Je passe ma grosse pogne dans ma barbe fournie, un petit sourire en coin.
J'hoche très légèrement la tête en signe en direction de Aube avant de m'en retourner pour ramasser mon barda, le soleil jouant avec le tranchant de ma hache immaculée.
Se faisant, je m'approche d'Arthur, mon regard planté dans le sien.
Je te la confie, mon grand !, fais-je en plaquant ma main sur son poitrail. Geste faussement amical mais qui le remettra à une place plus en adéquation à l'opinion que j'ai du chevalier. Me penchant pour lui donner une accolade, j'en profite pour rajouter -en toute amitié- pour ses seules esgourdes, Il arrive malheur à Aube, et j'te jure de t'couper en deux comme la créature qu'j'ai occis...
Ceci réalisé, je salue une dernière fois la jolie blonde -l'enjoignant d'pas hésiter à appeler en cas de besoin, j'entendrais- et m'éloigne en direction du forestier.
Foutre gueule, Polkar ! Dis-moi qu'tu sais où on peut s'décrasser gosier correctement !, fais-je presque avec soulagement en approchant de l'homme.