Chapitre 3 : Le départ pour un nouveau monde

[Ged l'épervier(apers)]

Ewilan, d'après toi, combien de temps durera le voyage jusqu'à ton île ?

[Sallin(Syel)]

Le retour se fait en douceur pour Sallin.

Personne ne l'attend, et le reste du voyage est entre les mains de gens plus connaissant que lui.

Il reste silencieux.

[Ewilan(Ewilan)]

Je ne sais pas, peut-être une ou deux semaines cela dépendra du temps qu'il fera.

[Alinei(Aytan)]

Le temps passe, et le bateau vogue ... Mon regard alangui se plonge dans la mer sans limite. Curieux paysage que cet infini sans limite, rencontre de la terre et du ciel, aux vents constants et à la fraicheur iodé. Un temps de paix, un temps de calme.

Mais les jours passent et mon humeur se trouble ... La paix intérieure n'est pas mienne - et ne le sera pas tant que je continuerai à cauchemarder sur les horreurs que m'ont fait subir les Orques.

Je vis dans mon cœur cette haine farouche des Orques, hideuses créatures qui m'ont tant fait souffrir. Mon âme est déchirée entre deux envie d'action, et toutes mes pensées s'y portent.
Me faire Vengeance. Tuer des orques pour leur faire payer ma douleur. C'est une pensée satisfaisante, mais égoïste, et je le ressens au plus profond de moi. Elle n'a pas de sens, et en dehors de ma satisfaction mesquine, qu'est-ce que ça apporterait au monde ?
Faire Conquête, trallier les peuples libres et les armées et rayer les Orques et les forces du Chaos de la surface cette terre. C'est la voie la plus grande, la plus belle, la plus efficace ... mais surtout la plus dangereuse. Et la plus difficile. Je risque d'en mourir ou d'échouer. Sans m'être vraiment vengée ...

Finalement, c'est Anton qui m'a éclairée. Au cours d'une de nos discussion, il m'a simplement glissé que la voie la plus difficile était la plus gratifiante, et celle qui valait le plus la peine de vivre pour elle.
Il a dit ça les yeux amoureux en pensant à moi, mais je l'ai pris pour un signe du Destin.

Tel sera mon Serment.

[Adamantine(Arkendor)]

Je goûte avec plaisir ce voyage maritime, moi qui suis née au bord des vagues et qui ai grandi dans la fière Alia, la perle du Sud, cité portuaire et maritime tournée vers le large. J'aime le pont des bateaux, le vent dans mes cheveux, l'odeur salée des embruns et l'infini bleu et vivant de l'océan. Juchée dans les cordages, que j'arpente avec l'agilité de l'acrobate, je passe des heures entre ciel et mer, tous mes sens vibrants de joie devant la beauté indépassable des éléments.

Je chante avec le vent et j'ai l'impression qu'il me répond, d'un murmure à mon oreille, d'une rafale dans mes cheveux dénoués, d'une vision éthérée devant mes yeux ronds d'étonnement. Mais je vis et je rêve et tout ceci est une grande aventure inédite et inouïe, dont je ferai la plus grande chanson de mon temps.

[Ged l'épervier(apers)]

Turjan passe tout son temps à étudier minutieusement les sorts qu'il a récupéré sur l'île des mages et écrit des parchemins.

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[Turquenar(Turquenar)]

L"eau est calme, le vent est globalement faible, le voyage est agréable et vous apercevez nombre d'animaux que vous ne connaissiez pas comme des poissons capable de "voler" quelques secondes hors de l'eau. Des animaux plus long que votre bateau, mais qui semblent tout à fait placides.
Le voyage s'organise autour des études pour certains, de l'inspiration et un peu de nostalgie pour d'autres, l'espoir de retrouver une famille éloignée, de méditation et d'entrainement physique pour d'autres, d'introspection et d'une forme de découverte de l'amour pour d'autre.

Cela fait une semaine que vous naviguez lorsque la vigie vous signale une terre à l'horizon.
Le capitaine vous certifie que ce n'est pas encore votre destination.
Vous avez la possibilité de faire une halte, une courte halte.
L'ile ne semble pas assez grande pour vous éloigner trop du navire mais cela pourra être agréable de se dégourdir les jambes sur une plage.

Anton propose à Alinei de descendre à terre et de profiter de ce moment sans avoir tout le monde autour de soi.

Anton

Alinei, profitons de ce moment pour marcher un peu et je voudrais ne pas avoir d'oeil ou d'oreille à portée à chaque fois.

[Alinei(Aytan)]

Quel plaisir de voir une île dans cette immensité infinie de mer ! L'annonce du Capitaine m'enchante, et je sors un peu de ma rumination. Et d'autant plus lorsqu'Anton me propose de venir avec lui dans la barque qui va nous amener à terre.

Alinei

Oh oui ! Je meurs d'envie de marcher et de courir, de sentir un sol dur sous mes pieds ... et de gouter un peu la solitude !

[Ged l'épervier(apers)]

oui, cela ferait du bien d'aller se dégourdir les jambes.
Et puis, il faut savoir si cette île contient des choses qui pourraient nous être utiles.

[Sallin(Syel)]

Silencieux, il regarde la plage avec envie.

[Ewilan(Ewilan)]

Cela fait si  longtemps que je n'ai pas marché sur la terre ferme. J'aimerais bien faire un petit tour sur cette île. J'ai vraiment envie de voir un peu de verdure et quelques animaux s'il y en a en en ce lieu.

[Turquenar(Turquenar)]

Je me fais engueuler par ma fille parce que je ne fais pas avancer assez vite.
Il n'y a plus de respect.
En même temps, elle n'a pas tout à fait tord, j'ai trainé.

Une chaloupe est mise à la mer et tous les passagers qui le souhaitent peuvent aller à terre.
L'escale durera environ 12 à 16 h, le temps de faire une exploration rapide, de constater la faune et la flore et d'en faire un descriptif.
La moitié des marins, le second, le mousse iront à terre.

Ged, Sallin, Ewilan, Alinei et Anton profitent de ce voyage.

Chacun peut vaguer à ses occupations.

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[Sallin(Syel)]

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[Turquenar(Turquenar)]

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[Adamantine(Arkendor)]

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[Ged l'épervier(apers)]

Jet de Nature
Lance 1d20+4

(15)+4: Total = 19

Jet de Survival
Lance 1d20+1

(16)+1: Total = 17

Ged observe avec soin tout ce qui les entoure.

[Sallin(Syel)]

Jet de Nature
Lance 1d20-1

(7)-1: Total = 6

Jet de Survival
Lance 1d20+7

(13)+7: Total = 20

[Alinei(Aytan)]

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[Ewilan(Ewilan)]

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[Turquenar(Turquenar)]

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[Alinei(Aytan)]

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[Sallin(Syel)]

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[Ged l'épervier(apers)]

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[Turquenar(Turquenar)]

Après cette pause salutaire sur la terre ferme, tout le monde est remonté à bord du navire pour la suite du périple autant vers l'inconnu que l'espoir.
Ewilan guide au mieux le capitaine, mais ses connaissances demeurent plus que limitée en matière de navigation et vous arrivez environ 2 semaines plus tard, soit un petit mois après avoir quitté l'ile des magiciens, en vue d'une nouvelle terre.
Vous arrivez aussi probablement vers un carrefour de circulation ou un port important.
Jusque là, vous n'aviez pas croisé de navire, mais au loin, vous apercevez quelques mâts qui s'élèvent au dessus de l'horizon.

Ce qui vous interpelle de suite en voyant ces navires, c'est leur blancheur qui glisse sur une eau bleue turquoise

[Ged l'épervier(apers)]

]Ged demande à Ewilan.
Sont ce des bâteaux que tu connais ?