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mai 09, 2024, 15:56:35
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AuteurSujet:  Dans l'antre des combattants ( Ben , Eric )  (Lu 29706 fois)

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Hors ligne Eric
(Fañch)

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Un instant je regrette de ne pas avoir ces épées surdimensionnées que sont les montante ou zweihänder. Bien que ce ne soient pas les armes avec lesquelles je suis le plus à l'aise, elles auraient été parfaites pour cette situation en plus d'être très spectaculaires.
Néanmoins, mon arme reste versatile, relativement agile et plus longue que celle de mes adversaires. Je me met en garde, bras levé, pointe légèrement vers le bas, bien campé sur mes jambes. Je les laisse s'approcher, et rapidement il apparaît qu'ils ne peuvent s'engager qu'à deux, et en se gênant. C'est parfait.

Une fois que les deux premiers sont sur le pont, je me mets à attaquer. Un simple estoc, semble-t-il, mais c'est juste pour causer une réaction à mon adversaire, à mes adversaires. Un estoc ne plaît pas autant aux foules qu'un coup du tranchant de la lame, visible et faisant couler le sang.
Comme prévu, mon premier adversaire balaye ma lame de la sienne, ce qui est attendu. Dès que sa lame touche la mienne, je l'évite d'une rotation du poignet et je laisse glisser le revers de la lame le long du cou de mon premier adversaire, juste sur la carotide. Sa mort sera rapide, puisque je ne peux les laisser vivre.
Aussitôt, je recule d'un pas en heurtant la lame de mon second adversaire du pommeau pour l'écarter de mon corps, me mettant en sécurité un temps. Suffisamment de temps pour armer un grand fauchage diagonal d'un mouvement d'épaule, et de traverser son torse d'un balafre sanglante et profonde. Il ne s'y attendait visiblement pas, et le temps que les suivants arrivent, je me suis mis de trois-quarts, côté gauche en avant, épée posée sur l'épaule droite. Je les regarde avec attention, et eux sont plus circonspects.
Mais ils ne peuvent que se gêner et je ne les attends pas, m'engageant sur le pont je frappe la lame de mon troisième adversaire pour l'écarter du plat de la mienne, et d'un retour vif je lui tranche le cou. Tout pour plaire au public, ça je l'ai appris.
Je ne veux pas dépenser trop de forces encore, il en reste cinq et je ne sais pas ce qui peut m'attendre ensuite. Alors qu'un combattant se dépêche de prendre la place du mort je profite de son empressement pour allonger le pas et le laisser s'empaler de lui-même sur mon épée tendue vers lui.
Il n'a pas le temps de s'effondrer que je retire mon arme, esquive le coup du quatrième en creusant le ventre et en reculant, je saisis son poignet armé et le sabre nettement.
Il reste moins de la moitié, je suis déjà essoufflé et les muscles brûlants. On ne se rend pas compte vu de l'extérieur à quel point c'est exigeant. Maintenant ils sont plus circonspects et ont compris que à deux ils se gênent, ils se présent à moi un par un. Cela sera plus facile pour moi.
Le premier s'approche à peine à portée que je frappe de mon épaule droite ; il lève son épée pour me parler, mais d'une rotation du poignet, ma lame esquive la sienne et je me retrouve, avec un pas sur ma gauche, à frapper de mon épaule gauche un coup en diagonale.
Plus que deux. À nouveau je prends une garde plus longue, l'épée tendue devant moi, comme un défi. J'en profite aussi pour reprendre brièvement mon souffle. Mais je ne l'attends pas pour enchaîner une frappe d'une rotation du coude, de haut en bas, puis une frappe en diagonale d'en bas à gauche, retour à une frappe en diagonale d'en haut à droite. Je suis plus rapide que lui, marchant sur lui, et je le pourfends sans peine.
Reste le dernier, et nous sommes tous deux sur le pont maintenant. Restant méfiant, je pose mon épée sur mon épaule droite, restant de trois-quart face à lui. Un pas en avant, il recule malgré son arme pointé vers moi. Un nouveau pas en avant, plus petit, j'accentue la pression sur lui, garde presque ouverte. Il n'en peut plus et se sent obligé d'attaquer d'un estoc assez vicieux ; là encore, je bats son fer du plat du mien et prolonge vers l'avant en glissant le long de sa carotide.

Je ne sais pas si le combat a duré si longtemps que cela. Mais j'ai offert à la foule tout un éventail de mes techniques et de mon savoir-faire, et je retourne au centre de la plateforme, et salue des quatre côtés comme un escrimeur.
« Trois cents hommes aux torques d'or attaquèrent : La lutte pour le pays était farouche. Bien qu'ils fussent massacrés, ils tuèrent, Jusqu'à la fin du monde, ils seront honorés. »
-- Aneirin Y Goddodin XC --

 

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