Message #822916

[Arbatsky Ferguson(Murmure)]

La femme qui protège l’enfant s’avance. Son kimono renvoi des teintes orangés dans la lumière ambiante et transforme la paisible rivière en torrent de feu. L’enfant, non, l’adolescente qui se dissimulait derrière elle tente désespérément d’empêcher sa … mère ? … grande sœur ? de m’approcher. La petite est restée accrochée au kimono de sa compagne tout au long de sa progression.

<pense:>Elle a confiance en ces compagnons. Je dois être encerclé !

Je relève la tête et regarde derrière la shogunate. Une silhouette de plus est apparue. Je fais un bref pas en arrière, gêné par les disques que je porte toujours.

Je reporte mon attention sur celle qui vient de me parler. Mon mouvement a stoppé son avance. Elle ne fait aucuns gestes menaçants. Des larmes qui coulent le long de ces joues, emportant les cendres qui se sont déposées et renfonce son air triste. Elle n’a pas l’air armée. Je me détends un peu et mon corps se relaxe. Je réponds d’une voix où l’on sent la fatigue et la tension.

« Oui, je suis blessé. Rien qui ne puisse être guérit. »

La fin de la phrase s’accompagne d’un petit signe de menton en direction de son « bâton ». La tête du dit bâton dépasse Fergusson d’environ 25 cm et ressemble d’ailleurs plus à un immense oiseau stylisé déployant ces ailes. Ou a une immense hache à double tranchant. Au choix.

Le bruit du carillon me fait légèrement sursauté. Je prends une posture plus défensive en interposant mon bâton entre moi et mon interlocutrice. Je me détend de nouveau en entendant le message et le bruit d’une lourde porte qui s’ouvre.

« S’agit-il de votre demeure ? »