Devant les retrouvailles, je suis resté en retrait. Beaucoup de douleur dans ce groupe. En tant que nouvel arrivant, je ne me sens pas impacté, je crois que je n'avais même jamais parlé à ce ... Blezian.
Mais je comprends leur souffrance. Elle me peine en écho. La douleur de Joscarin, celui avec lequel j'ai le plus sympathisé, me frappe lorsque je le vois détourner le regard. Je m'approche de lui, et en silence, je pose une main amicale sur son épaule. Pas un mot, juste une présence réconfortante. Je ne peux guère mieux. Nul ne peut guère mieux quand il faut affronter la mort, la perte, la disparition d'un être cher, d'un ami.
Lorsque le barbare convoque tout "le groupe" dans l'auberge, je suis le mouvement de Joscarin, sans trop réfléchir à si j'étais inclus dans la phrase ou non. Soutenir les malheureux dans les épreuves a toujours été dans ma philosophie de vie, dans celle que la religion m'a fait suivre et que j'embrase à nouveau à chaque prière vespérale.