J'ai profité du temps indéfini de notre emprisonnement pour méditer sur les nombreux charmes de ma caste, répétant l'un air d’ensorcellement des esprits. Je l'ai fredonné et répété à voix basse dans l'obscurité, tissant une série de mélopées murmurées et lancinantes, jusqu'à retrouver les mots et l'air exacts.
Aussi, quand ma compagne d'infortune semble résolue à l'action et me demande ce que nous pourrions faire pour nous échapper, je réponds à voix basse :
<murmure:>La prochaine fois que ce chef se montrera, j'userai d'un ancien charme sur son esprit. L'autorité et la hiérarchie étant manifestement rigides et intégrées chez les orcs, je pense que les subalternes n'oseront pas contester la décision "étonnante" de leur commandant de nous aider. Il faudra, pendant ce laps de temps, nous abstenir de tout geste offensif ou inamical...