Dans l'antre des combattants ( Ben , Eric )

[moontaz]

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Finalement la proposition de dormir plaît à tous, sauf à Sami qui vous assurera veiller sur vous. Comme presque  à chaque nuit.
Dans l'espace nuit, Livio et Opale sont déjà endormis et vous gagnez vos couches.

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CLANC ! CLANC! CLANC !! (Fracas répétitif et désagréable qui casse les oreilles !)

sami

J'aurai peut être pas du lui acheter cela ! C'est pas vraiment une bonne idée ! Mais je ne pensais pas qu'elle ferai un boucan pareil avec !

Crysa

 Oui, et j'ai peur que si on lui enlève maintenant, on affronte une belle crise de larmes, je ne sais pas si c'est mieux !

CLANC ! CLANC! CLANC !!

sami

Mais comment ils peuvent dormir avec  ce bruit ?

["Ben"(Rhajzad)]

Je baille bruyamment, peinant à rouvrir les yeux pour me pencher... vers ce qui fait boucan d'enfer :

Hmmm... Sami ?!... mais qu'est-ce qu'on t'a fait comme horreur pour que tu lui offres une crécelle ?!?

En même temps, j'ai un sourire sincère et secoue ma tête... 
Fait-il jour ?
Allons nous pouvoir quitter cette cité-piège ?
Ce qui me rendrait plutôt joyeux malgré l'étau qui enserre mon crâne. Et tout ce boucan qui n'aide pas sérénité...

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Wah !!

Je me redresse dans un sursaut, regarde autour du moi. Encore prise dans mon rêve, je cherche l'ennemi. Peu à peu, je reviens à la réalité. Le bus. Djaro. Elpos.
Le passé est loin.

Je regarde autour de moi.
Entends le boucan d'Opale ...
Je reprenais mon souffle tranquillement, mais je commence à pouffer.

Ce n'était pas ta meilleure idée, Sami, rigolais-je.

[Eric(Fañch)]

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Je me réveille en sursaut, me redressant d'un coup. Tant au bruit que à cause de ce... rêve, vraiment ?
Il me faut un instant pour comprendre ce que c'est, faire le point. Je glisse ma tête par le rideau pour voir Opale jouer avec une crécelle... Quelle idée !
Je retourne à l'abri de la couchette pour m'habiller avant de ressortir de la couchette. Je salue tout le monde, encore un peu crispé, pour beaucoup je les redécouvre. Je glisse juste la pierre à Ben en lui glissant :

Tout semble bon.

[Cathleen(blackclaw)]

Je me redresse violemment, les mains sur les oreilles, sans même m'en rendre compte.
Je reviens péniblement à la réalité, portant alors mes mains à ma poitrine pour ne plus sentir que les vêtements que je porte pour dormir en lieu et place de ma robe de bal.

<pense:>"Une idée complètement stupide, tu veux dire."
Je me retiens de toutes remarques car après tout, c'est une idée que j'aurais tout aussi bien pu avoir.

Je regarde Opale et finis par sourire en dépit du boucan.
Puis avisant que tout le monde est réveillée, je profite d'une accalmie,
— J'ai encore rêvé, la suite du rêve de la veille; je crois qu'on peut les influencer... enfin, non ce n'est peut-être pas le bon mot.
Je voulais poursuivre ce rêve qui me plaisait tant, et j'ai réussi... à mon que ce ne soit le simple fruit du hasard.

[moontaz]

sami

C'est même pas une crécelle ! C'est un petit mouton sculpté ! Je pensais pas qu'elle l'utiliserai comme ça !

D'ailleurs en entendant vos voix, la petite Opale se tourne vers vous, arrive aussi vite que lui permet son quatre pattes, pour se poser sur son séant et vous monter avec fierté l'objet.
Puis tout en babillant, car il n'a rien de plus important que cela, elle frappe le morceau de bois sur le sol.
Vous pouvez lire sa surprise devant le bruit mal et sourd obtenu...ses petits sourcils se froncent alors et elle semble réfléchir intensement... Avant de se diriger vers le montant métallique d'un des lits. Et un coup de mouton plus tard, c'est un éclat de rire enfantin qui s'élève dans le bus tandis que reprenne les " clang" .

Avec un soupir, la borgne  tend la main dans un geste d'impuissance.

sami

Voila... C'est ça depuis qu'elle a découvert qu'en tapant ça fait du bruit !

Par les fenêtres  du bus, vous voyez un paysage de montagne.. de Djaro, pas de traces. Et tandis que Crysa récupère sa fille pour l'éloigner et épargner vos oreilles, Sami confirme votre intuition  :

sami

On est sorti de la ville sans soucis. Aucun. Bon visiblement, ils étaient déçus qu'on ne reste pas jusqu'à la fin. Mais on a pu sortir. Les courses sont faites, on a plein de vêtements chauds et tout ce qu'il faut, je pense, pour avancer tranquillement. Là, Livio cherche l'embranchement pour prendre la route de Nordska.

Puis se tournant vers Cathleen elle ajoute :

Et c'est bien non ? Je veux dire si vous arrivez à creuser là ou vous voulez creuser ?
Elle semble attendre quelque chose... et finit par lâcher :
Et vous autres ? Vos rêves ? Ils vous ont appris quoi ?

["Ben"(Rhajzad)]

Malgré mon sourire aux dernières nouvelles, j'ai une dénégation de la tête en levant les yeux au ciel. Et ne peux m'empêcher d'exhaler un soupir :

Mhhhhêê... fallait me réveiller !!!

Je saute de ma couchette, enfile prestement un pantalon, juste pour la décence, et me précipite vers l'avant avec l'intention de réclamer à Livio de s'arrêter un instant... dès que possible.
Et me penche ensuite vers Opale sous le contrôle de Crysa, avec un immense sourire qui m'a fait fondre toute urgence, pour tapoter de l'index le pauvre mouton de bois qu'elle frappe contre le montant le plus proche, avec un immense sourire :
Doucement ! Va, dou-ce-ment... MOU-TON... c'est un mouton de Djaro... au moins, de celui-là, on ne craint rien <je ris et répète :> MOU-TON ! ça fait pas clang ! ça fait... Bêêêê ! Bêêêê ! Je pose rapidement un index caressant sur sa joue en répétant : MOU-TON !...hé ! hé ! t'as pas fini d'en voir... et me relève pour rejoindre les autres, Erik le premier :
Bonjour mon ami... Djaro nous enporte, à son rythme parfois effréné hé ! hé ! tiens... lis déjà mes notes, sur Djaro... moi faut que j'envoie le message aux machines, et à Cristobal...
J'écris à toute vitesse et dès que Livio arrête le car, je grimpe dessus pour attraper un de nos messager-araignée et lui fournir petit pain des vendeuses et message codé[1] avant de le libérer...

 

1.

Spécialité de Djaro -jointe- à donner à Bos. Tout est sous contrôle direcT. Plein de nourriture et beaucoup de spectacles. Gardien caché :  de plus grande taille que Bi, aux ordres, et pour le maintenir. Transmettre à Cristobal qu’oN a retrouvé celui qui s’était perdu à Mattour. Attention aux -dangereux- siphonneurs (nomades) qui recrutent pour chercher Tanglewood, et gonfler leur stock d’esclaves à vendre.

[Eric(Fañch)]

Je salue Ben et prend les notes pour les lire.

Merci.

J'attends que Ben redescende pour continuer.

Je dois vous avouer que hormis mes rêves, mes souvenirs sont confus et nébuleux. Ce qui est très désagréable. Parfois même dans mes rêves j'ai du mal à me souvenir du nom des personnes alors que je reconnais leur position, leurs relations ; quand ca me revient, c'est comme avec quelques secondes de retard. J'ai rêvé de vous une fois aussi, avant, une discussion que nous avions eue... Deux même.

[moontaz]

"Ben"

Livio, après un temps de surprise compréhensible, stoppe le bus. En descendant de celui ci, tu te rends compte que la ville est derrière toi, pas encore trop loin. Une ou deux heures de marche à pied guère plus.
Après avoir réveillée une des araignées sur le toit, tu la regardes descendre tranquillement du véhicule avant de partir avec vélocité droit devant elle. Dans le bus, en cherchant à t'installer sur une banquette, tu pousses des tonnes d'achats fait par Sami. Beaucoup de fourrure de mouton retournés surtout , tu es en train de les pousser un peu, quand Crysa vient s'installer à coté de toi pour te murmurer à l'oreille :

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Cathleen,Eric,Rebecka de Barbier de la Serre

 Crysa, assise à coté de Ben, se relève assez brusquement et vous constatez tous que ses joues sont roses et qu'elle semble gênée.

Crysa

Si c'etait un beau rêve Cathleen, tu pourrai nous le raconter ? Ca changera un peu avant que les autres ne le fassent, s'il veulent bien sûr! Mais souvent, vos rêves ne sont pas gais ! Alors pour une fois cela me ferai plaisir d'en entendre un différent.

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Je souris et soutient l'idée de Crysa. Pendant ce temps, je commence à m'habiller pour le jour.

C'est vrai. Parles-nous un peu du bon temps.
Ça nous changera des affaires terribles qui nous trottent dans la tête chaque nuit.

Le jouet d'Opale n'était pas une bonne idée, mais au moins ça la tient occupée. Bing bing bing ...

["Ben"(Rhajzad)]

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Crysa s'est déjà levée... et je reste un peu stupide, avant de secouer la tête.

Ces rêves... sont résurgences de notre passé. Ils ont, aussi, leur utilité.<pense:><nous reconstruire>
Allons-y, Crysa a bien raison... partageons ceux qui sont bon. Ce qu'on fait entre amis, pour commencer une bonne journée. Et Eric... a du en manquer !

N'osant affronter le regard de sa mère, je reporte le mien sur Opale... et vais m'en rapprocher, prenant le relais de sa surveillance qui est une occupation à plein temps.

[Cathleen(blackclaw)]

En dépit du bruit comment en vouloir à un aussi adorable petite bout’chou.

Pendant que Ben s’affaire, je grignote quelque chose, proposant en même temps à la cantonade. Je jette un œil aux notes de Ben, avant qu’il ne les envoie.

Je souris à la demande de Crysa, tout de même un peu gênée, puis me prépare à narrer ce souvenir, persuadée qu’elle ne sera pas la seule à réclamer.
Ce qui ne manque pas d’arriver.
Je me cale le plus confortablement possible contre la paroi du bus.

— Le spectacle offert par la neige était encore magnifique. Mes yeux brillent au simple souvenir évoqué.
Ce n’était selon moi, que la deuxième fois que je voyais de la neige et le manteau franchement épais était impressionnant.
C’était un peu pénible d’avancer. Il fallait faire de grande enjambées en soulevant si haut ma robe, que mes genoux étaient dévoilés…
Je rougis.
— Dans le même temps c’était agréable d’avancer sans un bruit, si ce n’est le très léger crissement de la neige se tassant sous mon poids.
Je continuai de suivre la piste des bulles de glace, sans la moindre crainte, même si je me rendais bien compte qu’elle m’éloignait des allées principales.

Je m’attarde longuement sur le spectacle absolument ravissant offert par la végétation couverte de neige.
Les stalactites de glaces, emprisonnant les premiers flocons fondus pour l’éternité de la période de gel.
Les quelques fleurs mises pour agrémentées les jardins en dépit de l’hiver, saisies et brillant de mille feux.

— Et puis au détour de ces féries, s’offrit alors à moi, la plus grosse bulle que je n’avais jamais vue.
Si épaisse, que cette fois le contact de mes gants, ne permit pas de la voir s’ouvrir.
Qu’à cela ne tienne, j’ôtai alors cers derniers, pour la caresser du bout des doigts.
Des sensations contraires, et pourtant concomitantes, aussi douce que la joue d’un bébé, avec la délicatesse d’une plume et dans le même temps, craquante comme cette nougatine dont je raffole tant.

— Peu à peu, délicatement, une rose s’offrit à mon regard, rivalisant de blancheur avec la neige, avec cette même nacre, jouant avec la lumière qui se déversait sur elle, si douce qu’elle puisse être.
Elle n’attendait que moi, délicatement posée dans un vase. Je la pris avec les plus minutieuses précautions, tant elle semblait fragile.
 
— J’avançai à nouveau, dans ce qui semblait être un dédale, comme ces labyrinthes végétaux ou il est si agréable de se perdre pour y puiser de la fraicheur dans la chaleur de l’été et…
 se laisser parfois aller à quelques libertinages.
J’avais alors un peu plus de difficulté à avancer, protégeant la rose, que je chérissais, laissant ma robe se gorger peu à peu d’eau,
Après un énième détour, je m’arrêtai nette. Ce qui pouvait être un bouquet final se révéla à moi. Et quel bouquet !
Une cascade qui eut été déjà magnifique en temps normal, ici figée, m’arracha quelques larmes devant tant de magnificence.
Je finis par constater, excessivement déçue, que je me retrouvais dans ce qui avait tous les atours d’un cul-de-sac.

Je m’arrête de parler, souris en regardant Opale.
— C’est à ce moment-là qu’une énorme stalactite s’est détachée, provoquant un vacarme épouvantable et je me suis réveillée.     

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

C'est un beau rêve.
J'avais oublié la neige ...
Nous n'allons pas tarder à la redécouvrir en progressant au nord.

C'est agréable de penser à autre chose. Même si je ne me souviens plus de ce que sont les bulles de glaces, l'histoire me plait. Elle agite mon imagination.
Elle m'encourage.

Je me demande si ces réveils brusques ne sont pas inventés par nos rêves, tout de même. Je sais bien que nous dormons profondément, mais systématiquement, un choc nous réveille.
Ici, le jeu d'Opale.

[moontaz]

sami

En tout cas...

Crysa

...nous on peut pas !

Les deux femmes ont parlé en même temps et se regardent une fraction de seconde, surprises, avant de sourire.
Mais c'est Crysa qui enchaine :

Crysa

 J'ai jamais vu la neige.. je sais que c'est blanc et froid... Mais je n'en ai jamais vu.; Après si on monte dans la montagne, je comblerai cette lacune j'imagine. Et vous ? C'était quoi vos rêves ? En disant cela, elle se tourne vers vous : Rebecka, Eric, et Ben. C'était instructif  à défaut d'être beau ? 

[Eric(Fañch)]

Je souris, après un bref regard vers Rebecka.

Oui, ils étaient instructifs. Plutôt sur le jeu de cour, quelques bribes de jeu de pouvoir ou de relations interpersonnelles. Également quelques dialogues avec le Maître de Cérémonie. Mais rien d'aussi poétique que de la neige, hélas.

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

À mon tour, alors ?

Un souvenir de notre tentative de fuite. Eric veut rester retenir nos assaillants, le Maître de Cérémonie apparait et prétend être un allié, Eric me crie de lui faire confiance et de fuir avec maître Benjamin.
Quelqu'un m'attrape, me plaque une main contre la bouche. Je me réveille.

Je me tais, pour les laisser réagir, avant de donner mon interprétation du rêve.

De toute évidence, c'est avant le désastre de la cabane, qui a dû arriver plus tard. Cristobal n'était pas là. J'imagine qu'on a réussi à échapper à ce premier piège, pour tomber dans un autre plus tard.

["Ben"(Rhajzad)]

Je suis accroupi, à hauteur d'Opale, lui souriant en jouant des doigts de ma main pour faire comme si j'allais attraper son jouet, ou le caresser, ou attraper sa petite main à elle... mais cela ne m'empêche pas d'être attentif aux échanges et là... je ne comprends pas :

Le "Maître de Cérémonie" ? Qui c'est ?!?

<pense:>Une donnée manquante ?

[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Oups. J'ai répété ce qu'a dit Eric et me suis trompée.
Je souris avec embarras.

Pardon, je voulais dire du Protocole. Benjamin.

["Ben"(Rhajzad)]

Ah... j'ai un regard rapide pour Eric, vérifiant que l'appellation ne couvre pas autre chose...
et après une moue d'hésitation, je décide de saisir l'opportunité, pour parler à mon tour.

Hum... l'impératrice n'avait pas confiance en son maître du Protocole, rien d'étonnant. Il en est autrement pour Eric, qui avait fait appel à son aide auparavant -ce dont j'ai rêvé cette nuit- mais avant d'en parler :
L'épisode de la cabane est ainsi complété.

Ainsi, le piège était tendu pour nous trois, puisqu'il y avait déjà quelqu'un pour te mettre la main dessus, alors que je venais juste de vous atteindre au bout de ma poursuite éperdue, échappant aux arbalétriers. Ce n'était donc pas mes poursuivants.
Rien d'étonnant après la révélation de Cristobal qui a trouvé les espions cachés dans les murs du Palais lui-même... surveillant tout sur écran, donc au courant des moindres déplacements... et de bien des conversations. En tant que maître du Protocole, je m'en méfiais spécialement, faisant montre d'extrême prudence, et me méfiais même de Cristobal... je ne lui avais pas révélé votre plan de fuite, il savait bien que je ne lui disais pas tout, et pensait que c'était pour mieux le manipuler -je crois qu'il m'en voulait encore, aussi à cause de ça-, mais en tout cas, ce n'est pas lui qui a pu le trahir- même s'il se doutait de quelque chose quand je lui ai fait shunter les systèmes de surveillance.

Eric et Rebecka s'enfuient de la résidence ducale (hors contrôle du palais) mais des "agents sur place" tombent sur Cathleen quand elle s'en aperçoit. La neutralisent.
Benjamin quitte le palais secrètement pendant le shunt de surveillance... mais Cristobal se rend compte alors qu'il officie qu'il y a un autre système que celui -officiel- de l'Ombre et tombe sur les comploteurs. Qui le neutralisent.
Deux éléments qui n'étaient pas prévus. Des moyens de communication absolument hors protocole pour que, en même temps, au palais impérial et à la résidence ducale, les deux témoins neutralisés soient... condamnés à être exilés de Terre, en même temps que nous trois. Se dessine nettement une alliance d'une partie de l'Ombre, et d'une partie du peuple de Rebecka à la technologie plus avancée (son fameux ambassadeur ?) qui ont ourdi ce complot pour nous évincer. En dehors de tout avis de l'Empereur, du Directeur, ou des Sapienti. ET manifestement à leur encontre... on peut supposer par recoupement que c'est pour le contrôle du lithium d'un côté, et le contrôle du pouvoir (des réfugiés) de l'autre.
Bref. C'est plus clair... et promet une évolution très sombre sur terre.

Mais n'est pas ce qui nous intéresse aujourd'hui.
Je vais donc vous raconter mon rêve interrompu par un bruyant mouton et une Opale ravie:

Le chevalier Eric est venu chercher secours de maître Benjamin en pleine nuit parce que l'impératrice Rebecka était grièvement blessée, victime de plusieurs coups de lame en plein ventre... et que le médecin impérial était notoirement un ivrogne incapable.

J'ai une moue navrée, et un regard un peu gêné -pour Rebecka et Crysa, surtout- en précisant :
J'ai heum... examiné, nettoyé, et pansé les plaies... cruelles... sûrement très douloureuses, plus qu'elle n'étaient exprimées, et Rebecka... dénonçait l'empereur, Anton comme responsable mais...
heum... elle n'était pas vraiment là. Avec nous, dans sa chambre...
Je veux dire, en fait, elle était sous l'influence de puissants hallucinatoires...

Mon regard désolé passe sur Eric. Je ne précise pas que c'était une nuit "sans empereur"... ce n'est pas à moi de dire que celui-ci n'y était qu'un soir par semaine.

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[Rebecka de Barbier de la Serre(Kaochi)]

Mon sang se glace à mesure que Ben parle. Si au début je pensait qu'il remettait de l'ordre dans les souvenirs, ce qu'il raconte finit par ... son propre souvenir. Terrifiant. Pour moi seule. Une certitude. Sur laquelle je m'étais appuyée. Pour ... me construire. Je leur avais dit de ne pas s'attacher au passé et en fait ...

Tu veux dire ...

Non !

.. que certains de mes rêves ...

C'est pas .. c'est pas possible.

... seraient de faux souvenirs ?

C'était moi qui ...

Et ça expliquerait tant d'incohérences.

Je les regarde, le visage comme paralysé, la bouche entrouverte, une expression de peur sur le visage.
Je ...

<murmure:>À quel point mon père est impliqué ? ... marmonnais-je en baissant le regard, mes épaules tombant comme mon moral chute.

[Eric(Fañch)]

Je hoche la tête.

Oui ma langue a fourché, je voulais bien sûr dire Maître de Protocole.

Et alors que Ben commence à raconter les évènements, tant que je passe outre son regard sur moi - je ne le sais que trop bien que l'Impératrice n'était pas seule ! - je me remémore plus en détail ce rêve... Une tentative d'assassinat, les Loups qui me préviennent... Mais je suis interrompu par le désarroi de Rebecka.
J'arrête ma main qui avait commencé à bouger pour saisir celle de la jeune femme et la serrer par compassion. Je sens sa douleur, sa peur.

Ils ne le sont sûrement pas tous ?

Je me souviens aussi d'autres rêves de Rebecka, parfois emprunts de violence.

[Cathleen(blackclaw)]

En parlant de bal, celui des intrigues et des mauvaises nouvelles, ne cesse de se dérouler à mon grand désarroi.
Et si même nos souvenirs se retrouvent sujets à caution, potentiellement imaginés, voir fabriqués de toutes pièces, cela va devenir compliqué.

Je ne m’épanche bien évidemment sur les réflexions que provoque le récit de Ben, pour ne pas appuyer inutilement là où ça fait mal.
La tête qu’affiche Rebecka résume on ne peut mieux son état d’esprit.

Au lieu de cela, je veux prends les mains de mon amie, et tenter de la réconforter, mais je suis devancée.
je gage, qu'Eric, sera plus efficace que moi.
— Cesser de rêver n’est pas plus souhaitable que possible. Tout juste pouvons-nous peut-être les orienter. Il sera temps de s’inquiéter de ce qui se passe, là d’où nous venons quand nous seront sortis d’ici. Tout comme de qui nous devrons nous méfier. Pour le moment, nous avons bien assez à faire avec toutes les embûches qui ne cessent de se dresser devant nous.
Je me retiens d’hurler tout le monde.
— De toute façon, nous ne savons pas combien de temps il s’est véritablement passé et donc combien les gens ont changés, ou la situation a évoluée. 

[moontaz]

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[moontaz]

Rebecka de Barbier de la Serre

Le regard de Samira et de Crysa pèsent une seconde sur toi, alors que la jeune maman devient rouge et se détourne légèrement ,comme si sa fille - qui continue a taper sur les montants - exigeait une présence immédiate.
Sami elle à les sourcils froncés.

sami

Je t'ai vu en tenu plus légère.. tu n'as pas de cicatrices.

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Livio

Embranchement trouvé et pris... Annonce Livio qui n'entend, ni ne s'occupe, de vous.

kairos

<murmure:>Pas trop tôt ! Fait une voix ensommeillée.. Dit, tu peux arrêter ça ?  Kaïros, encore pas bien réveillé, s'approche d'Opale et prend le petit mouton des mains de la petite. Non ! Non!

sami

 Kaï ! Fiche lui la...

Mais Sami ne finit pas sa phrase... Incrédule elle regarde Kaï qui se bouche les oreilles en hurlant , tombant par terre à quelques pas d'Opale qui a ouvert la bouche sans que sorte un seul son.

kairos

<hurle:> AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH ARRETE ! ARRETE !

Un coup de frein de Livio stoppe net le bus.

Livio

Qu'est ce qu'il y a, qu'est ce qui se passe ?

kairos

<hurle:>MA TETE !! MA TETE !!

Vous n'avez pas le temps de réagir qu'Opale récupère son mouton, tout en " grondant", il n'y a pas d'autres mot pour le charabia énervée qu'elle déverse, Kaïros.

kairos

C'est pas un bébé, fait celui ci en essayant de s'asseoir la main posée sur son front, c'est un monstre cette gamine.

Alors que vous êtes encore à essayer de comprendre ce qui vient de se passer, Crysa récupère sa fille et l'emmène dans l'espace nuit, dont elle tire le rideau derrière elle.

["Ben"(Rhajzad)]

<pense:>huh !
Les choses se passent... plus vite qu'on ne voudrait.
Et pî... y'a un côté sidérant, aussi... imprévu !
Pendant les différents mouvements, je m'inquiète avant tout pour Kaïros et me précipite vers lui :
Ça va ? T'as eu mal... comment ça ?
Préoccupé, j'ai déjà une main sur son visage, pour le tourner vers moi, examiner son regard, ses yeux, vérifier la symétrie des réactions...