux que moi de notre .. ancienne relation. Et je ne sais pas ... je ne crois pas vouloir la recréer. Et je me sens coupable de l'en priver. Mais c'est ma vie, maintenant. Pas celle de l'ancienne Rebecka. Elle n'est plus ... moi, je suis ...
C'est dur ...

En train de ressasser les mêmes pensées pour la centième fois, je ne réagis pas immédiatement au cri de Sami. Presque immédiatement, mais pas immédiatement. Et quand je lève la tête, je n'ai qu'une idée, qu'un mot. Il franchit mes lèvres sans attendre.

Incroyable ...

Je reste stupéfaite devant ce spectacle immense et si ... humiliant. Non, pas ça. Qui apporte l'humilité. C'est ... un mot. J'ai oublié le mot.
Il reviendra, mais pour l'instant il me frustre.
C'est grandiose.

On devrait probablement attendre et camper à proximité. Pour être sûrs qu'on a le temps de passer entre deux souffles.
C'est bien ça, Ben ? C'est ce qu'on cherche. Un accès.
Le souffle d'Elpos ...

L'air de ses machineries.

["Ben"(Rhajzad)]

Après le désert aride, la ville et ses égouts humides, l'arène-piège et ses simulacres de substitution, nous devons revenir à la nature sauvage de la montagne et ses règles de survie.
Au début le chemin avait été simple -sinon facile- à suivre... et nous avait mené bien loin des pêcheurs barbares, des réprouvés mal réparés, des siphonneurs esclavagistes... et autres tourmenteurs. Rien à regretter.
Bonne chance à Livio le marchand, après des adieux pas trop déchirants.

Nous voilà seuls, mais ensemble, et l'absence de toute manifestation hostile finit par nous ramener une certaine... détente, à défaut d'insouciance.
Les nôtres sont confrontés à de tels éléments depuis bien avant la Tueuse... et nos aïeux ont su les surmonter... Opale n'est pas un poids, mais un véritable réconfort, une motivation, la petite porteuse d'Espoir toute barbouillée de fruits sucrés et de bonne humeur fait preuve d'une incroyable résistance : c'est un parangon d'adaptation, qui nous fait sentir bien humbles et peut rendre à Crysa toute sa fierté, affrontant en souriant la rudesse du climat et les privations qu'elle n'avait jamais connues.
Au moins ne manquons nous pas d'eau, ni de nourriture, finalement... et il nous reste notre chaleur, bien humaine, qui nous fait nous rapprocher les uns les autres, au gré du hasard et de la nécessité. S'il n'était que ces moments où j'entoure Crysa et Opale comme je peux, de mes bras et de ma cape, en chantonnant des comptines terriennes -comme j'ai dû le faire des centaines de fois à des progénitures plus aristocratiques et beaucoup moins méritantes- pendant que les belles papillonnent de leurs regards -pastel ou métallique- avant de trouver sommeil, par dessus lippes rougies et élargies de contentement; je ne demanderais rien de plus.
Le bonheur existe. Je l'ai rencontré.

Même si le temps continue d'avancer.
Et nous avec, jusqu'à... ce geyser de vapeur !?
A chacun ses réflexes, moi devant Crysa qui protège Opale, Sami en alarme, Eric en avant... Cathleen curieuse et Rebecka maugréant... avec une pertinente analyse.

Cela ne peut être que ça...
S'il y a moyen d'y entrer.
Tout système d'évacuation a forcément des accès de manutention...
Il faut vérifier si on en trouve un plus conventionnel à proximité : un sas, une porte, une guérite, un bâtiment...
Eric ? Vois-tu un moyen de descendre ?

Je fais un sourire à Crysa et vais me rapprocher de notre éclaireur... et cette bouche d'enfer dont on souhaite qu'elle n'ait pas trop de dents...
Regardant alentour, je cherche à voir si nous sommes arrivés la où " le plus haut sommet devant vous se dressera". Il doit y avoir un accès "via le directeur" -Cathleen et ces quarkoparticules- vers "le Pont des Épées".
Dans la construction poétique, j'aurais cru qu'on le trouverait avant de devoir faire l'ultime choix "plonger dans les entrailles..." de c'te fichue -fausse- planète.

[moontaz]

kairos

YES !! On l'a trouvé ! On y est !
La fanfaronnade de l'adolescent cache mal son soulagement. Lui, comme vous, avait sans doute douté à un moment. Comme vous peut être, surement, il avait pensé que la montagne serai votre tombe.
Levant la tête il montre du doigt un sommet que vous ne distinguez pas encore tant il est haut .

Tanglewood doit être là haut. La question c'est est ce qu'on descend là ou est ce que l'on monte encore ?

Et comme pour réfléchir il se penche vers le gouffre.

Comme lui, ceux qui se sont approchés peuvent maintenant bien voir l'intérieur du puits.
Il est si profond qu'on en voit pas le fond, même si des tuyaux bleutés lovés contre ses parois l'éclairent un peu. Parois toutes de métal bronze qui sont percées de nombres de tuyaux. Une sorte de pente étroite descend en colimaçon vers le fond. Malheureusement celle-ci se stoppe à environ deux mètres du bord, de manière presque abrupte, par une petite plateforme. Enfin petite à l'échelle de ce boyau géant, une vingtaine de personne pourraient sans doute tenir dessus.

[Eric(Fañch)]

Je fais la moue en regardant avec plus d'attention la disposition du tuyau.

Difficile de savoir.

Puis, haussant la voix, à l'attention de Ben qui se rapproche.

Je vois un chemin possible en tout cas, oui. Y accéder ne sera pas des plus aisés, mais avec un peu d'organisation ca sera faisable. Reste à savoir si on descend ?

["Ben"(Rhajzad)]

Je suis encore en train d'analyser les rares repères disponibles, à la recherche du plus haut sommet, <pense:>se dresse-t'il devant nous ?
Tanglewood avait une immense forteresse de bronze massif, d'après la légende... mais les millénaires ont pu la réduire à une ruine ensevelie, comme le labo de recherches marines muté en simple récif échoué près d'un village de pécheurs.
Et le pont des épées... existe-t'il encore ?
Mais plutôt que partager mes doutes en notre errance qui arrive à une nouvelle étape, interrompant nos jours d'efforts virant vers la désespérance, j'extrais de mes réflexions les éléments qui peuvent nous guider :

Tanglewood était une ville du temps de Saphiste, déjà attaquable par la Tueuse et tout y était en métal : le sol, l'herbe, les arbres. Même la plaine... sur une large étendue puisque les gens y ressemblaient à des fourmis.
Ce conduit -immense- est métallique, cela en fait notre meilleure chance (qu'il en fasse partie)... La légende fait dire à Saphiste qu'a Tanglewood "vous êtes déjà à l'intérieur !" ce qui reste cryptique, mais le message recopié par Kaïros est plus clair :
"Quand le plus haut sommet devant vous se dressera,
Le pont des épées sera là.
Il vous faut directeur ou Esotérica
Pour ouvrir cette voie.
Plonger dans les entrailles sera l'ultime choix,
et des indices de ma part tu trouveras."Alors... PAUSE !
Installez-vous à l'abri du vent... pendant qu'Eric et moi allons examiner cette plateforme, à la recherche d'un signe du... "prophète".

[Cathleen(blackclaw)]

Tout en écoutant les réactions de l'un et de l'autre, mon regard scrute l'ouverture béante qui s'offre à nous.
L'offre de repos est des plus tentantes, et je sauterais bien dessus.... mais, la réalité de mon existence, un temps oublié lors de nos pérégrinations, me revient pleine face.
Fille de directeur un jour, fille de directeur toujours même si désormais, j'ai plus l'impression de faire office de passe-partout qu'autre chose.
— Je devrais peut-être vous accompagner..

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Je viens également. Je ne vais pas rester en arrière pendant que vous fouinez partout.
je n'ai aucune envie de rester passive. Oui le danger abonde. Oui je suis fatiguée. Et alors ?
On est trop près d'une avancée notable pour me reposer.

[moontaz]

sami

Ch'suis pas trop dans l'idée de nous séparer, mais il faudra bien quelqu'un pour vous aidera remonter. Donc, on va rester ici avec Chrysa et Kaïros. Si vous voyez quelque chose on vous rejoindra. Eric t'es le plus grand, ce sera plus facile pour toi de descendre en premier.

D'un geste rapide elle ôte sa veste.
Prend une manche, je vais te laisser glisser en premier..

Sauter directement en effet, est un risque de blessure et la proposition de Sami permet au soldat d'atterrir  en douceur, il est bien vite rejoint par Ben et les deux filles.

La place ne  manque pas sur la plateforme qui ne présente pas la moindre trace de corrosion, elle est bien le terminus de la rampe de métal qui s'enfonce dans les profondeurs. Il ne semble rien n'y avoir de particulier à trouver. Vous jetez un coup d'oeil au sol, au mur proche. Mis à part des tuyaux, certains gainés de métal, d'autres d'où émanent une lueur bleue, qui en sortent et s'y enfoncent .. rien de particulier ici. Vous ne voyez toujours pas le fond du puits et vous ne percevez aucun bruits particuliers indiquant une activité dans les profondeurs.
Cathleen a beau effleurer les surfaces de son tatouage, Ben et Eric chercher la moindre trace d'un écrit, d'une gravure de Saphiste ...rien.
 

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Rien ? Pas même une technologie accessible, visible, quelque chose que je reconnaîtrais. Dommage.
Est-ce que je vois des abris, pour quand le geyser recrachera son souffle ?

Autant continuer à descendre. On trouvera peut-être quelque chose plus loin ?

["Ben"(Rhajzad)]

Aucun indice...
Et pas le moindre signe...
Je m'accroupis avec une moue dubitative devant la pente "offerte" à la descente... vers l'enfer ?
Et sors mon volumineux tome pour relire mes notes recopiées de l'Errance de Saphiste...
à la recherche de Tanglewood,
sa citadelle de bronze...
et sa Tour qui doit persister,
avec ce portail fermé...
dont la clé est cryptée...
comme (tout) le reste.

Rebecka en a marre...
...
et je dois avouer que je vais finir par comprendre, ça.
Je passe ma main sur mon visage, avec un soupir. Déçu ?

Laisse les autres réagir.
Avant de re-fermer mon tome... inutile...
et prendre le temps de le ranger dans mon sac.

<murmure:>Aucun signe... aucune indication... à nous de décider...

[Eric(Fañch)]

Je hoche la tête à l'attention de Sami et de Rebecka, après avoir écouté la réflexion de Ben.

Le texte dit qu'il faut descendre, alors allons-y. Nous trouverons peut-être des indices plus bas.

Je regarde autour de nous, en haut.

Il faudra peut-être juste prévoir une corde ou quelque chose pour remonter si nous nous trouverions dans un cul de sac.

Et sans plus de cérémonie je prends une manche de la veste de Sami et je me place au bord de la plate-forme. Ce n'est pas très haut mais cela plus pratique de descendre comme cela, en s'appuyant des pieds sur le mur. Puis une fois arrivé je pourrais aider les autres en les rattrapant, avant de poursuivre, peut-être, l'aventure vers les profondeurs abyssales.