La ferme, sale bête maugrée-je dans un demi-sommeil à l'oiseau perturbateur. Je me tourne dans l'autre sens et m'enfonce le cube de bois entre les omoplates. Raaahhhh Je me redresse comme un ressort, attrape l'objet et le range dans mon sac, les yeux mi-clos. Je reste assis un instant, les coudes sur les genoux. Je me passe les mains sur le visage.? Combien de temps ai-je donc dormi ? Je vois encore les entrelacs luisants et les mécanismes qui bougent doucement. Je me suis fait ronger ma nuit par une énigme ! Une odeur entêtante m'arrive aux narines et enfin j'ouvre des yeux ensommeillés sur le camp. Ce n'est ni l'odeur d'Aube, ni celle de Kwan-Yin, elles ont toutes deux des parfums plus dous et pl...
La blonde demoiselle est là comme une apparition sortie tout droit d'un doux rêve, à ceci près que je n'avais pas vraiment espéré qu'elle soit avec le Ser de Castelroc. Certainement pas mon bonhomme ! On ne m'agite pas une sucrerie sous le nez pendant des jours pour qu'on ne me la souffle de la sorte. Et si elle se jette déjà dans ces bras au bout d'un jour à peine c'est bien tout ce qu'elle est, une douceur sucrée. Je me racle la gorge et plein de regret me lève, laissant choir ma couverture au sol en un tas peu élégant.
Nous partons avant l'aube ? demandé-je le ton légèrement accusateur.