Je ne suis pas persuadée que c'était une riche idée de venir à l'hôtel dans lequel est descendu Cesare; l'endroit me parait tellement évident que je m'attends à voir nos adversaires débarquer d'un instant à l'autre. Mais à vrai dire, je suis tellement fatiguée de cette nuit si particulière que je n'ai pas protesté. Affalée dans l'un des fauteuils, je ne peux m'empêcher de jouer machinalement avec une boucle de mes cheveux tout en pensant que je dois être affreuse après les évènements que nous avons vécu. Je n'ose jeter un oeil à ma robe de soirée (ou pire, à me regarder dans un miroir) tant je crains de me faire peur.
Et surtout, je n'ai absolument aucune idée de quoi faire pour la suite... car à part me coucher, je n'ai envie de rien.