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avril 30, 2024, 21:12:32
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AuteurSujet:  "l'Escalier du Paradis"...vraiment?  (Lu 45130 fois)

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Hors ligne Junko Kobara
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Re : "l'Escalier du Paradis"...vraiment?
« Réponse #150 le: mars 13, 2018, 11:58:53 »


La situation est devenue complètement irréaliste depuis que le convoi a été attaqué et alors que j'ai senti le moment venir pour me glisser comment un serpent entre eux et abréger une existence qui ne peut plus être sauvée, une explosion a retenti. Hotaru a sursauté contre moi. Une gerbe de fumée s'est élevée ne provoquant aucune réaction parmi nos geôliers complètement hors de toute réalité.

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Ensuite tout est allé très vite, le bruit d'un tigre d'énergie Tau qui déboule et franchit la distance depuis les arbres, l'épée tronçonneuse du samourai du clan Tora qui a  tranché le skavenger en deux. Le sang a giclé sur l'herbe verte, vie et mort contrastant étrangement et ensuite ça été un vrai massacre, la brutalité caractéristique des samouraï du clan Tora s'est déchainée sur les brutes. J'ai détourné le regard, caché celui d'Hotaru, elle a déjà vu assez d'horreurs comme ça depuis que nous avons entrepris ce voyage.
Il y avait moyen de faire les choses autrement mais là je ne vais pas me plaindre, nous sommes libres et ça explose de partout. A pied, seules nous n'irions pas loin. Je dois accepter l'aide de ce samouraï même si je ne porte pas le clan Tora dans mon coeur.
J'ai hôché la tête avec un simple "hai" (oui) et nous lui avons emboité le pas, la main d'Hotaru dans la mienne, marchant aussi vite qu'il nous était possible pour nous éloigner du carnage sans nous retourner. Mon coeur s'est mis à battre plus vite, et devant l'imposant crawler qui se dégage des constructions, je suis incapable d'estimer la situation, de savoir qui sont ces personnes qui sont venues à notre secours. L'un d'entre eux est mal en point, très mal en point, j'ai serré la main d'Hotaru quand nous sommes entré par le sas.


<murmure:>- Ca va aller maintenant. ai-je murmuré.

En quelques minutes la situation a basculé, changeant totalement la donne. Est-un signe que notre mission est noble et qu'une protection bienveillante veille sur nos vies ? J'ai glissé entre mes doigts les perles du rosaire enroulé à mon poignet avant de sentir l'odeur prenant et artificielle de la pomme verte et de sentir Hotaru se raidir de surprise.
La suite a été encore plus surréaliste que tout ce qui nous était arrivé ces dix derniers jours et j'ai regardé cet endroit avec une curiosité nouvelle et un brin d'inquiétude en voyant la créature. Hotaru complètement figée s'est cramponnée à ma main et m'a regardée.


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- Tout va bien, ce doit être une coutume comme la coupe de saké ou les masques, tu sais. Choisis des chaussons.

Hésitante mais consciente que notre hôte sous son étrange regard attend, elle a opté pour une paire de pantouffle ressemblant grossièrement à des licornes. Une fois qu'elle a eu enfilés, les chaussons se sont allumés à sa grande surprise et elle a soulevé son kimono pour regarder l'étrange phénomène.

J'aimerai grandement faire comprendre à notre hôte que je serai plus à l'aise avec mes simples tabi aux pieds mais ce n'est nullement le moment de chipoter. Je me suis déchaussée et j'ai pris la seule chose qui pouvait convenir sans faute de goût, une paire aux couleurs d'une partie des broderies de mes manches sans chercher à comprendre la signification de la créature que ça représente.
Le kimono devrait en grande partie cacher le ridicule de la situation. J'ai regardé Hotaru déambuler pour activer les lumières de ses chaussons. Je souris à son âme d'enfant, la garder dans un tel contexte tient du miracle. Je me suis inclinée envers notre hôte.


- Je suis Kobara Junko et voici Hotaru qui m'accompagne, grand merci de nous accueillir ici.

J'ai bien sûr parlé en International par politesse, espérant que la créature me comprenne. Je me suis ensuite inclinée plus bas à l'attention du samouraï du clan Tora et de la femme qui l'accompagne.

- Les Dieux vous soient reconnaissants d'avoir sauvé nos existences à toutes deux.

Je me suis approchée de l'homme inconscient, agenouillée, j'ai pris sa main et mon rosaire a glissé de ma manche.

Spoiler

- Comment se nomme-t-il  ? ai-je demandé d'une voix douce à la femme à côté de lui, toujours en international.

Je suis bien consciente qu'il faisait partie de l'équipe qui est venue à notre secours et que son état est lié à notre situation. Si je peux faire quelque chose, je me dois de le faire. Prier pour son âme s'il est trop tard et plus tard je prierai pour celles qui se sont évaporées dans le Grand Tout. Puisses un jour les Dieux les ramener à la lumière qu'elles ont perdu sur le chemin terrestre de cette vie ci.


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Spoiler: Signature OK
« Modifié: mars 13, 2018, 14:00:40 par Demon-Wolf »
"Même la pensée d'une fourmi peut toucher le ciel."

 

Lignes et Colonnes du Tableau

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