La ruelle de Daniel et Russell

[Directeur Barents(L. Kennedy)]

La ruelle dans laquelle Russell et Daniel arrivent est très sombre éclairée seulement par de lointains lampions chinois. une odeur de friture et de nourriture aigre-douce flotte dans l'air. A la lumière d'un lampion éloigné, deux asiatiques s'affairent à découper au hachoir des animaux dépecés. Certains pendent encore à des crochets et semblent être des félins de petite taille.

Dans son esprit Russell peut entendre un.
"Forcément, il fallait que ce soit des chinois..."

[Russell Randall(Sigurd Hallvard)]

Je glisse mes mains dans mes poches de pantalon tout en prenant une grande respiration et m'imprégnant de la situation.
"Donc, si je comprends bien, tout cela est de la magie. C'est cela ? Cela vient de l'esprit de Ropper ?"
Je regarde les dépouilles de félins pendues aux crochets.
"Il y a un précédent avec les chinois ?"

[Directeur Barents(L. Kennedy)]

Daniel Watson

Daniel pose la souris et alors qu'il s'affaire à gratter le sol autour, il répond à Russell sur un ton professoral.
"C'est bien de la magie, et ça vient bien de l'esprit de Ropper, c'est d'ailleurs son humour douteux qui nous a mit des chinois mangeurs de chat. Mais ce n'est pas sa magie qui a produit ce lieu, il n'a fait que souhaiter mentalement les détails. Chaque classe a sa porte magique, mais seuls les professeurs peuvent la contrôler."
Une fois finit son monologue finit, il se met à prononcer une incantation.
"Vel eito inetet udlam."

Autour de la souris morte, des runes se mettent alors a rougeoyer, là où le chat avait gratté. Daniel souffle dans la bouche du cadavre. Le rongeur mort ouvre alors des yeux rougeoyant et fonce sur les hommes affairés dans leur boucherie.

Daniel Watson

"Prépare toi, je m'occupe de celui de gauche, tu prend celui de droite. Il va falloir participer si tu veux des points."

Soudainement les deux asiatiques se lèvent en hurlant tandis qu'une minuscule forme sombre semble sauter de l'un a l'autre en poussant des cri stridents. Ils sont bien trop occupé à essayer de se débarrasser de la souris zombie pour observer ce qui se passe autour d'eux.

[Russell Randall(Sigurd Hallvard)]

"Je vois... intimidation et torture, hein ?! Mais le ticket d'entrée est le meurtre, quoi !... Soit!"
Tout en mémorisant les mots Vel eito inetet udlam, je glisse la main dans ma poche pour en sortir ma cravate à 500$ pure soie. Evidemment, je me tenais prêt à cette éventualité, je ne l'avais pas enlevée uniquement pour être à l'aise. Et la soie est extrêmement résistante. Parfait pour un garrot donc...
J'entoure les extrémités de la cravate autour de mes mains et ferme mes poings, et je me glisse dans le dos de ma cible, profitant de la diversion.
Je repère rapidement la position du mur le plus proche, et me prépare pour passer la garrot autour du cou de ma cible quand celle-ci tournera le dos à ce mur. Pour se défendre, il lui sera plus facile de reculer, et je préfère percuter le mur que l'étal : ce dernier pourrait me faire lâcher prise en me blessant, alors qu'avec le mur, je peux me préparer au choc avec plus de sérénité.
Puis je me lance dans la mêlée, passant mon garrot autour du cou de ma cible, et verrouillant ma prise de toutes mes forces, alors qu'une étrange et malsaine exaltation s'empare de moi au moment où je commence à étrangler le chinois issu d'une réalité magique.

[Directeur Barents(L. Kennedy)]

Daniel Watson

"Le titre de cette matière est intimidation et torture, mais c'est plus un cours de violence physique. C'est pour ça que c'est le premier cours, c'est souvent ce que la plupart des élèves connaissent le mieux."

Alors que vous encadrez les hommes, Daniel monte sur l'étal et prononce encore des mots inconnu. Quelque chose comme "Opus sept spa quelque chose". Russell a du mal à écouter avec l'homme qu'il tente d'étrangler. Il ne faut ensuite pas longtemps pour que l'autre chinois glisse sur le sol humide et se fracasse la tête sur le coin de l'étal. Celui de Russell met, lui, bien plus de temps à agoniser, gesticulant et tentant de lui faire lâcher prise ou desserrer le garrot sur sa gorge. C'est d'ailleurs bien plus difficile et long qu'il ne s'y attendait, plusieurs fois il manque de peu de lâcher prise. Mais après un temps qui lui parait une éternité, sa victime s'écroule. Pendant tout ce temps Daniel l'a observé sans rien dire, avec son corps félin, difficile de dire ce qu'il pensait.

Daniel Watson

"Bien, il ne reste plus qu'à attendre, maintenant." Dit-il alors que le corps sans vie s'effondre aux pieds de Russell.

Je ne t'ai pas fais faire de jet, tu t'étais bien préparé et l'adversaire n'était pas bien dangereux pour toi. De plus ça aurait alourdit la scène.

[Russell Randall(Sigurd Hallvard)]

Vu la description que tu avais fait de la partie, je suis parti sur le principe de décrire les actions à la "Ambre".

Je reprends mon souffle et m'essuie le front.
Je réalise que je m'étais trompé sur les gens : ce sont des zombies faciles à berner, mais comme les zombies, ils ne sont en fait pas faciles à tuer. C'est étrange qu'ils affichent autant de volonté à cet ultime instant et aucun le reste du temps...
Je ne peux toutefois pas m'empêcher d'afficher un léger sourire de satisfaction : la violence physique n'est pas du tout mon style, mais justement c'est un terrain inexploré des plus stimulants. En revanche, je sais pertinemment que cela restera probablement une des rares exceptions de mon existence : même si je m'entretiens physiquement, je ne suis pas de taille dans un affrontement frontal. Et je préfère de loin confier le sale boulot aux primates conçus par la nature pour cette tâche ingrate.
Mais je savais faire un bon choix en prenant Daniel avec moi. Reste à voir comment le professeur réagira...
Regardant autour de moi tout en rangeant ma cravate dans ma poche, je saisis un des hachoirs des types, juste au cas où.
Vel eito inetet udlam. Je me demande quel effet cela aurait sur ma victime...

[Directeur Barents(L. Kennedy)]

La porte réapparaît alors sur le mur en face de l'étal, lentement elle s'ouvre sur la classe.

Daniel Watson

Daniel ne semble pas s'en préoccuper et se lèche calmement la patte.

[Russell Randall(Sigurd Hallvard)]

"Il semble que l'on nous demande de revenir, Daniel."
Je m'approche du mur, puis laisse tomber au sol le hachoir devenu inutile et passe la porte qui vient de s'ouvrir.

[Directeur Barents(L. Kennedy)]

Tu passes la porte et te retrouve en classe, Daniel te suis de peu et la porte se referme derrière vous. Tu peux remarquer que vous faites partie des premiers.

Dr Jack Ropper

Docteur Ropper vient alors vers vous. Et donne une sorte de jeton de bronze a Russell.
"Félicitation pour ta réussite."
Son sourire est forcé et sa formulation de phrase mécanique, ce n'est clairement pas son style de féliciter les gens.

[Russell Randall(Sigurd Hallvard)]

Je prends le jeton, et croise le regard du docteur. Le mien exprime la compréhension : nous ne sommes pas là pour nous féliciter, nous sommes là pour obtenir des résultats, c'est une évidence. Je réponds avec une reconnaissance non faussée et une volonté clairement affichée :
"Merci, docteur Ropper. Je suis déterminé à progresser en appliquant vos principes au meilleur de mes capacités, monsieur."

[Directeur Barents(L. Kennedy)]

Le docteur a un court éclat de rire puis répond en souriant.
"J'espère bien... je n'aimerais pas apprendre que je parle dans le vide..."

Suite ici, si tu n'as rien a ajouter :
[jour1-midi] La cantine...