Message #787846

[La main divine(othelarian)]

Scène 2 : Comme un poisson hors de l'eau

Paquebot de luxe pour passager richissime, M. Seydoux n'a pas lésiner sur la dépense pour faire de son navire une attraction des plus plaisantes pour l'élite. Avec de nombreuses boutiques, plusieurs salles de spectacles, trois cinémas, cinq spas, sept piscines dont trois en extérieur, et une vingtaine de bars, l'impression d'être sur une ville flottante se fait grandissante à mesure que le temps passe sur ce monstre des mers. Au détour d'une coursive, se croise des stars du cinéma, des personnalités politiques internationales, des rock stars, et bien sûr, la foule de serviteurs qui les accompagnent dans leur moindre déplacement. Mais malgré tout le faste et la somptuosité des lieux, ce qui impressionne le plus celles et ceux qui embarquent reste sans aucun doute la tenue du défilé privée.

Rassemblant les artistes les plus secrets mais néanmoins les plus réputés dans les milieux concernés, bénéficiant d'une carte blanche dotant plus ouverte qu'aucun appareil ou caméra n'a le droit de monter à bord, chaque parcelle de la moquette rouge du navire, de la proue à la poupe, vibre à l'unisson de la décadence qui a pris ses aises dans chaque recoin de la coque. Quasi invisible de l'extérieur, l'événement prend des proportions quasi divine une fois passé les écoutilles, avec une décoration à la limite de l'étouffant.

C'est dans cette univers à la fois feutré et surexposé que les élus soigneusement sélectionnés pose leurs valises et prennent place pour abreuver leur imagination débridée aux sources tout aussi dépravées qui exposent aux yeux affamés les corps souvent dénudés des mannequins savamment habillés.

Le Santa Villegaria vous accueille à son bord, bienvenue !