Parler à adamantine m'a fiat du bien. Elle a souri, de sons sourire mystérieux, mais m'a surtout écoutée. J'ai pu mettre à plat me doutes, mes pensées et mon coeur en a été apaisé.
Mais je n'ai bien sur pas avancer d'un iota sur l’ambiguïté de notre relation.
Il a été décidé et confirmé qu'Anton viendrait avec nous, je n'ai pas su exactement sous quel statut.
J'ai mis à profit ces quelques jours de pause pour reprendre mon entrainement. Mon armure enfilée, un rondin de bois dans le jardin a encaissé mes coups de lance et j'ai pu tourner autour avec agilité. Suer un peu m'a fit du bien, et reprendre ma routine d'entrainement m'a éclairci l'esprit. J'en ai profité pour vérifier l'état de mon armure, polissant les bosses, rebouchant les fissures pour éviter la rouille, assouplissant les cuirs des lanières ... Mon arme a elle aussi bénéficié d'un soins tout particulier, cette nouvelle lance que m'ont remis les moines de Saar s'avérant à l'usage parfaitement équilibré. Un véritable régal.
Et puis la nouvelle, terrible. Le destin de l'humanité se joue maintenant, et il nous revient de partir à la recherche d'une solution. l'heure n’est plus aux hésitations.
Adamantine, partons vite ! Il n'y a pas une minute à perdre. Je pense que tu as raison, il faut mettre ta famille à l'abri, mais ... qui sait à quels dangers nous-mêmes allons nous exposer ?