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mai 20, 2024, 02:09:35
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AuteurSujet:  Prologue en Cyberpapauté  (Lu 34681 fois)

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Hors ligne Green Tentacle

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Re : Prologue en Cyberpapauté
« Réponse #75 le: novembre 27, 2014, 22:22:30 »
Anne est deja en train de partir

"Oui c'est bien ça. un Fabergé. Bref un truc pour une étagère de fille... Tient Romain je te transmets l'historique de mon GPS, on ne sera pas trop de deux pour suivre la piste"

Vous n'avez pas long a marcher pour rejoindre l'entrée de Metro Henri Martin. La vitesse n'étant pas de mise et la distance courte, Anne n'a pas fait appel a son hélicoptère.
Le métro n'est plus fonctionnel, faute de maintenance et les couloirs et tunnels servent de refuge a une faune bigarrée. Prés de la surface on retrouve surtout des familles de réfugiés et plus on descend en profondeur et en obscurité, plus on descend dans les instincts primaires de l'homme. L'altruisme et l'entraide font place a la loi du plus fort... le plus faible ne pouvant survivre.
Anne et les Tris ont une réputation suffisante pour passer sans être plus inquiétés que par des regards mauvais et quelques invectives hors de portée de projectile balistique.

Celle ci suit le trajet du Ravagon sur son GPS et après être descendu sur un quai elle continue dans un des tunnels. L'obscurité n'est percée que par les occasionnelles lumières mises en place par les habitant plus ou moins humains des tunnels et par vos lampes torches (généreusement fournis par Anne)
Elle s’arrête un tourne un moment en rond avant d'indiquer une petit ouverture de maintenance sur un coté. Elle s'y engouffre avec les deux technomages sur les talons.

Soudain la tête vous tourne brusquement et vous êtes obligés de vous appuyer sur le mur pour ne pas tomber. Tous vos repaires sont brouillés un instant et votre cyberware s'éteint un moment avant de reprendre vie. L'air a changé, les sons ont changés, les axiomes aussi... vous n'êtes plus en Cyberpapauté... et vous êtes seuls. Aucune trace d'Anne ou des Tris. Quoiqu'il se soit passé vous avez été les seuls affectés. Rien qui ressemble a de la magie, et pas de portail technologique... l'effet est déroutant mais laisse une impression désagréable et froide.

Reprenant vos esprits, vous reprenez votre route dans ce qui ressemble toujours a une rame de métro. Mais des détails ne vous sont pas familiers. Les lumières ne sont pas les même, les tags non plus. Vous suivez les rails jusqu’à un quai illuminé où plusieurs personnes attendent vraisemblablement une rame et sont bien étonnés de vous voir débouler.
Sans perdre de temps vous vous fondez dans la foule pour remonter a la surface, accrochant au passage des bribe de discussion en anglais.
L'air pur vous fait du bien et vous retrouver en ville. Une ville qui tranche par sa normalité pour deux habitants de Paris Liberté.

La carte de Romain indique Maysville au Kentucky. Et la trace du Ravagon s’envole vers le nord...
Après quelques déboires pour louer une voiture, les deux hommes font route vers le nord et le front noir de la tempête se fait de plus en plus imposant. Finalement, la campagne se fait de plus en plus desserte et ils se confrontent a un camp de l'armée où convergent de nombreuses voitures.
Ils sont accueillis par un planton qui s’ennuie ferme


"Hé sergent, voila encore deux candidats originaux, où est ce que je les envoie?"

le soldat a coté de lui vous jauge et répond

"Il y a deja trois étrangers qui viennent de débarquer et ils seront pas trop de cinq pour la route"

Puis il vous indique un endroit du camp où s'accumule des camions de toutes origines et plus précisément un "deux et demi" au pied duquel se tiennent deux hommes et une femmes. Puis ils passent aux suivant des volontaires derrière vous.
La piste du Ravagon traverse la tempête et le signal s’arrête juste après
"I don't think you should drink that..."

 

Lignes et Colonnes du Tableau

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# Colonnes

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