Message #643172

[Lochlan Mac Lire(Mornelune)]

les articles en liens se référent à la lointaine préhistoire, pas aux sociétés dont lochlan parlait, je ne remet pas en cause que la compassion prime dans le groupe (les périodes évoqué par les articles hors ceux de définitions remontent au "singe" évolué, pas à l'humain "civilisé") préhistorique lointain (ou de n'importe quel groupe humain.) mais de la réaction du groupe face à d'autres auquel ils ont naturellement moins de compassions (tel l'exemple de la mère du premier l'article 1er paragraphe du chapitre: "The biological basis of compassion"), pour la survie et l'évolution je ne doute pas de la réussite de la compassion.

Par contre la culture guerrière d'un peuple pousse ses membres à avoir moins de compassion (au moins envers l'adversaire/l'étranger celui qui n'est pas du groupe) et dans l'histoire c'est pas les exemple qui manque (Celte,Romain, Grec, Chinois (époque des trois royaumes), Vikings...), je dis pas que ces peuples étaient composés de brutes insensibles ou d'inculte (ce serait faux vu les exemple cité niveau culture...) mais que leurs traditions les poussait vers la violence, plus que notre civilisation occidentale actuelle en tout cas.

C'est une discussion intéressante (et sans fin ) la compassion est naturelle, l'instinct de protection et de maitrise du territoire aussi. La culture et l'éducation apporte suffisamment de possibilité pour changer l’instinct.


Souriant tristement Loclhan répondit "Mais certaines périodes sont plus brutales que d'autres. Pour avoir passé quatre ans à patauger dans la boue et à massacrer, souvent au corps à corps, des pauvres types qui auraient préféré être ailleurs, y'a tout juste 100 ans de cela, et avec cent autres exemples en tête: certaines périodes, en certains lieux, sont des paradis éphémères d'autres des enfers brutaux.
Mais ne vous inquiétez pas, je vais côtoyer de nouvelle personnes. De là à m'en faire des amis je ne peux rien garantir, mais nous verrons bien."
Loclan se leva en ré enfilant sa veste qu'il avait déposé sur le dossier de sa chaise. Il tira un billet de sa poche qui couvrirait allègement l'addition et le service: "C'était un petit déj' sympathique, et une discussion intéressante, merci de votre attention. Probablement à bientôt, passez une bonne journée."

Il remit ses lunettes de soleil, récupéra sa mallette et sorti paisiblement, se dirigeant vers le kiosque le plus proche, rassemblant la monnaie pour s'acheter les journaux qu'il avait aperçu avant d'entrer et qui parlait de lui. Souriant franchement à la prévision des évènements intéressants qui allait lui arriver. Amusé il paya puis commença la lecture:

<pense:>Alors avec qui je couche sans qu'aucun de nous deux ne soit au courant?