Intriguée, je prends le vieux livre et jette un coup d’œil curieux sur sa couverture, avant de remercier le vieil érudit.
Hé bien merci maître Artobos. Je vais le lire avec intérêt. Je ... vais vous laisser, vous avez l'air fort ... occupé. Je vous ramènerai l'ouvrage dans quelques temps.
Saluant le vieillard gâteux, je prends congé avant de disparaître dans la nuit, le tome décrépit sous le bras et un peu déçue de n'avoir point trouvé de succès dans mon entreprise. Mais il faut se rendre à l'évidence, maître Artobos n'est plus que l'ombre de l'homme brillant qu'il fut.
M'arrêtant dans une petite taverne de quartier que je connaissais bien, je commande un hydromel et entreprends de lire les premières pages du grimoire poussiéreux d'Artobos. J'imagine que j'aurais le temps de me faire une idée sur l'intérêt de ce bouquin le temps de siroter une coupe ou deux.