Chapitre 3 : Le départ pour un nouveau monde

[Ged l'épervier(apers)]

Enfin du suspense....

[Adamantine(Arkendor)]

<pense:>Il n'est tout de même pas devenu gâteux avec l'âge ..? Ce serait bien triste.

Je tente un dernier tour, écrivant mon nom sur le mur en usant du simple charme de prestidigitation. C'était un homme de l'écrit, peut-être réagira-t-il enfin à cette lecture. Sinon, je crains de devoir abandonner mon idée et passer mon chemin.

[Turquenar(Turquenar)]

Artobos remarque l'écriture et à la lecture du nom, un sourire illumine son visage. Il te fait signe d'entrer.

Adamantine ne se fait pas prier, contourne de nouveau la maison et pousse la porte d'entrée.
Elle découvre un capharnaüm total. Certes, Artobos n'était pas l'érudit le plus ordonné qui soit, mais l'impression est plutôt celle d'une tornade.
Un rapide coup d'oeil te permet de voir une quantité de livre ancien, à même le sol, en train de s'abimer à cause des  boissons renversées, ainsi que la nourriture.
Artobos accueille la jeune femme que tu es.

Bonjour Madame.
Savez-vous ou se trouve Adamantine.
Une nouvelle fois elle a disparu.
Nous avions cours de grammaire en Lynois ancien en début d'après midi et plus précisément le futur.

Adamantine se rappelle de ce cours en particulier, c'était en pleine été et il faisait très beau.
Elle avait 8 ans.

@Arkendor

[Adamantine(Arkendor)]

Je comprends tout de suite que l'esprit de mon ancien maître est altéré par l'âge. Je lui réponds avec gentillesse et d'une voix appuyée, pour compenser sa surdité :

Cher Maître Artobos, la petite s'est ... blessée en jouant avec ses camarades et elle a du aller chez le médecin. Je suis ... sa tante, et je viens pour vous régler votre du, pour les leçons de la semaine de ma filleule. J'aimerais m'entretenir quelques instants avec vous, concernant les légendes anciennes, celles qui parlent de l'Île des Magiciens, de la Brume et des peuples merveilleux des antiques fables. Votre réputation d'érudit est louée dans toute la cité et je suis moi-même quelque peu versée dans ces textes traditionnels...

[Alinei(Aytan)]

La soirée est un délice pour Alinei et Anton. Et cette soirée est aux antipodes de tout ce que la guerrière a pu vivre préalablement.
De la finesse, de la douceur.
Chacun raconte sa vie et Alinei découvre celle d'Anton qui pourrait, au vu de la richesse et de la renommé de la famille, être une vie formidable.
Anton a vécu avec une mère tyrannique (Alinei en a eu la preuve), une soeur dont il fallait récupérer toutes les gaffes au quotidien, un père absent dans ses jeunes années et des frères qui profitaient de la vie.
Tout cela est devenu un peu plus conforme avec le temps et surtout l'âge de raison d'Anton.

Le jeune garçon qui est un tout petit peu plus jeune que la guerrière a déjà tenté sa chance au cours de la soirée afin d'avoir "l'autorisation" de les accompagner pour ce futur voyage.

Après le repas et au moment d'une promenade sur les quais, il tente une nouvelle fois sa chance. Il approche son visage de celui de la jeune guerrière afin de déposer un baiser sur les lèvres d'Alinei. Un doute l'envahit, et il attend une forme d'approbation.

La soirée touche à sa fin, et je me sens légère et très heureuse. Mes sombres pensées se sont envolées et mon cœur bat la chamade lorsque je me rapproche d'Anton. Nos doigts se frôlent et nos mains se joignent.
Nous nous arrêtons devant l'océan alors que le soleil se couche derrière l'horizon, loin sur notre droite, illuminant l'étendue salée de couleurs magnifiques. Quelques secondes se passent, puis Anton me prend des ses bras et m'attire à lui, hésitant. Ses bras musclés autour de mon corps m'évoquent le temps d'un flash la poigne des orques et la contention qu'on m'a imposée dans ma prison obscure.
Une bouffée de panique m'envahit alors, et j'ai un mouvement de recul involontaire. Anton arrête son mouvement, manifestement déçu et son air triste m'arrache le cœur.
Je baisse la tête mais je me blottis plus fort contre lui alors que le calme revient. Et je murmure.

<murmure:>C'est trop tôt ... Mais ça fait du bien. Vraiment du bien.

Après un instant de tendresse, je me recule un peu et je plonge mon regard dans ses yeux.

Tu voudras bien m'amener encore ici ? Ce moment fait partie des plus beaux de mon existence, et je te remercie pour ça.

<pense:>Il faudra que je lui raconte ma captivité, qu'il comprenne ... Un jour..

[Turquenar(Turquenar)]

Artobos écoute la tante d'Adamantine et surtout la première partie. Du moins, il doit lire sur les lèvres.

Oh j'espère que que ca va aller, pauvre petite.
Elle a un grand avenir cette fille.

Pour le reste, je n'ai pas le temps.

Il fouille rapidement sur une étagère et en ressort un livre plein de poussière.

Si vous savez lire les anciens textes, ce livre devrait vous aider.

@Arkendor

[Turquenar(Turquenar)]

Anton passe par toutes les émotions en quelques secondes, le désespoir, l'envie, la tristesse, l'amour...
Il profite de l'instant au moment où Alinei se blottit contre lui.
Il sent que la force et l'armure de la jeune guerrière, elle a besoin de tendresse.
Alors, il lui donne tout ce qu'il peut dans cette étreinte.

Bien sur que nous reviendrons ici et je te montrerais même d'autres endroits encore plus jolies.

Avec un grand sourire, il rassure Alinei.

La soirée se termine et il raccompagne la jeune guerrière jusqu'à son lieu de résidence.

@Aytan

[Alinei(Aytan)]

Je suis soulagée de ne pas avoir eu à m'expliquer plus. Son silence et son soutien m'ont fait du bien.

Méditative, heureuse et un peu chamboulée par toutes ces émotions nouvelles pour moi, je laisse Anton me ramener là où nous avons posé nos affaires avec Adamantine. J'ai cru comprendre qu'Adamantine et moi ferions chambre commune. J'ai hâte de la retrouver et de discuter avec elle ... elle a tellement plus d'expérience que moi !

[Adamantine(Arkendor)]

Intriguée, je prends le vieux livre et jette un coup d’œil curieux sur sa couverture, avant de remercier le vieil érudit.

Hé bien merci maître Artobos. Je vais le lire avec intérêt. Je ... vais vous laisser, vous avez l'air fort ... occupé. Je vous ramènerai l'ouvrage dans quelques temps.

Saluant le vieillard gâteux, je prends congé avant de disparaître dans la nuit, le tome décrépit sous le bras et un peu déçue de n'avoir point trouvé de succès dans mon entreprise. Mais il faut se rendre à l'évidence, maître Artobos n'est plus que l'ombre de l'homme brillant qu'il fut.

M'arrêtant dans une petite taverne de quartier que je connaissais bien, je commande un hydromel et entreprends de lire les premières pages du grimoire poussiéreux d'Artobos. J'imagine que j'aurais le temps de me faire une idée sur l'intérêt de ce bouquin le temps de siroter une coupe ou deux.

[Turquenar(Turquenar)]

Adamantine ouvre les premières pages du livre qui commence à tomber en lambeau.
Rapidement, elle comprend qu'il lui faudra beaucoup de temps pour en déchiffrer les différents passages.
La langue est ancienne et ses cours datent

Elle aura probablement besoin de l'aide de Ged.

En continuant son exploration du tome, elle se rend compte que la date d'impression ne correspond à aucune date de référence de son calendrier habituel.
Elle est incapable de déterminer l'origine du livre ni son ancienneté.

Arcane ou histoire DD25 pour en comprendre un tout petit peu plus.
@Arkendor

[Adamantine(Arkendor)]

Jet de History
Lance 1d20+4

(6)+4: Total = 10

<pense:>Hum, il faudra que je montre ça à Ged, je ne comprends rien ... c'est trop ancien.

Je rentre là où nous avons convenu de dormir, sans doute dans une petite auberge non loin du quartier de la manufacture de ma famille. Je retrouve là Alinei, sagement rentrée de son rendez-vous avec mon frère. Ce teint rose et ce petit sourire semblent toutefois indiquer qu'elle a passé une bonne soirée. Je lui laisse l'initiative d'une discussion à ce sujet, qu'elle se sente libre d'en parler ou pas.

[Turquenar(Turquenar)]

Je vous laisse continuer votre RP au besoin, mais j'accélère le temps.

Durant ces 3 jours, chacun vaguent à ses différents obligations ou recherches.
Tout ce prépare pour votre voyage et la famille d'Alinei s'active pour armer les navires.
Au loin, vers le nord, chacun peut apercevoir des nuages noirs qui arrivent vers la ville d'Alia.
Quelques heures passent sans qu'il y ait plus d'inquiétude à avoir, jusqu'à ce que plusieurs cavaliers arrivent en ville, et se dirige vers le centre du gouvernement, laissant leur chevaux presque morts dans la rue.
La nouvelle se répand comme une trainée de poudre.
Koris, Lyn, Saar sont tombées au main d'ennemi inconnu, mais qui combattent avec beaucoup de férocité.
La nuit semble perpétuelle.
Il n'y a aucune nouvelle de Mélia, la cité des montagnes.
Les cités soeurs semblent s'être unies pour faire front en plaine contre l'ennemi.
Personne ne sait comment elles ont pu se préparer aussi vite, mais elles semblaient être informées d'une attaque potentielle.

Les cités soeurs résistent et ont même fait reculer l'ennemi. Les canons semblent faire merveilles et les troupes d'arquebusier maintiennent une bonne distance pour éviter les combats au corps à corps.

Alia est la dernière grande cité qui n'est pas encore en combat et l'afflux de réfugiés va se faire sentir dans les jours qui viennent.

Le temps d'avoir quelques informations, le père d'Adamantine arrive à votre auberge.

C'est horrible, vous aviez raison.
Et c'est même plus rapide que ce que vous aviez dit.
les messagers nous ont apporté des choses terribles.
Il est temps de partir.
on va dire que le navire est prêt, il y a les canons, les armes et la nourriture.
Tant pis pour le reste.
les capitaines vont emmener une partie de la population dans les iles éloignées pour mettre la mer entre nous et ferons ce qu'ils peuvent pour le reste.
Allez trouver les alliés.

Il est visiblement en panique.

 @Arkendor @Aytan @apers @Syel vous êtes attendus

[Ged l'épervier(apers)]

Je suis vraiment désolé d'avoir raison.
les humains vont apprendre la terrible vérité d'une manière brutale.
J'espère qu'ils pourront résister le temps de trouver d'éventuels alliés.
Partons immédiatement.

[Adamantine(Arkendor)]

C'est pâle et attristée que je réponds d'une voix inquiète à mon père :

Vous devez vous mettre en sécurité papa ! Embarquerez-vous avec nous, ou du moins avec ceux qui iront se réfugier dans les îles ? Je serais morte d'inquiétude si je devais partir en vous sachant exposés ici à la cruauté de ces barbares sanguinaires. Je sais qu'Alia a de puissantes fortifications et de nombreuses pièces d'artillerie, mais je sais aussi que le pire se produit pendant les guerres !

[Sallin(Syel)]

Sallin prie pour ses frères moines. Et brule un encens aussi pour les autres villes.

Son silence est différent, comme si une rage intérieur était prêt à rugir à tout moment. Il trépigne d'impatience et aide au chargement du navire.

Tant d'agitation n'est pas habituel chez lui.

[Alinei(Aytan)]

Parler à adamantine m'a fiat du bien. Elle a souri, de sons sourire mystérieux, mais m'a surtout écoutée. J'ai pu mettre à plat me doutes, mes pensées et mon coeur en a été apaisé.

Mais je n'ai bien sur pas avancer d'un iota sur l’ambiguïté de notre relation.

Il a été décidé et confirmé qu'Anton viendrait avec nous, je n'ai pas su exactement sous quel statut.

J'ai mis à profit ces quelques jours de pause pour reprendre mon entrainement. Mon armure enfilée, un rondin de bois dans le jardin a encaissé mes coups de lance et j'ai pu tourner autour avec agilité. Suer un peu m'a fit du bien, et reprendre ma routine d'entrainement m'a éclairci l'esprit. J'en ai profité pour vérifier l'état de mon armure, polissant les bosses, rebouchant les fissures pour éviter la rouille, assouplissant les cuirs des lanières ... Mon arme a elle aussi bénéficié d'un soins  tout particulier, cette nouvelle lance que m'ont remis les moines de Saar s'avérant à l'usage parfaitement équilibré. Un véritable régal.

Et puis la nouvelle, terrible. Le destin de l'humanité se joue maintenant, et il nous revient de partir à la recherche d'une solution. l'heure n’est plus aux hésitations.

Adamantine, partons vite ! Il n'y a pas une minute à perdre. Je pense que tu as raison, il faut mettre ta famille à l'abri, mais ... qui sait à quels dangers nous-mêmes allons nous exposer ?

[Turquenar(Turquenar)]

A mesure que l'information gagne du terrain, la panique augmente au sein de la population.
un mouvement de foule vient à séparer Adamantine de son père qui n'a que le temps de lui lancer.

<hurle:>Je serais prudent.

Intérieurement, Adamantine sait que sa famille a toujours joué un rôle important dans cette ville et que l'honneur doit être placé au dessus de tout.
C'est d'ailleurs ce qui a posé tant de problème à la jeune fille.
Le navire est prêt et Anton est déjà sur le pont à vous faire signe pour que chacun se dépêche.
Une foule se précipite vers tous les navires afin d'embarquer et tenter de se sauver.
Les gardes tentent bien de calmer la foule mais rien n'y fait.
Les capitaines des navires remontent les planches d'embarcation afin d'empêcher une ruée qui mettrait en péril leur mission.

Vous montez à bord du Kervil.
Le capitaine Ikvan Relul vous accueille.

Bienvenue à bord.
Nous appareillons de suite.

Et il donne les ordres à son second

[Ged l'épervier(apers)]

Ged est aussi excité qu'une puce.

<pense:>Enfin du nouveau....enfin nous allons découvrir les mystères que l'on nous a caché.

C'est excitant...mais dommage que cela se fasse dans ces conditions.

[Sallin(Syel)]

Salin, silencieux, regarde la ville s'éloigner. Une fois qu'elle ne sera plus visible, il ne va plus que regarder l'horizon sur le devant du navire.

[Turquenar(Turquenar)]

Battlemap: Kervil


Le kervil est un navire de 22m de long avec 3 mats.
Il est capable da naviguer sur tous types de mer.
Il a été équipé de 8 canons par sabord.

Anton


Ikvan Relul le Capitaine


Limothier le Capitaine en second


Pellelli le Chirurgien


Guissac le Mousse


Dunet le Cuisinier


Barateuil le Charpentier


Les matelots au nombre de 24

[Turquenar(Turquenar)]

Le kervil prend rapidement la mer et la ville d'Alia finit par disparaitre un peu après 2 heures de navigation.
La mer est calme, bleu avec des scintillement d'argent du fait du soleil.
Chacun membre d'équipage sait ce qu'il a à faire et c'est Limothier le capitaine en second qui est à la manoeuvre.
Vous avez eu le temps de croiser au moins une fois chaque membre d'équipage, mais pas encore eu le temps de faire connaissance.
Pour le repas du midi, vous êtes attendu dans le carré des officiers, à coté de la cabine du capitaine.
Guissac le mousse, s'est occupé de vous pour la montée à bord et vous a désigné vos cabines.

Alinei et Adamantine, en tant que seule représentante de la gente féminie ont eu le droit aux cabines voyageurs.
Ged, Sallin et Anton sont au niveau du pont inférieur avec le capitaine en second.

[Alinei(Aytan)]

La mer, l’odeur de l'iode et des embruns, la fraicheur de la brise ... Tout cela m’emplis de joie et j'inspire à fond, à l'avant du bateau, pour profiter du moment. Qui sait vers quelles aventures nous entraine notre destin ?

Je reviens à la réalité  la mention du repas. Nous sommes attendues à la cabine des officiers. Je me tourne vers Adamantine.

Nous y allons ?

<pense:>Et Anton ? Quel rôle a-t-il sur ce navire, exactement ... ?

[Adamantine(Arkendor)]

Morose, j'ai embarqué la mort dans l'âme, pensant à ma famille, ma cité, tous les souvenirs et les connaissances que j'y ai. Le reverrais-je un jour ? Reverrais-je tous ces gens, alors que le monde semble sur le point de basculer dans la nuit et le sang ?

Je hoche la tête à la question d'Alinei, mais en réalité je n'ai pas faim. Je me fais violence pour me lever et la suivre jusqu'au carré des officiers.

<murmure:>J'espère que nous trouverons vite des réponses ou de l'aide, car sinon, l'humanité sera bientôt anéantie et réduite en esclavage...

[Ged l'épervier(apers)]

Ged est le plus souvent à la proue du navire, scrutant au devant d'eux, impatient de voir les mystérieuses terres.
Il n'a personne de qui s'inquiéter particulièrement, aussi est-il entièrement tourné vers ses recherches arcaniques.
Il entend le tocsin du diner...il s'arrache difficilement à son contemplation du large.
J'arrive.

[Sallin(Syel)]

Salin tente d'aider et d'apprendre sur le métier de marin. Il n'a jamais nagé, vivant dans le désert, et il craint un peu toute cette étendue d'eau. Alors il tente d'oublier cette sensation en occupant son esprit avec des taches routinières.